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 Fic : Le Héros d'Albion

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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 18:57

Chapitre 22

Le mur de pierre explosa. L’élève que les deux enfants avaient vu la veille fut projeté contre un pilier. Et, à travers le nuage de fumée, on pouvait voir un homme vêtu comme un ninja qui marchait dans leur direction.
La fumée se dissipa.
L’homme, avec ses habits de ninja, portait un voile noir qui empêchait au maître et à ses élèves de voir son visage.
« Comment allez-vous, Maître Kao ? » demanda l’homme d’une voix que les enfants semblaient connaître.
En effet, cette voix ne leur était pas inconnue. Malheureusement, ils ne savaient plus où il l’avait entendu.
« Feitan ? C’est toi ? Que veux-tu ! » questionna le maître.
« Oh, tu te souviens de ma voix ? C’est gentil, merci. »
« Que veux-tu ! »
« Presque rien. Pour toutes les blessures, les souffrances que tu m’as causé, pour tout ça, je suis venu te tuer. Mais ne t’en fais pas, je me suis durement entraîné pour pouvoir t’affronter. »
« Tu es fou, Feitan. Tu sais très bien que tu ne pourras pas me battre. Je t’ai moi-même entraîné, j’ai vu de quoi tu étais capable. »
« Tiens, c’est étrange, je sens que tu as peur. Non ? »
« Peur d’un de mes ancien élève ? Tu es devenu plus stupide qu’avant. »
« Très bien. Alors, battons-nous ! »
Feitan sortit son katana. Le maître fit pareil.
« Avant de commencer, tu ne veux pas enlever ce voile noir ? Ca risque de te gêner, non ? »
« Hmmm, tu as raison. Je pourrais mieux voir ton cadavre, comme ça. »
Feitan planta son arme dans la terre dure et dévoila son visage.
< Mais oui ! C’est lui ! ...> pensait Krosia.
< C’est l’homme aux yeux rouges, qu’on a vu sur les rings de Mirari ! Le gars des Ténèbres, qui s’est battu contre le gars des Animaux ! >

Les deux adversaires bondirent l’un sur l’autre, leur katana armé. Maître Kao se révélait être un expert dans le maniement du sabre, tout comme son adversaire. Feitan faisait tournoyer son épée à une vitesse fulgurante, mais les coups furent tous évités. Maître Kao sauta et donna un grand coup de pied dans le visage de Feitan. Mais celui-ci eut le temps de bloquer avec son bras droit. On entendit tout de même un léger craquement, dévoilant que Feitan avait dû souffrir. Les sabres continuèrent donc de ne trancher que l’air. Le maître bondit au dessus de son ennemi et, avec le plat du katana, lui envoya un grand coup derrière la tête. Le temps que le maître atterrisse par terre, Feitan était sonné. Mais il se ressaisit vite. Au hasard, entendant le bruit des pas lourd du maître atterrir derrière lui, Feitan tenta un coup de pied arrière. Et, par miracle, le maître fut touché. Mais il n’eut pas la moindre douleur, en tout cas, c’est ce que disaient les expressions de son visage. Et le combat continua. Aurion et Krosia n’avait jamais vu un affrontement aussi palpitant. C’était tellement rapide qu’on avait du mal à voir les gestes. Et comme les deux combattants virent que le combat n’aboutissait à rien comme ça, ils prirent un peu leur distance. Soudain, le maître planta son épée dans le sol.
< Pluie de Lames ! >
Une dizaine de sabres filèrent, tombant du ciel, pour se planter sur le corps de Feitan. Le sang jaillit de ces nouvelles blessures. Feitan tomba. Le maître, voyant qu’il avait battu son ennemi, se calma. Mais il ne pu se reposer, qu’un shuriken traversa un buisson pour plonger dans sa direction. Le maître l’esquiva en sautant en arrière. Et quelqu’un sortit des buissons. C’était Feitan. Le maître ne comprenait plus : d’un côté, le cadavre de Feitan, de l’autre, un second Feitan, encore vivant.
« Alors ? Mon clone t’a plu ? » demanda gentiment Feitan.
Et alors, le maître comprit. Feitan, en se reculant pour prendre ses distances avec le maître, disparut pour laisser sa place à son clone. Et le maître n’avait rien vu !
< Il est devenu beaucoup plus fort qu’avant…> pensait-il.
« Bon, maintenant, c’est à mon tour d’utiliser la magie. »
Comme sur le ring de Mirari, Feitan plaqua sa main sur le sol.

< Invocation de la Main Noire ! > …

Fin du Chp.22
Suite au Chp.23…
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Alca
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:36

La suite !!!!!! trop palpitant la fin de tous tes chapitres !!
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:44

Chapitre 23

< Invocation de la Main Noire ! ...>

S’attendant à une technique redoutable, vu la concentration de Feitan, le maître sauta et se mit sur une grosse branche pour pouvoir éviter l’attaque. Le sol se déchira, la main noire arriva. Ne trouvant pas son ennemi, elle le chercha, mais ne le trouva pas. Feitan, par magie, ordonna à sa main de rester ici. Il se mit à courir vers l’arbre où était perché son ancien maître. Il y plaqua sa main droite pour invoquer un nouveau sort.
< Pourrissement ! >
Et, en moins d’une minute, l’arbre commença déjà à pourrir, le tronc devenait moisi, il régnait une odeur horrible qui semblait émaner du tronc maintenant presque vert.
< C’est tout ? > pensa le maître.
Mais il avait tort. Déjà, à cause du pourrissement, des trous se formèrent dans la structure de l’arbre. Par ces ouvertures, sortirent d’immondes créatures venues des ténèbres. Il y avait de tout : des sortes de limaces grosses comme un bras, visqueuses, rampantes, laissant derrière elles un liquide verdâtre.
« Héhé ! Tu as deux solutions : soit rester ici et te faire dévorer par mes créatures, soit descendre et te faire broyer par ma main noire. Alors ? »
« Feitan, sale traître, je te tuerai ! » cracha le maître.
« Mais non, je ne suis pas un traître, je suis juste venu réparer les blessures que tu m’avais infilgé. »
Le maître ne l’écouta pas et, décidant de ne pas mourir avec d’aussi bêtes créatures, il commença à descendre.
« Tu descends ? Alors, un conseil : ne marche pas sur ce liquide vert laissé par les limaces, c’est un poison mortel. »
« Si tu veux ma mort, pourquoi me la tu dis ? »
« Parce que je veux te tuer, moi, et personne d’autre. »
Le maître sauta puis disparu.
< … Où te caches-tu ? >
A peine le maître était-il atterrit derrière son ennemi qu’il bondit sur lui et lui donna le plus grand coup de poing qu’il pu.
SHTAK !
Feitan ne s’y attendant pas, fut projeté contre l’arbre pourri. Malheureusement pour lui, le tronc n’étant plus qu’une fine couche de moisissures, il le traversa.
Craak !
Le maître entendit son ancien élève hurler de douleur et de peur.
< Hum, ce sont certainement les créatures…>
Et puis, plus rien. Feitan était certainement mort. Le maître ne vérifia pas, prit de dégoût par cet arbre maintenant pourri, rempli de créatures écoeurantes.
« Bien. Reprenons l’entraînement ! »

Et, en s’entraînant aux coups de pied, les deux enfants pensèrent aux anciennes relations qu’avaient Feitan et le maître auparavant. Quelles blessures lui avait infligé le maître ? Pourquoi ? Plusieurs questions filèrent dans leurs têtes.

Et ils continuèrent ainsi à s’entraîner dans ce dojo humide, suivant les ordres d’un homme sévère, sans pitié.

Dans le Palais des Dieux :

« Alors ? Que devient notre petit héros ? »
« Il s’entraîne avec maître Kao. »
« Hahahaha ! ! Tu es vraiment méchant de lui avoir fait ça ! »
« Bah, il faut bien qu’il sache se battre, non ? »
« Oui, d’accord, mais invoquer un ancien maître de combat déjà mort depuis des siècles, rien que pour son entraînement, tu aurais pu éviter ! »
« Haha ! ! Mais Kao est le meilleur d’entre eux. Et à la fin de leur entraînement, je le renverrai dans son monde.
Le monde des Morts. »

Fin du Chp.23
Suite au Chp.24…
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:46

Chapitre 24

Aurion et Krosia s’entraînèrent ainsi, toujours sans réponses à leurs questions. Et, pendant un an, ils ne cessèrent, chaque jour, de perfectionner leur techniques.


Enfin vint la fin de l’année. C’était un grand jour pour eux. Physiquement, ils avaient changé, ils étaient plus grands, plus musclés qu’auparavant. Mais ils ressemblaient toujours beaucoup à ceux qu’ils étaient il y a un an.

Le jour du départ, le maître vint les voir.
« Bonjour. J’espère que mon enseignement aux techniques de combat vous servira un jour. Hum… tenez, prenez ça avant de partir. »
Le maître leur tendit deux parchemins identiques. L’un portait le nom d’Aurion et l’autre, de Krosia.
« Sur votre chemin, lisez ça. Ce sont des techniques de combat ancestrales qui pourront vous être fortement utiles. Je ne les apprends qu’à mes meilleurs élèves. Lisez bien ceci, et vous deviendrez presque imbattable au combat à mains nues. Les effets de ces attaques peuvent vous surprendre, mais ne vous trompez pas : il ne s’agit pas de magie, mais bien d’attaques physiques. Préparez vos bagages et partez. »
« Merci de vous être donné autant de mal à nous enseigner ce que vous savez. Grâce à vous, nous pourrons accomplir notre quête. » dit Aurion.
« Bien. Maintenant, partez. »
« Oui, au revoir, maître Kao. » répondit Krosia.
Ils rangèrent leur parchemin dans leur poche puis s’en allèrent après avoir fait leur bagages. Inquiets de savoir ce qu’il adviendrai de maître Kao, ils quittèrent tout deux le temple.

« Bon ! On va où, maintenant ? »
« Tu te rappelles ? On devait aller à Kovo pour chercher des indices sur le meurtrier de ma mère. »
« Ah oui, c’est vrai ! Allons-y ! »

Ainsi, ils se mirent en route vers le sud afin de trouver quelques indices qui leur permettraient certainement d’avancer dans leur quête de vengeance.
Sur le chemin, ils ouvrirent lentement leurs parchemins, chacun lisant le sien à voix basse. Apparemment, les deux rouleaux contenaient les mêmes conseils.

« Voici quelques techniques ancestrales qui vous seront très utiles pendant un combat :
-Technique du Loup Nocturne :
Pointe ta paume de main droite puis prononce doucement cette formule : « jau’shou’kel’vodos ». Une fois la formule prononcée, le sort est invoqué. L’effet du Loup Nocturne est : invocation d’un loup noir pouvant devenir très fort si tu l’utilises souvent. Ce loup agit selon tes ordres. Il t’obéira, il tuera pour toi.
-Technique du Cercle de Flammes :
Plaque ta main sur le sol, doigts écartés, et prononce cette formule : « sayu’es’kolos ». Une fois prononcée, le sort est invoqué : tu pourra ainsi enflammer tes ennemis à distance avec ce cercle de flammes qui se développera à partir de ta paume. Plus tu l’utilises, plus le cercle devient grand.

Voila, c’est tout. Tu penses qu’il faut contrôler le type du Feu pour faire le second sort ? Faux ! C’est une technique ancestrale, tout le monde peut l’utiliser. De même pour le Loup Nocturne. »

< Hum… en fait, je dois juste retenir la position de la main et la formule par cœur ! Ca va, c’est pas trop compliqué ! ...> pensait Aurion.

Sur cette pensée, il roula le parchemin et le rangea dans sa poche.
« Alors ? Tu as compris ces techniques ? » demandait Aurion.
« Oui, c’est assez simple. Je pensais que des techniques ancestrales seraient plus difficiles à apprendre, mais je me trompais. C’est juste du par-cœur. »
« Ouais, c’est ça. Il faudra les apprendre pour pouvoir bien les utiliser en cas de combat ! »

Ayant lu les techniques ancestrales, ils reprirent leur chemin vers Kovo. Cela faisait déjà une heure qu’ils marchaient. Et comme le soleil se couchait, ils décidèrent de faire pareils.
Le camp installé, ils s’endormirent facilement, épuisés par leur longue heure de route.

[…]

Krosia fut réveillé par un bruit qui provenait de son sac.

« Aaaaah ! !! »…

Fin du Chp.24
Suite au Chp.25…
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:46

Chapitre 25

« Aaaaaah ! !! »

Aurion fut réveillé par un cri d’effroi. Il tourna la tête : Krosia se tenait, allongé dans son drap, trempé de sueur. Il était effrayé. Aurion entendit un grognement qui provenait du sac de Krosia. Il regarda dans cette direction : une sorte de monstre hideux, difforme, d’une couleur indéfinissable, qui se déplaçait lentement, et bizarrement. Une créature tellement effroyable qu’elle avait su effrayer Krosia. Le monstre se leva lentement, émettant de petits bruits qui venaient de sa bouche, et matchait vers Krosia. Aurion ne voyait pas les yeux de la créature. Prit de peur que le monstre attaque son ami, il empoigna courageusement son sabre, et se lança vers son nouvel ennemi. Entendant le bruit des pas d’Aurion, la créature se retourna vers lui et le fixa, droit dans les yeux. Aurion fut stoppé net dans son mouvement : lui aussi était maintenant « paralysé », effrayé par ce regard horrible, sans vie, donnant une impression de mort. Comme Krosia, Aurion ne pouvait plus bouger. Sa main droite tenait encore son sabre mais il ne pouvait bouger. Le monstre s’approcha lentement de lui. Presque rampant tellement il était lent, Aurion eu le temps de voir le visage mort du monstre : il était de couleur marron-vert, les yeux noirs, sans expression, sans sentiments apparents. Le monstre n’était plus qu’à quelques pas de lui, Aurion pourrait le tuer d’un coup de sabre s’il le pouvait. Mais la paralysie ne le quittait pas. Il se disait que c’était la fin, la fin de sa vie, qu’il allait mourir. Il imaginait le monstre en train de lui dévorer le cou…

Fsiiuu !

Une petite dague vint se planter dans le corps écoeurant de la créature. Elle grogna férocement, se retournant vers son nouvel adversaire. Aurion pensait que c’était Krosia, mais non, celui-ci était toujours « paralysé ». Le monstre se dirigea vers l’arbre d’où était sortit la petite lame. Un homme bondit d’entre les branches, pour atterrir devant la créature. L’homme portait des dagues partout sur lui : sur ses vêtements, dans son dos, sur ses épaules, ses jambes. Il en était couvert, armé jusqu’aux dents. L’homme avait les cheveux ébouriffés, noirs, l’air un peu étourdit. Il envoya trois nouvelles dagues dans le corps de la créature. Celles-ci se plantèrent sans mal dans la chair, le sang coula, puis le monstre tomba, mort.
L’homme s’approcha d’eux, ravi.
« Ah ! Je vous remercie ! Je cherchais cet Effroi depuis plus d’une semaine ! Merci ! »
Mais Aurion et Krosia ne pouvait pas répondre à ces remerciements, ils étaient toujours paralysés.
« Ah, oui, pardon, j’avais oublié que vous êtes encore sous l’emprise de l’Effroi ! Tenez ! »
Il leur tendit une petite fiole, et les fit boire un liquide bleu. Les deux enfants se sentirent soudain mieux : ils pouvaient à nouveau bouger.
« Merci à vous de nous avoir sauvé ! »
« Oh, ce n’est rien, je ne fais que mon métier ! Mais qu’est ce que deux jeunes enfants comme vous font dans les terres marécageuses ? C’est le territoire des Effrois, faites gaffe ! »
« Oui, merci du conseil, mais nous devons aller à Kovo ! »
« Kovo ? J’en viens de Kovo, et croyez-moi, ce n’est plus ce que c’était ! Maintenant c’est un peu plus « technologique » ! »
« Ah bon ? Les gens de là-bas n’habitent plus dans les arbres ? »
« Si, mais maintenant, ils ont inventé de nouvelles machines à vapeur ! Et je dois dire que c’est plus confortable qu’avant ! »
« Ok, mais…. C’est quoi votre métier ? »
« Ah, euh, je suis chasseur de primes ! Je tue, capture pour de l’argent ! C’est cool, c’est bien payé ! … Ah, au fait, prenez ces potions, elle vous défigeront si vous croisez le regard d’un Effroi ! »
« Merci, mais vous, vous faites comment pour ne pas croiser leur regard ? »
« Haha ! C’est l’effet des nouvelles potions qu’on trouve sur le marché ! Tu la bois, et les regards d’Effrois ne te font plus rien ! Ca marche pendant 24 heures. Bon, salut, peut-être qu’on se reverra ! »
« Oui. Au revoir ! »
Puis l’homme s’enfonça dans les sombres terres marécageuses.
« Bon, faut quitter ces terres le plus vite possible ! » s’exclama Krosia.
« Oui ! Dépêchons-nous ! »
Ils ne songèrent pas à vouloir se reposer plus dans ce territoire, et ils s’en allèrent, toujours vers le sud.

Enfin, après plusieurs heures de marches, épuisés, ils arrivèrent à l’entrée du Village Ancien, Kovo.

Fin du Chp.25
Suite au Chp.26…
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:47

Chapitre 26

Enfin, ils arrivèrent à l’entrée de Kovo.

« Ca y est ! Nous y sommes ! Kovo ! »
Mais alors qu’ils s’approchaient d’une cabine étrange destinée à faire monter les habitants ou les visiteurs, un garde robuste leur barra le passage.
« Halte ! Que voulez-vous ? »
« Heu, nous voudrions entrer dans Kovo. » expliqua Krosia au garde.
« Entrer dans Kovo ? Et puis-je savoir qui vous êtes ? »
« Mais pourquoi vous nous interrogez ! On veut juste entrer dans le village, c’est tout ! »
« Holà ! Du calme, parle moi sur un autre ton, s’teu plaît ! »
« … »
« Hum, désolé de m’être emporté. Je vous pose toutes ces questions car il n’y a pas longtemps, des hommes sont venus, l’air gentil et tout, mais, alors que je les ai laissé entrer, ils en ont profité pour foutre le bordel dans le village ! »
« Qu’est-ce qu’ils ont fait ? »
« Voler, capturer, ect. C’est pour ça que je prends toutes ces précautions. Alors ? Quel est le motif de votre venue ? »
« Eh bien, nous cherchons des indices sur quelqu’un. Et nous pensons qu’il peut y avoir des gens ici, qui détiennent des informations. »
« Hum, d’accord, mais d’abord, je voudrais fouiller vos sacs. »
« Oui. Tenez. »
Le garde fouilla rapidement leurs bagages et les laissa passer.
Les deux enfants se dirigèrent donc vers les cabines de bois.
« Bonjour, où voulez-vous aller ? » leur demanda un petit homme chauve, certainement responsable des cabines.
« Ben, à Kovo. »
« Hahaha ! Elle est bonne celle-là ! Non, je voulais dire « dans quels quartiers de Kovo voulez-vous aller ? ». »
« Ah ? Parce qu’il y a plusieurs quartiers, maintenant ? »
« Oui, et c’est comme ça depuis deux mois. La ville a été changée, reconstruite, mais elle n’a pas perdu pour autant son aspect « vieillot » ! »
« Et quels quartiers y a-t-il ? »
« Alors, il y a : le quartier marchand, le quartier bourgeois, le quartier pauvre, le quartier judiciaire et, finalement, le quartier des guildes. Comme vous pouvez le voir, il y a ici 10 cabines. Il y en a deux pour chaque quartier. Une cabine peut comporter 5 personnes moyennement pesantes. »
« Hahaha ! ! Vous parlez comme un robot ! »
« Je ne trouve pas ça drôle. Enfin bref, quel quartier voulez-vous visiter ? »
« Hum… nous allons au quartier mar… »
« STOP ! J’ai oublié de vous dire quelque chose : n’allez pas dans le quartier pauvre, c’est dangereux, vous risquez de vous faire poignarder à chaque coins de rues. »
« Ok, nous allons au quartier marchand ! »
« Le marchand ? D’accord, grimpez dans cette cabine. »
Sans poser de question, les deux enfants s’installèrent dans la cabine indiquée. Ils furent étonnés du confort qu’offraient les sièges de la cabine. Autour d’eux, il y eut une fumée qui provenait de dessous la cabine.
« Aaaah, nous sommes attaqué ! » cria Aurion.
« Crétin, c’est normal, y a de la fumée parce que c’est à vapeur ! J’ai hâte de voir cette nouvelle technologie ! »
« Heu, oui, moi aussi ! »
Soudain, la cabine se propulsa vers les hauteurs des arbres.
« WHOOOAAAA ! !! » criait Aurion, qui s’accrochait aux barreaux de sécurité.

SHTOK !

La cabine s’arrêta. Les portes s’ouvrirent. Pressés, Aurion et Krosia sortirent de la cabine.
« Whooaw, ils sont fous chez Kovo ! On a failli se faire tuer ! » s’exclamait Aurion.
« Mais non, mais non. » le rassura Krosia.
Comme à Mirari, il y avait une foule de gens, dans ce quartier. Les deux garçons se faufilèrent parmi la foule, jusqu’aux trottoirs, moins encombrés.
« Bon, où on va ? »
« Je sais pas, faut demander deux choses : des indices sur l’archer ; des informations sur les potions que nous a donné le chasseur de primes. »
« Quoi ? Tu ne lui fais pas confiance ? »
« Si, mais c’est quand même bizarre : comment veux-tu utiliser ces potions pour te « déparalyser » alors que tu ne peux pas bouger ? »
« Bah, heu…. »
Ils ne parlèrent pas plus, de peur de se faire piétiner par la foule monstrueuse. Ils entrèrent donc dans le premier magasin venu. Il portait l’enseigne « Au Chaudron de Kovo ». Certainement une auberge, pensa Aurion.

Cling !

En entrant, la porte frappa une petite clochette avertissant les nouveaux visiteurs.
« Bienvenue, les gosses ! Que puis-je faire pour vous ? »
« Heu, nous voudrions… »
Alors, Krosia se rappela qu’ils n’avaient plus d’or. Il chercha vainement dans ses fonds de poches, mais rien. Aurion l’imita : toujours rien.
« Alors, les gosses ? »
« Eh bien, nous n’avons pas d’argent. »
« Alors disparaissez ! » aboya l’aubergiste. « Et que je ne vous revois plus, sales brigands ! »
Obéissant pour ne pas se faire embrocher par l’énorme fourchette de l’aubergiste, les deux enfants s’enfuirent. Ce n’était pas qu’ils avaient peur, mais ils ne voulaient créer de disputes dès leur arrivée.
Ils sortirent.

Dehors, le soleil commençait à se coucher. La foule se rétrécissait au fur et à mesures du temps. Bientôt, il n’y eu plus qu’une vingtaine de personnes dans ce quartier. Les seuls « couches tard » qu’il restait, étaient souvent de vieux alcooliques rentrant chez eux après une journée entière passée à boire.

« Bon, maintenant qu’il y a moins de monde, on va où ? »
« Heu, allons chez l’apothicaire ! Il nous donnera certainement des infos sur les potions défigeuses ! »
« Oui, mais tu sais où c’est ? »
« Non, mais regarde, il y a un plan là-bas ! »
Tous deux se dirigèrent vers une large pancarte de bois : c’était le plan du quartier marchand. Une petite flèche rouge indiquait « vous êtes ici ».
« Bon, alors regarde. Nous sommes ici. Napoka l’apothicaire se trouve là, donc cent à mètres à gauche. Regarde les chiffres entre parenthèses : ce sont les horaires d’ouverture et de fermeture. L’apothicaire ferme à 22h, et il est 21h00. On a largement le temps de lui poser des questions ! »
« Ouais, on y va ! »
Ainsi, ils marchèrent une minute, juste le temps de parcourir 100 mètres, puis ils arrivèrent devant une petite maison, qui portait une enseigne bois où il y avait gravé « Napoka – Apothicaire ».
Ils entrèrent.

Fin du Chp.26
Suite au Chp.27…
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:48

Chapitre 27

Ils entrèrent donc chez Napoka l’apothicaire.
Là, il n’y avait pas de petite sonnette suspendue au-dessus de la porte.
« Bonjour ! Que voulez-vous ? Nous vendons toutes sortes de potions, quelles soit magiques ou de santé ! Mais il n’y a pas que ça ! »
« Salut, nous voudrions avoir des informations sur cette potion. » dit Krosia en tendant à Napoka une des potions du chasseur de primes.
Il l’examina attentivement.
« Aaah, c’est une potion défigeuse ! Désolé mais nous n’en avons plus en stock. On en recevra dans une semaine, si tout ce passe bien ! »
« D’accord, mais nous, on veut seulement connaître plus de choses sur cette potion. »
« Hum, je vois. Alors, une potion défigeuse, c’est une potion qui guérit la paralysie que provoque le regard d’un Effroi. Une fois paralysé, il vous suffit de la boire, et hop, vous pouvez à nouveau bouger ! »
« Ça, on le savait. Ce qu’on veut savoir, c’est comment l’utiliser alors qu’on est paralysé ! C’est impossible ! »
« C’est ça, le problème de cette potion. C’est pour ça que l’apothicaire qui l’a créé, Mr.Gamunba, le très célèbre apothicaire, a fabriqué un « mécanisme » qui fait que, lorsque la fiole se brise par terre, vous recevez les effets de la potion, tout comme les potions de résurrection ! »
« Ah, je vois, mais… si la fiole ne se brise pas ? »
« Ah, alors là, il n’y a qu’une solution : avoir un ami à côté qui vous aide à la boire. C’est le seul moyen ! »
« Ok, on a comprit. Et, vous nous les prenez combien, ces 4 potions défigeuses ? »
Aurion, surpris, s’approcha de son ami et lui chuchota quelque chose.
« Mais tu es fou, ce sont nos seules chances de survivre aux regards des Effrois ! »
« Oui, je sais mais on a pas d’argent. Où est-ce que tu vas dormir, cette nuit ? »
« Ben… sur les bancs… »
« …Non, c’est pourri ! »
Krosia se retourna vers l’apothicaire.
« Alors ? Vous nous les prenez combien ? »
« Hum, voyons…. »
Là encore, il examina les fioles une par une. Celles-ci n’étaient pas fêlées, contenaient encore beaucoup de leur liquide.
« Hum, bon, bon état, jamais servies, c’est parfait ! Je vous prends les 4 pour … 200 po ! »
< Whooaw ! 200 ! C’est notre jour de chance, aujourd’hui ! > pensait Aurion.
« Vas-y, accepte, accepte ! » insistait doucement Aurion à son ami.
« Ouais, c’est bon, lâche-moi ! »
« Alors ? Que décidez-vous ? » s’impatientait l’apothicaire.
« Hum, nous acceptons ! »
« Bien, donnez-moi les potions, je vous donne l’argent ! »
Krosia lui tendit les 4 fioles pleines, tandis que l’apothicaire lui donnait une petite bourse d’or.
« Compte quand même… » chuchotait Aurion.
Et, comme lui conseilla Aurion, Krosia compta l’argent, une fois sortit du magasin.
« C’est bon, y a le compte ! »
« Ok, bon, on va où maintenant ? »
« Bah, il est à peu près 21h30, on va à l’auberge ? »
« Ouais, je suis crevé ! J’espère que ça va pas être trop cher ! »
« T’inquiète pas, pas plus de 20po par personne, dans cette ville ! »
Et, après avoir fait le plein de pièces d’or, ils filèrent chez l’aubergiste. En chemin, ils croisèrent un guide faisant visiter Kovo aux touristes. En passant devant, le guide appela les deux enfants.
« Hé, vous ! »
« Heu, oui ? »
« Venez, je vous fait visiter la ville gratuitement ! Et, si vous êtes intéressé, je vends aussi des cartes de Kovo ! »
« Non pour la visite, mais oui pour la carte ! C’est combien ? »
« 10 po la carte ! »
« Tenez, et merci ! »
« Revenez me voir si vous voulez une p’tite visite ! » dit le guide en s’éloignant, toujours suivi de la foule.
Aurion et Krosia, carte en main, trouvèrent sans mal l’auberge.
Ils y entrèrent de nouveau.

Cling !

« Encore vous ? ! » aboya l’aubergiste. « Disparaissez, hors de ma vue, p’tits cré… ».
« Oh, du calme, on a de l’argent ! » s’exclama Aurion.
« Ah, euh…. Désolé, veuillez m’excuser, je ne savais pas ! Heu… »
« C’est pas grave ! Alors ? On est deux, ça fait combien ? »
« Vous voulez deux chambres séparées ou la même ? »
« Bah, si c’est possible, la même. »
« Bien ça vous fera 10 po la chambre, plus 5 po pour l’entrée de chaque personne ! Ce qui nous fait … 20po ! »
« Oui, voila ! »
« Prenez cette clé, elle ouvre la chambre numéro 13 ! »
< Houlà, ça porte malchance, ça ! ...> pensait Aurion.
Ils montèrent donc par les escaliers de pierre qui menaient au premier étage. Là, ils trouvèrent la chambre 13 à leur gauche.
Ils ouvrirent la porte.
Et là, ils virent une chose inimaginable. Une chose qu’il ne croyait réelle que dans les terres lointaines du nord. Là, au beau milieu de la chambre, reposait le corps d’une jeune femme, les intestins, ainsi que tout le reste, « flottant » sur la moquette tâchée de sang. Son sang, celui de la femme dont ils ignoraient la raison de sa mort. Mais ce n’était pas tout : celui qui avait fait ça, s’était servi du sang de la jeune femme pour « peindre » le sol d’une grande faucheuse rouge.
Et la femme reposait sur cette image à la fois belle, et terrifiante.

Fin du Chp.27
Suite au Chp.28…
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:50

Chapitre 28

Les deux enfants étaient effrayés par ce spectacle horrible qui s’offrait devant eux, au beau milieu de la chambre n°13. Mais ce qui attirait plus le regard des garçons, ce n’était pas le corps de la jeune femme, non, mais plutôt l’image d’une faucheuse peinte en sang.
« Aah… aaaah ! » souffla Krosia.
« Qu… qu’est-ce que c’est ? ! » chuchota Aurion.
« Je sais pas, aaaah merde ! C’est dégueulasse ! Qui a pu faire une chose pareille ! »
« Tu n’as aucune idée ? ! »
« Ben, tout ce que je connais, c’est ce signe : cette faucheuse. C’est le symbole des Tueurs. »
« Les Tueurs ? » bafouilla Aurion.
« Oui. Personne ne sait combien ils sont en tout. Peut-être une dizaine. Ce qu’ils font, ils tuent tout ceux qui se placent sur leur chemin. On dit d’eux qu’ils sont les plus grands tueurs du monde. »
« Aaah, mais pourquoi ils font ça ? Ils sont cons ou quoi ? Tuer ceux qui se placent sur leur chemin ! Aaah, si j’le tiens, celui qui a fait ça, je … je le défoncerai ! »
« Impossible. En tout cas, pour l’instant. On n’est pas assez forts ! »
« Tu rigoles ? On a reçu l’entraînement de maître Kao ! »
« Ouais, mais seulement pendant un an ! Ok, maintenant, on est assez balèze, mais on ne vaut rien face à eux ! J’te l’ai dit : ils sont les plus grands tueurs du monde ! On ne peut pas les affronter avec notre niveau ! »
« Ok, mais qu’est-ce qu’on fait, nous, maintenant ? ! On prévient l’aubergiste ? »
« T’es fou ! On ne va pas se faire emprisonner alors qu’on a rien fait ! »
« Ben, justement, si on dit qu’on a rien fait, ils ne nous arrêteront pas ! »
« T’es vraiment bête, toi ! Réfléchis deux secondes : tu es un garde. Tu entres dans cette chambre et tu vois deux gosses devant le corps déchiqueté d’une jeune femme ! »
« Ah, ouais. Mais alors, on fait quoi ? On va pas rester planter là ! C’est trop risqué ! »
« Hm, je crois qu’on va opter pour ton idée : dormir sur les bancs. »
« Ouais, mais y a un problème : on a payé notre chambre ! »
« Bah, pas grave, il nous reste 170 po ! »
Silencieusement, ils passèrent par la fenêtre puis sautèrent dans la rue. Dehors, il faisait nuit noire. Personne, pas même un chat. Ce qui donnait l’impression que cette ville n’était pas abandonnée, c’était les quelques lampadaires qui éclairaient les rues étroites de Kovo. Les deux garçons cherchèrent alors un endroit tranquille où ils pourraient enfin se reposer, bien qu’ils n’avaient pas vraiment d’autre choix que les bancs : dans ce quartier, il n’y avait qu’une seule auberge. Et celle-ci ne risquait plus d’être beaucoup fréquentée, vu ce qui venait de s’y passer.
Enfin, ils trouvèrent un petit parc. Ils y entrèrent, bien que ce fut interdit la nuit, puis s’assirent sur les bancs. Alors qu’ils se couchaient, un ronflement vint les perturber. Ils se tournèrent vers celui-ci. C’était un mendiant qui dormait tranquillement sur son banc. En entendant les deux garçons, le mendiant se réveilla. Il bâilla.
« Hoow ! Hum, salut les gosses ! Qu’est-ce qui vous amène ici ? Vous devriez être chez vos parents en train de dormir. C’est dangereux ici, la nuit. Faites gaffe, quand même ! »
Sur ces paroles, il se rendormit. Et les ronflements continuèrent.
« Pour qui il se prend, lui, pour nous donner des conseils ! Je suis sûr qu’on s’en sort mieux que lui en combat ! Raah, et ses ronflements sont chiants ! » râla Aurion.
Et, à leur tour, les deux « gosses » s’endormirent.

[…]

« Ouais, vas-y, tue-le ! OUAIS ! !! »
Les deux garçons se réveillèrent en sursaut.
« Aaah, qui veut nous tuer ? ! » cria Aurion.
Le mendiant dormait toujours.
Aurion et Krosia tournèrent la tête vers les cris : à cinquante mètres d’eux, dans ce parc, il y avait une petite arène de 5 mètres de diamètre. Les spectateurs hurlaient aux combattants de s’entretuer, pendant que ceux-ci faisaient tout leur possible pour offrir le meilleur spectacle.
Curieux, les deux enfants allèrent voir.

« Hé, salut les gars ! » dit joyeusement un homme coiffé d’une crête rouge. « C’est quoi vot’ problème ? Vous voulez regarder ou combattre ? »
« Heu, salut, c’est gratuit de regarder ? Et pour combattre, qu’est-ce qu’on gagne ? » demanda Krosia.
« Pour regarder, oui, c’est gratuit. Mais pour combattre, tu payes 5 po pour l’inscription d’un combat, et si tu gagnes, tu peux empocher jusqu’à 150 po ! »
« Whoaw, on peut jouer ? »
« Jouer ? Hahaha, petit, ne prends pas ça pour un vulgaire jeu ! Nous sommes le Gang des Poings de Fer, ceux qui n’ont pas peur de se battre pour gagner leur vie ! Ouais ! Allez, tentez votre chance ! »
Discrètement, Krosia chuchota à l’oreille d’Aurion.
« Qu’est-ce que tu en penses ? On pourrait se servir des techniques de maître Kao ! Et ça nous fera un peu d’argent ! »
« Ouais, ils ne vont pas être déçu de nous ! » s’exclama Aurion avec un léger sourire.
Krosia se retourna vers l’homme à la crête rouge.
« Heu, bon, c’est d’accord on veut bien combattre ! »
« Super ! Le match va bientôt se finir, allez, donnez moi 10 po pour vos deux inscriptions ! »
Sans poser plus de questions, Krosia donna l’or.
« Merci, p’tit gars ! Va dans l’arène ! »
Heureux de pouvoir se faire un peu d’argent, Krosia couru vers le cercle de terre qui servait d’arène.
L’homme à la crête rouge parla.
« Bien, nous avons un combattant ! Qui veut l’affronter ? »
Voyant le jeune garçon, tout le monde se précipita sur l’homme à la crête rouge afin de lui donner 5 po.
« Holà, holà, du calme ! Toi, tu as payé le premier ! Vas-y, monte ! »
Un homme énorme, barbu, avec une grosse voix grave, grimpa dans l’arène.
« Bon, je vais expliquer les règles du combat pour les p’tits nouveaux : il suffit de faire sortir votre adversaire de l’arène, par n’importe quel moyen ! Attention, pas le droit aux armes, ni à la magie ! ... C’est partit ! »
Sans hésiter une seule seconde, Krosia bondit sur l’énorme homme lent et le frappa au visage, puis au ventre de toutes ses forces. Son adversaire fut projeté, mais qu’à un mètre seulement.
« T’as de la force pour ton jeune âge, morveux ! Mais je vais te faire regretter de t’être mesuré à un membre des Poings de Fer ! »
Sur ce, l’énorme adversaire de Krosia braqua son lourd poing droit, prit son élan et frappa. Malgré son poids imposant, il fallait avouer que son coup était rapide. Mais pas assez pour toucher un enfant comme Krosia. Celui-ci glissa sous les jambes de son ennemi, se releva, sauta, puis donna un violent coup de pied dans son dos. Cette fois-ci, le gros homme à 3 mètres : il était tout près du bord de l’arène ! Krosia décida d’en finir, pressé d’empocher l’argent. Il couru et, profitant que l’homme était encore à terre, utilisa un violent coup de pied à la façon « maître Kao ». L’homme fut projeté hors de l’arène.
« Whooaaw ! Quelle puissance venant d’un si jeune garçon ! Bien joué petit ! Tiens, voici ta récompense : 40 po ! »
« Quoi ? ! Seulement ? ! »
« Heu, oui, mais il faut dire que tu t’es battu contre le moins fort des membres du Gang ! Allez, quitte l’arène ! »
Krosia prit les pièces d’or, et laissa sa place.
« Alors qui veut combattre ? »
« MOI ! » cria Aurion.
« Hein ? Encore un jeune ! Ok, monte petit ! Qui veut l’affronter ? »
Cette fois-ci, les membres mirent plus de temps à s’inscrire pour le combat.
Mais un homme s’avança. Non, ce n’était pas un homme. C’était un garçon de l’âge d’Aurion, mais beaucoup plus imposant.
« Quoi ? Lui ? ! » s’exclama Aurion.
« Eh oui, c’est moi Aurion. Tu te rappelles de moi ? »
« Evidemment ! Comme j’pourrais oublier un crétin comme toi ! »
Krosia aussi venait de le reconnaître : ce jeune garçon était celui qu’il avait menacé de tuer au village d’Aurion. Maintenant, il s’en rappelait. Et Aurion aussi. Surtout Aurion.
< « Alors ? Toujours pas de papa ? Hahaha, venez les gars, on s’en va ! »… Cette fois-ci, c’est moi, et non Krosia, qui vais te tuer ! ...>

Fin du Chp.28
Suite au Chp.29…
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:52

Chapitre 29

Les deux jeunes adversaires se placèrent face à face, prêt pour le combat. Aurion ne savait pas si son adversaire avait fait des progrès en combat à mains nues. Tout ce qu’il se rappelait, c’était ce jour, le jour où Aurion avait rencontré Krosia. Ce jour qui avait changé sa vie, car, pour la première fois, Aurion avait quitté son village natal, pour la première fois, il en était vraiment sortit. Et il n’était pas près de rentrer.

« Bien, si personne n’a d’objection, le combat peut commencer ! C’est partit ! »

Aurion se rappela des paroles de maître Kao.
< « Les techniques ancestrales, bien que leur effets soit impressionnant, ne font pas partie de la magie… » >
Il exécuta donc la formule du Loup Nocturne.
Soudain, au-dessus de sa tête, apparut un cercle noir, brumeux. Un énorme loup noir en sortit pour se placer entre Aurion et son adversaire.
« Hé là, pas de magie ! » cria l’homme à la crête.
« …. Hum, attendez, ce n’en est pas. Non, il ne s’agit pas de magie ! C’est une technique ancestrale ! Il a le droit ! »
« Hm, bon ok. »
Le jeune ennemi d’Aurion parut effrayé. Puis, il se ressaisit.
< Peuh, ce doit être une illusion, oui, un sort d’illusion ! ...>
Le garçon bondit alors sur Aurion, espérant « traverser » cette illusion comme si elle était transparente. Mais il fut surpris de s’écraser contre le lourd corps de l’animal. Celui-ci montra les crocs. Ses yeux devinrent rouges sang.
« Ah…aaah ! » cria le garçon.
« ATTAQUE ! » ordonna Aurion.
« Non, nooon ! » supplia son ennemi.
Aurion retint son loup par la crinière.
« Tu as peur ? »
« Peuh, n’importe quoi ! C’est juste que… »
Et il en profita de faire semblant de chercher une excuse pour donner un uppercut dans la mâchoire du loup.
Les crocs de celui-ci devinrent encore plus effrayants. De la bave coulait sur le front de sa future proie.
« Ah, oui, j’ai peur, j’abandonne ! Arrête ton loup ! » implora-t-il.
Aurion fit ce qu’il dit. Il ordonna à son loup de repartir dans « l’autre monde ». Ce qu’il fit. Puis Aurion en profita que son ennemi soit à terre, allongé, pleurnichant, pour lui donner un coup de pied impressionnant dans les côtes. Le garçon fut projeté hors de l’arène.
< Eh bien, ça n’a pas duré longtemps ! >
« Fin du match ! » cria l’arbitre.
Comme lui demanda l’arbitre, Aurion s’approcha de lui.
« Tiens, mon p’tit ! » lui dit-il en lui tendant 20 po.
« Heu, merci ! » dit-il en s’éloignant.
Il alla retrouver Aurion.
« Alors ? Comment c’était ? »
« Ouais, pas mal, t’as su utiliser la technique de maître Kao ! T’as dû t’entraîner ! »
« Bah en fait, j’l’ai juste apprise par cœur. Ensuite, il me suffisait de bien placer ma main et de réciter ce que j’avais appris. Facile ! »
« Ouais… Hé ! »
« Quoi ? Y a quelque chose qui va pas ? ! »
« Non, j’viens de penser à un truc : on a 220 po ! Super, on va pouvoir se payer pleins de trucs ! »
« Génial ! Mais, heu… quoi comme « trucs » ? »
« Ben, comme à Mirari, de l’équipement ! »
« Hein ? ! Mais on en a déjà ! »
« Bah ouais, mais là, on va pouvoir s’en acheter un meilleur ! Imagine : des shurikens d’argent ! Des armes surpuissantes ! »
« Mais on est dans un vieux village pourri ! Y a rien, ici ! »
« T’inquiète pas, on verra bien chez le forgeron ! »
« Il est fermé à cette heure-là. »
« Normal, on est au milieu de la nuit ! On va dormir et quand on se réveillera, on ira directement chez le forgeron. »
Puis, malgré les cris continus des membres du Gang, les deux garçons réussirent à s’endormirent.

[…]

« Debout, Aurion, c’est l’heure. »
« Zzzz… »
« AURION ! »
« Hein ? ! Heu, quoi ? ! »
« Allez, debout, le forgeron va bientôt ouvrir ! »
« Oh, c’est bon, on est que le matin, laisse moi dormi… zzz… »
« REVEILLE-TOI ! »
« Roooh, t’es chiant ce matin ! Il ferme que ce soir, ton forgeron, on a le temps ! Tiens, d’ailleurs, il est quelle heure ? »
« Onze heures du mat’. »
« QUOI ? Mais t’aurais pu me réveiller avant ! »
« … Bon, habille-toi, on y va ! »
Lentement, Aurion enfila ses habits, prenant le temps de se réveiller. Après avoir enfiler sa petite armure, ils partirent.
Sur le chemin, Krosia sortit sa carte de sa poche.
« Bon, on est là, et on doit aller… là ! Bon, on tourne à gauche ! »
Suivant les indications de son ami, Aurion et lui arrivèrent chez le forgeron.

Cling !

« Argh, encore des gosses ! Dégagez, je fais pas « tailles enfants », chez moi, c’est que « adulte » alors, partez ! En plus ce que je vends est hors de prix, à cause de la bonne qualité ! »
« Oh, pardon, on ne savait pas que vous ne faisiez pas « enfants ». Heu, comment ça « encore » ? Y a eu d’autres enfants avant nous, ici ? » demanda Krosia, étonné.
« Bien sûr ! Des gosses, ils étaient 4, jeunes comme vous, des petits vauriens qui n’avaient même pas de quoi s’acheter quelque chose ! Comme vous, j’vous dit ! »
« Ah non, nous on a 220 po, quand même ! » répliqua Aurion.
« Haha ! Désolé, mais chez moi, le minimum de prix dans mes articles, c’est 400 po. »
« Bon, bah, on s’casse ! » lança Krosia, énervé.
Alors qu’ils commencèrent à franchir la porte, Aurion se retourna.
« Hé, m’sieur ! »
« Quoi, encore ? ! »
« Peut-être que vous ne faites pas tailles enfants dans vos protections, mais pour vos armes, ça devrait aller, vu qu’il n’y a pas de taille. Les armes, tout le monde peut en avoir. »
« Oui, c’est vrai, mais mes armes sont encore plus chères que mes protections ! Le premier prix de mes armes est 600 po. Allez, maintenant au revoir ! »
« Quoi ? ! Mes qu’est-ce qu’il a de spécial, cet équipement, pour être aussi cher ? ! »
« Un seul mot : qua-li-té ! La qualité, vous connaissez ? Par exemple, ma meilleure épée, c’est une lame de cristal, elle coûte 22.000 po. Mais malgré son prix un peu cher, elle peut trancher n’importe quoi ! Je n’en ai vendu qu’une comme celle-là ! Et le gars qui me l’a acheté est revenu ici pour me remercier d’avoir fabriqué une lame de si bonne qualité ! Il m’a dit qu’il avait tué un dragon noir en deux coups ! Vous vous rendez compte ? ! Hum, bon, maintenant, disparaissez ! »
« Hm, bon ok, on s’en va ! Pas besoin de crier ! »
Et, déçus, ils sortirent.
Dehors, juste devant l’entrée, se tenait un homme au crâne rasé.
« Alors comme ça, les jeunes, vous avez 220 po ? Héhé, il faut faire gaffe à Kovo, faut pas parler de son fric à voix haute, ici ! Héhé, allez, donnez-moi votre or ! »
« Ce n’est pas beau d’écouter aux portes. » répondit Krosia.
« Ferme-la, et donne-moi ton or ! »
Le voleur sortit son sabre.

Fin du Chp.29
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:52

Chapitre 30

Le voleur dégaina son sabre.
Krosia et Aurion l’imitèrent.
Mais ils furent surpris de voir le voleur dégainer un deuxième sabre. Il était maintenant prêt à parer deux attaques venant de deux points différents. Aurion et Krosia se regardèrent : ils ne savaient pas quoi faire.
« Alors les jeunes, soit vous me donnez tout de suite votre or et on oubli ce malentendu ou soit vous tentez de me résister et vous mourrez, sans aucun doute. »
« Tu crois quand même pas que tu vas gagner ce combat alors que nous sommes deux, non ? »
« Même si vous étiez trois, je vous battrais. Je suis un des meilleurs d’Albion dans le maniement du sabre. Alors vous avez intérêts à me filer votre or sans discuter. Allez, grouillez-vous, j’ai pas de temps à perdre ! »
Les deux garçons se regardèrent à nouveau : et si ce que disait cet homme était vrai ? Et s’il était vraiment un des meilleurs d’Albion dans le maniement du sabre ?
« Heu, mais nous, on est deux ! »
« Et alors ? J’ai bien deux sabres, non ? »
« Oui, mais à nous deux on aura plus de chances de te toucher : par exemple si j’attaque par devant et lui par derrière, comment tu vas faire ? Un de nous deux te touchera obligatoirement ! »
« Hum, j’ai des yeux derrière la tête. »
Le voleur tapa doucement la poche de son pantalon de son poing. Une petite créature en sortit, puis elle grimpa rapidement sur le bras de l’homme pour venir se poser sur son épaule.
« Je vous présente mon ami. Il s’appelle Myok. Cette petite créature m’est fortement utile pendant un combat : elle m’avertie lorsqu’un adversaire vient m’attaquer dans le dos. N’est-ce pas merveilleux ? »
« Oui, oui, super, et si on attaque d’abord ta créature… »
« Elle s’appelle Myok ! » s’énerva l’homme.
« Heu, pardon. Donc, si on attaquait Myok et qu’elle venait à mourir, comment ferez-vous ? »
« Si vous attaquez Myok, je m’énerverai et vous tuerai sans pitié. Une fois mort, je vous arracherai le cœur à mains nues. »
« Bon, assez discuté, tu te bars ou tu te bats. Décide-toi. » lâcha Aurion, impatient.
« Mais depuis le début, je sais ce que je veux faire. »
« Tu… tu veux te battre ? »
« Bien sûr ! Allez, on y va ! Si vous n’y voyez pas d’objection. »
« Heu, non non, ça va aller ! »
Aurion et Krosia partirent dans deux directions différentes, afin de tromper leur ennemi. L’un partit à gauche, tandis que l’autre bondit à droite.
Soudain, les deux enfants furent projetés contre le mur de chez le forgeron. Ils avaient ressentit un souffle terrible qui les avait propulsé au loin. A demi assommés, ils se relevèrent. Puis ils tournèrent la tête vers ce souffle surpuissant. Debout, devant eux, se tenait un homme aux longs cheveux de couleur argentés, il portait un habit bleu nuit. Ses deux mains étaient braquées là où les deux garçons s’étaient trouvés juste avant le souffle. L’auteur de ce souffle était, sans aucun doute, cet homme mystérieux.
« Jarrok, que fais-tu ? Tu oses t’en prendre à de si jeunes enfants ? Soit tu es lâche, soit il y a une raison. »
« Heu, attend Kujian, je vais t’expliquer… »
« Ne prononce pas mon nom devant eux, imbécile ! »
« Ah, heu, pardon, vraiment, je suis désolé… Alors, en fait, j’ai attaqué ces gosses, parce que, heu… ils avaient beaucoup d’argent sur eux et… »
« Combien ? »
« Heu, 220 po. Hum… »
« Tu attaques des enfants pour une si petite somme ? … Donc, tu es un lâche. Et tu sais très bien que je déteste ça. Enfin, bref, assez perdu de temps, on a un problème, il faut quitter la ville. »
« Ah ? Qu’est-ce qui s’est passé ? »
« C’est Yodila. Elle a encore tué quelqu’un et laissé son corps sur le sol. »
« Mais elle est bête, on va se faire choper ! »
« Le problème, c’est que c’était dans une chambre d’auberge. C’est un endroit public. N’importe qui a pu le voir. »
« Et elle a aussi fait la… »
« Oui, pour la faire, elle s’est servie du sang de sa victime. Bon, on devrait arrêter de parler de ça devant de jeunes mômes. Viens, on fait nos bagages, et on s’en va. »
Calmement, les deux hommes s’en allèrent. Bientôt on ne les aperçut plus.

« Whooaw ! Quelle tension ! J’avais jamais ressenti ça ! »
« Ouais, moi non plus ! On devrait faire plus gaffe à qui on s’attaque. On allait se faire tuer ! »
« Et je crois qu’on a enfin trouvé celui qui a fait ce massacre dans la chambre n°13 ! Apparemment, elle s’appelle Yodila. »
« Ouais, mais mieux vaut ne pas s’en occuper ! Tu as ressenti cette énergie que dégageaient ces deux personnes ? »
« Oui, c’était absolument… terrifiant ! Heureusement que cet homme… Kujian, est arrivé, sinon on se serait fait défoncer par l’homme aux sabres ! »
Tout deux étaient assit à une table de la taverne. Ils discutaient de ce qu’ils avaient vécu, auparavant, dans l’après-midi. Le tavernier s’approcha d’eux.
« Oh, les jeunes, c’est pas que j’veux vous chasser, mais il est 20 heures ! Va falloir partir, faut que j’aille me coucher, moi, demain, j’me lève tôt ! Allez, finissez vos verres et partez. »
« Ok ! »
Rapidement, ils finirent leur verres puis quittèrent la taverne. Dehors, le soleil se couchait, les gens rentraient chez eux. Puis, à son tour, la ville s’endormie.

« Bon, on va à l’auberge, on a 220 po ! Mais cette fois-ci, on choisit une autre chambre que la 13. »

Ils coururent à l’auberge. Quand ils arrivèrent, ils furent surpris de voir d’énormes planches barrer l’accès à la porte d’entrée. Sur le seuil de la porte était assit l’aubergiste, le visage dans les mains, pleurant. Les deux garçons s’en approchèrent lentement.
« Hé, m’sieur ! Ca va pas ? »
« Quoi ? Oh mais si ça va, tout va pour le mieux ! Mon auberge a été fermée pour meurtre ! On raconte partout que c’est moi qui aurais tué cette femme, Laïa, mais c’est pas moi, je l’jure ! Alors, j’ai perdu de la clientèle, beaucoup de clientèle ! En fait j’ai perdu toute ma clientèle ! !! »
Puis il remit sa tête dans ses mains et continua de pleurer. Les deux enfants eurent pitié.
« Heu, si ça peut vous consoler, je sais peut-être qui a tué cette femme. »
« Peuh, j’m’en fous, maintenant, vu que j’ai plus d’auberge ! Mon auberge, c’était ma vie ! J’y restais 24h/24, 7 jours sur 7, à m’occuper de cette satanée clientèle ! Si je tiens celui qui a fait ça, je le… heu, vous m’avez dit quoi ? ! Vous connaissez celui qui a fait ça ? ! Dites le moi, dites le moi ! » cria l’aubergiste.
« Heu, non, en fait, j’ai oublié ! »
« Ah. Hum, excusez-moi, je ne sais plus ce que je dis ! »
Puis il pleura.
Etonné de cette soudaine réaction, Aurion demanda à Krosia pourquoi il avait refusé de dire à l’aubergiste celui qui avait ruiné sa vie. Krosia s’approcha de lui, et chuchota.
« Ecoute, à mon avis, celle qui a fait ça doit être vraiment très forte ! Je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine qu’elle doit être au moins aussi forte que le gars aux sabres ! Donc, si l’aubergiste s’attaque à elle, j’te laisse imaginer la scène… »
Aurion et Krosia, lentement, sans faire le moindre bruit, s’en allèrent vers le parc où ils avaient dormi la veille.
Ils marchèrent donc pendant plus de 10 minutes lorsque, passant devant des bâtiments en ruine, ils ente dirent un cri horrible.

« Myoooook ! Pourquoi vous avez fait ça ! Pourquoi ? ! Espèce d’enfoirés ! »
Il y eu un bruit métallique, puis soudain, plus rien.

Fin du Chp.30
Suite au Chp.31…
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:54

Chapitre 31

L’homme qui venait d’hurler était, sans aucun doute, celui qui avait menacé les deux enfants de les tuer. L’homme aux sabres, comme ils l’appelaient. Mais Aurion et Krosia, qui passaient par là à ce moment, alors qu’ils allaient au parc, avaient surpris cette scène. Ou plutôt, ils l’avaient entendu. Car les ruines où s’était déroulée cette scène étaient sombres et humides. Donc il fut impossible pour les deux garçons de savoir ce qui s’y déroulait. Tout ce qu’ils pouvaient penser, c’est que quelqu’un avait fait du mal à la créature de cet homme, cette créature nommée Myok. C’était tout ce qu’ils pouvaient penser. Bien que curieux, leur peur de se faire tuer les domina et ils décidèrent donc de ne pas s’aventurer dans ces ruines, ils préférèrent continuer leur chemin vers le parc où ils avaient prévu d’y dormir.

Dans le parc, ils rencontrèrent, comme la veille, ce mendiant qui avait pour habitude de passer la nuit allongé sur un banc. Et vu que le soleil était couché, il y avait aussi le Gang des Poings de Fer. Mais cette fois-ci, les deux jeunes ne voulurent pas s’y aventurer. Ce n’était pas qu’ils avaient peur de se faire battre et donc de perdre leur argent, non, c’était plutôt qu’ils n’avaient pas très envie d’y participer. Ils décidèrent donc de se reposer sur le banc voisin du mendiant. Et, épuisés, ils n’eurent aucun mal à trouver le sommeil.

[…]

« Hé, le clodo, allez, debout ! Viens tenter ta chance ! »
Ce cri réveilla les deux enfants. Ils commençaient à haïr ce gang qui les réveillait chaque nuit. Ils levèrent la tête : le mendiant était assit sur son banc, et agitait négativement la tête.
« Non, non ! Hors de question ! Ca fait trop longtemps que j’ai pas pratiqué l’art du combat ! J’suis désolé, mais c’est non ! »
« Allez, viens, si tu gagnes, tu vas te faire plein de fric ! »
« J’ai dit non ! » gueula le mendiant, qui commençait à s’impatienter. « Et laissez-moi dormir, j’suis crevé ! »
Un des membres du gang s’approcha du banc où reposait le mendiant.
« Oh, allez, fallait pas t’énerver ! C’était pour rire ! Mais t’es sûr que tu veux pas tenter ta chance ? Tu vas voir, c’est marrant ! »
« Dégagez de là, vous me faites ch… »
BLAM !
L’homme du gang qui s’était approché du mendiant venait de le frapper d’un violent coup de bâton. Le pauvre homme s’écroula par terre, plié en deux.
« Tu ne me parles plus comme ça, crétin ! J’ai aucun ordre à recevoir de toi, compris ? »
Le mendiant se releva péniblement.
« Tu refais ça, tu es mort ! » menaça-t-il.
BLAM !
« J’ai dit : je-n’ai-aucun-ordre-à-recevoir-de-toi ! !! » criait l’homme du gang.
Le mendiant se releva une nouvelle fois. Lorsqu’il leva la tête, ses yeux étaient d’un rouge sang. Il était entré dans une rage immense. Puis ses muscles devinrent de plus en plus gros, les veines devenaient plus visibles. Une sorte d’aura rougeâtre l’entourait.
Et, d’un simple geste de la main, comme pour chasser une mouche, il envoya le membre du gang s’écraser contre le mur. On pu facilement entendre le bruit de craquements d’os dans son dos. De son côté, le mendiant, étant devenu surpuissant, en profitait pour attaquer tous les membres du gang qui, chaque nuit, l’empêchaient de dormir tranquillement.
Aurion et Krosia, eux, étaient très étonnés quant à la force nouvelle du mendiant. Ils ne l’auraient jamais cru : un homme auparavant si faible d’apparence, qui pouvait maintenant écraser tous les membres d’un gang.

Satisfait de son massacre, le mendiant revint vers son banc, s’y allongea, puis s’endormit. Les deux enfants ne bougèrent pas, examinant chaque corps du gang. Ils n’étaient pas morts, mais n’arrivaient pas à se relever. Tous gémissaient, la figure sanglante. Aurion et Krosia ne songèrent pas à rester plus longtemps ici. Ils quittèrent rapidement ce parc.

Ayant dormit, ils n’étaient plus fatigués, mais au contraire, se sentaient en pleine forme. Ils ne savaient pas pourquoi, mais ils avaient envie de se battre : le massacre du mendiant les avait mit « en appétit ». Et comme ils ne savaient pas où aller, ils marchèrent n’importe où, discutant de la scène à laquelle ils avaient assisté dans le parc.

« Pff, j’ai plus d’idée, on fait quoi ? » soupira Aurion.
« Moi non plus, aucune idée… Et si on changeait de quartier ? On a qu’à aller dans le quartier des guildes ! Ca à l’air marrant ! »
« Heu, ouais, mais c’est quoi des guildes ? » questionna Aurion.
« T’es jamais sortis de ton village avant, hein ? Hum, des guildes, c’est des groupes qui de gens spécialisés dans quelque chose. Et ces gens font des quêtes que leur donne le maître de la guilde contre de l’argent. Il y a plusieurs guildes : la guilde des mages, celle des guerriers, ect. Et les quêtes sont évidemment en rapport avec la fonction de la guilde. »
« Super, on va pouvoir se faire plein de fric ! »
« Hé ho, du calme, de toute façon, je sais même pas si on est apte à entrer dans une guilde… »
« Hein ? Et pourquoi ? »
« Certaines guildes n’acceptent pas les enfants. Ils les croient « trop faibles », ou quelque chose comme ça. »
« Pas grave, on trouvera bien un moyen d’entrer dans une guilde. Et toutes les guildes ne sont pas anti-enfants ! »
« Ouais, heureusement ! Bon, bah puisqu’on a plus rien à faire ici, direction le quartier de la guilde ! »
Et, à l’aide de leur carte, ils trouvèrent facilement les cabines de transport par où ils étaient venus, auparavant.
En y arrivant, ils virent le corps du petit homme qui s’occupait des cabines, sur le sol, le ventre ouvert, trempé de son propre sang.
Et, autour de lui, était marquée cette image de la Faucheuse.

Fin du Chp.31
Suite au Chp.32…
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:54

Chapitre 32

Le corps du petit homme chauve était couvert de sang. L’affreuse image de la Faucheuse l’entourait. Aurion et Krosia ne savait plus quoi penser de ces crimes. Ils imaginaient ces tueurs en train d’ouvrir le ventre de leur victime. Et ils pensaient toujours à cet homme, Kujian, qui était certainement le cerveau du groupe.
Krosia enjamba le corps du petit homme puis s’installa dans une cabine où était inscrit « Direction : Quartier des Guildes. » sur un petit écriteau de fer. Aurion y entra à son tour puis enclencha le petit levier servant à faire marcher cette cabine. La vapeur les entoura, puis la cabine fila encore plus haut dans les arbres.

Clac !

Elle se stoppa. Les portes s’ouvrirent, libérant les deux jeunes garçons.
Ici, la nuit, Kovo paraissait moins endormit. Quelques personnes, malgré l’heure tardive, continuaient de marcher dans les rues. La plupart de ces personnes était étrange : ils portaient tous une petite torche et marchaient, doucement, courbé, sans faire le moindre bruit, comme pour ne pas éveiller les soupçons. Ils se faufilaient rapidement dans les ruelles sombres et humides, puis disparaissaient pour le restant de la nuit.
Et malgré cette ambiance de « hors-la-loi », il y avait quelques gardes. Mais la plupart d’entre eux somnolait, ne faisant pas attention à ce qui pouvait se passer dans ce quartier. Même des enfants marchaient dans les rues à cette heure-là. L’un d’eux portait même un couteau dans la main.
Soudain, au coin d’une rue, apparue la foule, suivant un guide. Ce guide parlait doucement, indiquait le nom des rues, leur significations, ect. Les deux garçons s’en approchèrent.
« Hum, bonsoir monsieur. »
« Chut, parlez moins fort ! Vous allez réveiller les gardes ! »
« Et alors ? Ils doivent faire régner la loi, non ? Alors pourquoi ils dorment ? »
« Mais taisez-vous ! Ici, tout le monde n’aime pas les gardes ! Ils pourrissent ce quartier avec leurs lois à la con ! Ici, tout le monde vient pour la liberté ! Ici, on peut faire ce qu’on veut, jusqu’à ce que les gardes se réveillent et reprennent leur travail ! Alors taisez-vous ! Des tas de voleurs traînent dans les rues à cette heure-là ! Et s’ils se font prendre à cause de votre grande voix, ils feront tout pour vous éliminer ! Même moi, je prends mes précautions ! Alors chut ! »
« Heu, ok. Mais on voudrait savoir : vous vendez des cartes du quartier ? »
« Ah, des nouveaux. Faites gaffe, on n’aime pas ça dans le coin ! Si on apprend que vous êtes nouveaux, sans protection, ils en profiteront pour s’en prendre à vous ! »
« Comment ça « sans protection » ? Vous insinuez qu’on ne sait pas se battre ? »
« Non, non, je n’ai pas dit ça, c’est juste qu’ici, si vous n’avez pas de protection, vous risquez de vous faire voler votre or ! »
« Mais vous entendez quoi par « protection » ? »
« Il y a une guilde. Elle s’appelle « la guilde des protecteurs ». Ses membres ont pour but de protéger ceux qui les paient. Moi-même je suis sous leur protection ! Personne n’ose sortir sans leur aide ! »
« Ah, je vois, mais nous, on sait se défendre. »
« Je n’en doute pas, mais faites tout de même gaffe ! »
« …Alors ? Vous avez des cartes du quartier ? On ne s’y retrouvera pas, sans ça. »
« Tenez, c’est 10 po la carte. Vous en voulez combien ? »
« Une seule suffira, merci. Ah, au fait, j’ai une question : comment ça se fait que les gardes dorment ? Ils devraient faire leur travail, non ? Et si tout le monde est gêné par les gardes, pourquoi ils ne les tuent pas ? »
« Héhé, ils y ont pensé ! Les gardes sont sans cesse endormit car c’est une technique qu’ont presque tous les voleurs ! C’est le sort « ronflement », ça leur permet d’endormir leur cible par simple regard ! Ils s’en servent quasiment tout le temps ! »
« Et quand les gardes se réveillent, ils ne se souviennent de rien ? »
« Eh non, c’est un avantage de cette technique : l’amnésie ! Grâce à ça, la liberté est garantie ! »
« Et personne n’est contre tout ça ? Pas même le chef des gardes ? Il n’est pas étonné de voir ses hommes constamment endormit ? »
« Si, il aimerait bien agir, mais il a trop peur ! Vous savez, on n’aime pas les gardes ici ! Alors encore moins leur chef ! S’il se présente, il se fera tuer à coup sûr ! Vous ne pouvez pas imaginer combien d’hommes sont contre lui ! »
« Hum, je vois. Merci et au revoir ! »
« C’est ça, salut ! »
Puis le guide, suivit de la foule, reprit sa visite.

Aurion et Krosia étaient étonné du système de vie de ce quartier. Ils imaginaient le nombre de meurtres, de vols. Personne n’aimerait habiter là. Aurion songeait à payer les Protecteurs pour plus de sécurité, mais Krosia refusa : cela devait coûter une fortune !
« On ne s’éloigne pas l’un de l’autre, on se protège nous-même et ça devrait aller. Pas besoin de dépenser une fortune alors que si ça se trouve, on ne va même pas rester une journée ! »
Ils marchaient n’importe où, ils ne faisaient pas attention où ils allaient, ils s’en fichaient. Mais se sentant rapidement perdus, Krosia sortit la carte.
« Ah, on est tout près d’une guilde ! »
« Laquelle ? »
« …C’est la guilde des Guérisseurs ! C’est marqué « Fonction des Guérisseurs : soigner des personnes quasi-gratuitement, faire des recherches sur la santé, trouver de nouvelles plantes, ect. » Mouais, ça m’a plutôt l’air d’un cour de science que d’une guilde ça ! »
« Ouais, ça me rappelle des mauvais souvenirs scolaires, on n’y va pas. »
« Sinon, à 50 mètres d’ici, il y a la guilde des guerriers et juste à côté, celle des mages ! Leur fonction : guilde des guerriers « protéger la ville contre des attaques ennemies, participer à une bataille, une guerre, afin de protéger leur territoire, ect. » et celle des mages « même fonction que celle des guerriers sauf qu’ils doivent aussi découvrir de nouveau sorts, s’y entraîner, ect. ». Ha, ha ! Pour moi, aucune hésitation, je prends celle des guerriers, vu qu’on ne connaît pas beaucoup de sorts et qu’on ne sait pas vraiment les manipuler ! T’en dis quoi ? »
« Ouais, en plus, grâce à l’entraînement de maître Kao, on va pouvoir faire nos preuves ! C’est sûr, ils vont nous accepter ! »
Et ils coururent donc 50 mètres en direction de cette guilde des guerriers. Mais ils n’avaient pas vraiment réfléchit : pourquoi y allaient-ils ? Pour l’argent ? Pour l’aventure ? L’entraînement ?
Lorsqu’ils arrivèrent en face de la porte d’entrée, un grand homme barbu le barra l’accès.
« Que voulez-vous ! » aboya-t-il.
« Salut, on voudrait entrer dans votre guilde ! Mais, heu… vous n’avez pas peur de réveiller les gardes, avec votre grosse voix ? » demanda Krosia.
« Alors comme ça, vous voulez faire partie des guerriers, hein ? Eh ben j’vais vous dire quelque chose : les guerriers, c’est l’élite des combattants, ceux qui remporte une guerre, et ce n’est pas un simple entraînement ! Ici, chaque jour on risque sa vie ! Alors ? Vous voulez toujours y entrer ? »
Aurion et Krosia se regardèrent, hésitant. Mais ils finirent par accepter.
« Très bien ! » s’exclama l’homme, leur libérant le passage. « Entrez là et parlez à l’homme qui s’appelle Askar ! C’est le chef, c’est à lui qu’il faut s’adresser pour faire partie des guerriers ! Allez-y ! »
Sans lui répondre, ils entrèrent d’un pas hésitant.

A l’intérieur, un homme énorme, portant deux lourdes haches les accueillit.
« Salut à vous les jeunes ! Alors, on veut entrer dans l’élite des combattants ? Ha ha, ça va pas être si facile, croyez-moi ! »
« Heu, bonjour ! » dirent poliment les deux jeunes garçons, de peur que cet homme s’énerve. « C’est vous Askar ? »
« Askar ? Ah non, c’est pas moi ! Moi, j’suis juste l’indicateur ! Donc, je vais vous indiquer où se trouve le bureau d’Askar, notre chef ! Montez ces escaliers, vous y trouverez une porte. Vous y entrez et vous êtes chez Askar ! Allez, bonne chance ! »
Les deux enfants montèrent les escaliers et trouvèrent en haut une seule porte de bois où était gravé « ASKAR ».
D’un pas encore plus hésitant qu’avant, ils entrèrent.

Fin du Chp.32
Suite au Chp.33…
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:55

Chapitre 33

Les deux garçons entrèrent d’un pas hésitant dans le bureau d’Askar, le chef de la Guilde des Guerriers. Askar était assit devant une liasse de papiers sur laquelle il griffonnait des écritures de divers langages. Aurion et Krosia s’approchèrent lentement du bureau. Askar n’avait pas entendu la porte lorsqu’elle s’était ouverte, mais il leva la tête quand il fut interrompu par de légers bruits de pas.
Son regard était pénétrant, ce qui obligea les deux enfants à baisser la tête quand l’homme les regardait. Il les salua et leur proposa de s’asseoir.
« Que voulez-vous ? »
Assez près de lui, ils purent facilement distinguer chacun de ses traits.
Askar avait des cheveux noirs et ébouriffés. Il avait une barbe mal rasée, et des yeux aussi noirs que ses cheveux. Malgré sa taille mince, personne ne pouvait dire qu’Askar n’était pas musclé. Il était habillé d’une cotte de maille fine, d’épaulières de bronze et d’un pantalon noir, protégé là aussi d’une couche de maille. Il portait de gros bracelets de la même couleur que ses épaulières, qui devaient le gêner pendant un combat.
Krosia lui expliqua leur venue, qu’ils voulaient entrer dans sa guilde, afin de gagner de l’or pour pouvoir continuer leur quête. Car Krosia y avait songé : si la description de l’archer que lui avait donné Aurion était réelle, cet archer devait être elfe. Et pour accéder aux terres elfes, il fallait forcément voyager en bateau, ce qui allait leur coûter très cher. Surtout pour un voyage aussi long et dangereux. Car les mers d’Albion regorgeaient d’horribles créatures.
« Alors comme ça, vous désirez entrer dans la Guilde des Guerriers ? Mais vous pensez bien que ça va être dur, même très dur, surtout pour de jeunes hommes comme vous. D’ailleurs, quel âge avez-vous ? »
« Nous avons tous les deux onze ans, monsieur. »
« Onze ans ? ! Whoaw, vous êtes vachement jeunes ! Et vous êtes certains de vouloir y entrer, dans ma guilde ? Parce qu’à chaque quête, on risque sa vie ! Vous le savez, hein ? »
« Oui, on s’en doute, mais nous avons vraiment besoin d’argent. »
« Et vous n’avez pas essayé la guilde des mages ? Là-bas, pas besoin de risquer sa vie, on ne pratique que la cueillette ! Ha, ha, ha ! » s’exclama Askar, se moquant de leur « rivaux ».
« Oui, sauf que nous ne contrôlons pas nos dons magiques. »
« Ah oui, ça c’est un problème. Bon, eh bien, venez, suivez-moi, nous allons dans la salle des épreuves ! »
Askar se leva, mit de côté sa montagne de papiers, et quitta son bureau, suivit des futures recrues.
Après avoir descendu deux grands escaliers, ils arrivèrent dans une vaste salle, éclairée de grosses bougies. Il y avait des présentoirs remplis d’armes. Epées, dagues, sabres, arcs, arbalètes, il y avait de tout. Plusieurs mannequins de bois étaient entreposés dans la pièce de façon régulière. Et, au fond de cette grande salle d’entraînement, il y avait une seconde porte, sur laquelle était gravé le chiffre « 2 ».
< Ce doit être la seconde salle d’épreuve.> pensa Krosia.
Askar se retourna vers eux.
« Bien ! Prenez chacun une arme et revenez ici. Je vous expliquerai les modalités de l’épreuve après. »
Impatient, les deux garçons se précipitèrent jusqu’aux présentoirs d’armes. Askar les rappela.
« Ah, au fait, vous n’avez droit qu’à des armes de corps à corps ! Pas de tir ! »
Aurion choisit un sabre fin et équilibré, tandis que Krosia prit un katana tout aussi maniable. Ils retournèrent auprès de leur entraîneur. Celui-ci cria « Hargorn ! ». Aussitôt, un autre homme entra dans la pièce, l’air affolé.
« O…oui, chef ? »
« Hargorn, ces deux petits veulent faire partie de la guilde. Alors, tu seras l’arbitre de lui et moi de l’autre ! »
« Très bien ! »
Hargorn s’approcha donc de Krosia.
« Heu, chef, c’est quoi les règles de l’épreuve ? » demanda timidement Hargorn.
« Deux secondes, je vais les expliquer. »
Il sortit de sa poche un petit parchemin.
« Alors, les règles de l’épreuve sont celles-ci : vous devez, à l’aide votre arme, faire le maximum de dommage à la cible en trente secondes. Pas bien compliqué, hein ? Alors commencez ! »
Aurion associa vitesse et force dans chacun de ses coups. Cela eut pour effet de séparer d’énormes copeaux du mannequin de bois. A peine les trente secondes écoulées, les deux garçons étaient épuisés. Ils n’avaient jamais fourni autant d’effort en si peu de temps, sauf peut-être pendant les entraînements de maître Kao.
Chacun des arbitres examina attentivement le mannequin de leur élève. Après une minute, ils firent leur mise au point.
« Alors Hargorn, ton point de vue sur l’état du pantin de ton élève ? »
« Eh bien, je n’ai jamais vu un pantin aussi amoché, surtout par un garçon de son âge. Bien joué, petit ! »
« Quant à moi, je suis tout aussi satisfait du résultat de mon élève. Je pense qu’ils sont tous deux apte à passer à la deuxième épreuve. »
Heureux d’entendre ces paroles, les jeunes combattants suivirent leur entraîneur respectif.
Askar poussa la porte numérotée « 2 ».

Gniii !

Devant se tenaient d’innombrables créatures tenues en cage.

Fin du Chp.33
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:56

Chapitre 34

La porte « 2 » s’ouvrit lentement, dévoilant d’innombrables créatures tenues en cage, certainement par mesures de sécurité. Derrière eux, Hargorn ferma la porte à clef. Aurion leva les yeux au plafond. Une fine ouverture laissait passer la lumière de la Lune. Ainsi, la pièce était baignée dans une douce lumière blanche.
« Bien, nous y voilà ! A mon avis, il est inutile de vous parler des règles, tellement elles sont simples : tuer le plus de créatures en un temps limité. Cette fois-ci, vous aurez droit à n’importe quelle arme, qu’elle soit de corps à corps ou de tir. »
« Pourquoi Hargorn a fermé la porte à clef ? »
« Ha, ha ! C’est simplement pour savoir quelle sera votre réaction lorsque vous ne pourrez pas fuir, pendant un combat. Pour voir votre niveau de courage, votre sang-froid. Bon, nous allons monter sur ce rebord de mur pour avoir une vue d’ensemble. Le temps est limité à deux minu… »
Mais il ne pu finir sa phrase : la douce lumière blanche s’effaçait peu à peu, comme si d’énormes nuages passaient par là. Tous levèrent les yeux en direction de ce phénomène étrange. Mais ce n’étaient pas de gros nuages, mais plutôt une sorte de gros bateau volant, quelque chose qui ressemblait à une énorme barque, avec, sur les côtés, deux grandes voiles qui faisaient penser à des ailes.
« Mais qu’est-ce que c’est que ça ! » cria Askar.
Puis il y eu un léger sifflement.

BOUM !

Le plafond explosa, les débris de pierres tombant sur le sol. Une fois le tremblement fini, ils levèrent une fois de plus les yeux : par l’énorme ouverture qu’avait créé l’explosion, on pu voir un homme, accroché au vaisseau, la main pointée vers eux. Et on pu aussi voir une aura qui entourait le vaisseau.
< C’est l’œuvre de la magie ! > pensa Krosia.

Et, par l’ouverture, une dizaine de mercenaires, armés jusqu’aux dents, entra dans la petite salle. Effrayé par leur venue, Aurion eut le réflexe de défoncer la porte d’un coup de pied impressionnant. Et, sans attendre son ami, il quitta les salles de l’épreuve. En s’en allant, il jeta un dernier regard vers Krosia, Askar et Hargorn : ils n’étaient plus là.
Il entendit alors le vrombissement du vaisseau qui partait dans la direction opposée. Et alors, tout fut calme.

Lentement, il s’approcha de la pièce « 2 », dans l’espoir d’y trouver quelqu’un. Mais il n’y avait personne. Il ne restait plus que les créatures, toutes aussi effrayées qu’Aurion. Manifestement, ses trois « compagnons » s’étaient fait enlevés. Mais pour quelle raison ? Et par qui ? Soudain, Aurion se rappela d’un symbole, d’une marque, gravée sur le vaisseau : une main noire.
Sans plus réfléchir, il se mit en tête l’idée de retrouver ses trois amis, surtout Krosia.
Il sortit de la guilde, sans dire un mot aux autre, bien qu’on le questionna sur le bruit de l’explosion. Mais Aurion fit mine de ne rien savoir.

Dehors, tout le monde semblait affolé, les gens couraient, fuyant un ennemi qui était déjà partit. Mais quel ennemi ? Personne ne semblait le savoir, bien que le mot « Empire » courait les rues. Alors, Aurion alla voir un vieux mendiant pour le questionner sur cet Empire.
« L’Empire ? Ha, ha ! Vous ne savez pas qui c’est ? Ben, les gardes impériaux, c’est ceux qui font régner leur lois, ceux qui emprisonnent les personnes qui ne sont pas d’accord avec eux, ect. Pourquoi c’te question ? »
Aurion lui expliqua donc ce qui s’était passé dans la salle de l’épreuve. Et il lui raconta aussi la marque de la main noire, sur le vaisseau.
« Aaah oui, la fameuse main noire ! Si c’est bien ce que tu as vu, il s’agit alors bien de l’Empire. »
« Vous semblez vous y connaître avec l’Empire, je me trompe ? »
« Ha, ha ! Non, tu ne te trompes pas ! Ils m’ont déjà fait prisonnier, mais avec des potes, on s’est enfui. Faut dire qu’on était agile à l’époque, alors que maintenant… »
« Et c’était comment là-bas ? »
« Horrible. On était enfermé dans des cachots humides, on mangeait juste une fois par jour, et encore, pas beaucoup ! Et après un mois de souffrance, c’était l’arène… »
« Hein ? Vous étiez exécuté ? »
« Oui, mais comme j’t’ai dit, on a réussit à s’enfuir ! C’est qu’on était balèzes, à l’époque… »
« Comment vous avez fait pour vous enfuir ? »
« On a attendu le moment unique, le seul où on avait une petite chance de s’en sortir ! Les égouts ! Dans l’arène, près d’un mur, il y a une petite grille, où on peu à peine passer ! C’est là qu’il faut agir, si on tient à la vie. Donc, pour vos potes, je pense qu’ils peuvent s’en sortirent, mais il faut vraiment qu’ils soient rapides, sinon, c’est foutu ! »
Aurion le remercia pour ses précieux conseils et s’en alla. Mais il eut une idée. Il retourna voir le mendiant.
« Quoi encore ? »
« Heu, je voudrais savoir, ces égouts, ils débouchent où, exactement ? Et cette arène, elle est dans quelle ville ? »
« L’arène, elle est à Kahlad. C’est la deuxième plus grande ville d’Albion ! »
« Kahlad ? Et, c’est loin d’ici ? »
« … Hum, si t’empruntes les égouts et que tu marches 36 heures, en te reposant le minimum, tu y arriveras ! »
« D’accord ! »
Alors qu’Aurion s’éloignait, le mendiant le rappela.
« Oui ? »
« Prends quand même ça ! Ca te seras très utile, pour l’allé, comme pour le retour ! »
« C’est quoi ? »
« Un plan des égouts de la région. »
« Ah, super, vous m’aurez été vraiment utile ! Encore merci ! »
« Oh, mais de rien, entre ex hors-la-loi, on peut bien s’aider ! »
« Hé, mais j’ai jamais été un hors-la-loi, moi ! »
« Hé, hé ! C’est ce qu’ils disent tous ! Allez, grouille-toi, si tu veux sauver tes potes ! »
Le plan des égouts en poche, Aurion s’en alla tranquillement à la recherche de la première plaque d’égout. Sans difficulté, il en trouva une. Elle était marquée : « 46-C ». Et comme il n’y avait plus personne dans les rues de Kovo, il l’ouvrit sans prendre garde au bruit que cela ferait.

Clank !

Il glissa à l’intérieur, et déjà il aperçut les yeux rouges des rats. Il ne prit pas la peine de refermer la plaque. Puis il jeta un dernier coup d’œil aux rues de Kovo.
« Adieu, Kovo ! »
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 2 Oct à 19:56

Chapitre 35

Les prisonniers étaient assis sur une petite banquette, les mains enchaînées. Krosia, sans faire de bruit, essaya de les briser par la force, mais ce fut en vain. Son effort fut interrompu par le claquement d’une porte. Le mage qui avait fait exploser le plafond de la salle d’épreuve était entré. Il vint s’asseoir en face des prisonniers.
Il portait une longue robe bleu nuit. Il avait de longs cheveux grisâtres, et des yeux jaunes, comme ceux d’un chat. Sur sa robe était taillée la marque de l’Empire : la main noire.
« Vous allez être emmené dans le palais de la reine Alécia. Inutile de vous dire ce pourquoi nous vous avons fait prisonnier : la reine méprise Kovo, ainsi que plusieurs autre peuples ne suivant pas ses règles. »
Personne ne répondit.
Ce fut Hargorn qui brisa le silence.
« Et vous, vous êtes qui ? »
« Oh, excusez-moi ! Je me présente : Tharlen, mage noir, serviteur et protecteur de la reine. On m’a chargé de vous capturer. Et vous êtes plus que prévu. Je m’attendais à deux hommes, un certain Askar et un autre, Hargorn, certainement son serviteur. »
« Askar, c’est moi, je suis le chef de la guilde des guerriers. Et lui, c’est Hargorn. Mais je vous promets que mes hommes vont venir nous aider, et ceux sont tous de bons guerriers. »
« Je n’en doute pas. Mais vous ne semblez pas connaître la véritable force de l’armée impériale. La reine dispose de plus de milles guerriers, et je doute que vous et vos hommes ne soient plus de vingt. Quelle que soit la manière dont vous vous y prenez, nous gagnerons. »
Askar ne su quoi répondre. Et ce fut à nouveau le silence. On entendit plus que le mouvement lourd du mécanisme du vaisseau.

« Raaah, saleté de rats ! Dégagez, j’ai pas le temps de me battre ! » râlait Aurion, presque rampant dans les égouts.
« Kii ! Kii ! »
Aurion chassa le rat qui lui montait dessus d’un coup de coude. Depuis le début de son voyage dans les égouts, il utilisait ses talents magiques pour s’éclairer. Ainsi, il devait laisser son bras droit en avant, car c’était celui-ci qui émettait la plus grande lumière par la paume.
« Ah, ça fait déjà trois heures que je rampe dans ces égouts ! J’en ai marre, marre ! »
Et, toujours énervé, il continua son chemin.

A l’intérieur du vaisseau, on ne pouvait pas voir ce qui se passait à l’extérieur : il n’y avait pas de fenêtre. Soudain, le vaisseau se figa, les ailes ralentissant leur mouvements réguliers. Puis, dans un bruit léger, il se posa.
« Nous sommes arrivé. Restez là, des mercenaires viendront vous chercher. Pendant ce temps-là, je vais prévenir la reine. »
Il ouvrit la porte et sortit. Et quelques minutes plus tard, on vint les chercher. De grands mercenaires, le visage camouflé dans un voile noir, les emmenèrent dans le palais.
L’immense salle était éclairée par des centaines de bougies, suspendues au plafond. D’énormes statues se tenaient devant l’entrée. Et, au fond de la salle, reposait la reine, assise dans son trône. Elle était énorme, une grosse robe qui tombait sur le sol, le visage sans expression, le teint verdâtre. Elle dévisagea les prisonniers, un à un. Puis son regard se stoppa sur Krosia.
« Qui est-ce ? » demanda-t-elle à son serviteur, Tharlen.
« Nous l’avons capturé, il était avec eux. Il y avait aussi un jeune homme, mais il s’est enfui. Nous n’avons pas prit la peine de s’en occuper, car les autres guerriers allaient rappliquer. Nous sommes donc partit aussitôt. »
« Hum, je vois. » Elle se pencha vers Krosia. « Dis-moi, petit, tu le connaissais cet enfant ? »
« … Non. » répondit-il calmement.
« Alors que faisait-il là ? Avec vous ? »
« Il était venu pour devenir guerrier, et moi aussi, mais à part ça, on n’avait rien en commun, je ne lui ai même jamais parlé. »
« Bien. Emmenez-les aux cachots, je m’occuperai d’eux plus tard. »
Sans répondre, les mercenaires empoignèrent les prisonniers et les emmenèrent avec eux.
Seuls, Tharlen s’adressa à la reine.
« Heu, et pour ma récompense, que fait-on ? »
« Ah oui, j’avais oublié. Tiens, prends cette bourse ! » dit-elle en lui envoyant un petit sac de cuir.
Tharlen fut étonné de ne trouver que 1500 po.
« Ma… ma reine, nous avons fait un marché : si je capturais Askar et Hargorn, je devcais gagner 2000 po. »
« Oui, mais tu m’as ramener un enfant inutile. Allez, pars maintenant. Je t’appellerai si j’ai besoin de toi ! »
« Bien, ma reine. » répondit Tharlen, se prosternant.
Il s’en alla, à la fois déçu et énervé par sa récompense.

« Allez, rentre là-dedans ! » ordonna un mercenaire à Krosia.
Celui-ci ne répondit pas et s’installa dans sa cellule. Derrière lui, il entendit le grincement de la porte qui se fermait.

Pendant ce temps-là, Aurion continuait de ramper, le corps trempé, ne faisant plus attention aux rats qui lui couraient dessus.
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Alca
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyVen 7 Oct à 22:25

Allez la suite ^^
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momio
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momio


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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptySam 8 Oct à 13:41

Oui, la suite
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Alca
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 13 Nov à 16:13

Tu peux poster la suite plz ^^
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Kalia
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Kalia


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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 13 Nov à 16:32

Vous pouvez aller la voir sur le forum "Fable" dans etajv.fr dans le topic: Le héros d'Albion.
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Alca
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 13 Nov à 16:34

J'préfère la voir sur le forum ^^
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Kalia
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Kalia


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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 EmptyDim 13 Nov à 16:37

Ok, mais RPG n'a pas meme continué sur etajv.fr, alors j'ai pas l'impression qu'il va la continué...
Mais si il continue, moi je déguste... :miam: :pop:
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MessageSujet: Re: Fic : Le Héros d'Albion   Fic : Le Héros d'Albion - Page 4 Empty

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