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 FIC: Le retour d'Erendur

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dji51
Bleu



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FIC: Le retour d'Erendur Empty
MessageSujet: FIC: Le retour d'Erendur   FIC: Le retour d'Erendur EmptyMer 28 Sep à 18:20

Voici une fiction, enfin pas tout à fait en fait. C'est écrit à la première personne du singulier, et c'est une quête en cours de thalion que j'organise comme une fiction. Khazad c'est mon perso et quand ce n'est pas moi l'auteur je le précise. voilà déjà le début:




Le retour d’ Erendur


Introduction :
Khazad Laterre naquît dans une ferme non loin de la ville de Windian. Il était fils unique, et ses parents, fermiers depuis des générations, souhaitaient qu’il le devienne à son tour. Malheureusement pour eux, tout ce qui l’intéressait était de jouer avec ses amis dans les bois, et il ne touchait jamais une pioche ou une pelle pour aider ses parents à s’occuper de la ferme (quel flemmard). Tous les jours sans exceptions il rejoignait ses copains pour s’amuser. Très vite il se découvrit une grande agilité et une grande rapidité, entre autre lorsqu’il montait aux arbres, ou lors de petites querelles entre eux. Car tous ses amis étaient pour la plupart costaux et pas très futés, déjà entraînés et prédisposés aux travaux du labour, il arrivait à éviter certains coups, faire des acrobaties et autre. Lors de parties de cache-cache il gagnait souvent car de nuit comme de jour, sa fine stature lui permettait de se dissimuler avec aisance.

Un jour comme les autres où ils jouaient dans la forêt, ils firent la rencontre d’un rôdeur de passage dans la région. Pris de sympathie envers ces jeunes enfants, il leur apprit à fabriquer des arcs avec du bois, de la ficelle, et une simple dague. Pendant plusieurs jours, il leur apprit aussi l’art du tir à l’arc. Puis le rôdeur continua sa route et laissa les jeunes enfants étrenner leurs nouveaux jouets. Certes ces arcs n’étaient pas très efficaces, mais avec le temps, ils perfectionnaient ceux-ci, en en fabriquaient de plus en plus grand et de plus en plus rigides.

Pendant douze ans ils restèrent amis, jouant toujours à des jeux de plus en plus évolués, et faisant des compétitions de tir à l’arc entre eux. Mais Khazad, s’éloignait peu à peu de ses amis, devenant plus solitaire, car en grandissant ses amis étaient beaucoup plus sollicités par leur parents pour les aider, celles ci étant pauvres et ayant du mal à subsister avec leur production. Khazad lui tentait de persuader ses amis qu’ils n’avaient pas à aider leurs parents et qu’ils devraient plutôt venir jouer dans les bois (égoïste !), mais sans succès.

Engloutis par les dettes, ses parents furent obligés malgré eux d’abandonner leur fils dans une ville des environs, Windian. Khazad ne connaissait pas la ville ni ses alentours n’ayant quitté la ferme que pour aller dans les bois. Il se sentait trahi au plus profond de lui, ses parents avaient échoués dans leur rôle et il leur voua une haine sans précédents. Il erra pendant plusieurs jours dans la ville, volant pour manger, mais dormir dans les rues ne le rassurait pas. Un soir il rencontra un recruteur d’une organisation « illégale » qui sévissait dans la région. Cet homme vit dans ce gamin un nouvel élève.

Pendant 5 ans il apprit les rudiments du vol, du déguisement, les méthodes pour mentir au mieux et se renseigner en plus des bases du combat. Il devint un très bon élève et prit du plaisir à apprendre. Il avait surtout dans la tête un profond sentiment de trahison de la part de ceux qu’il (devrait) chérir le plus. Dans la bibliothèque de la ville, il lisait souvent entre ses petits boulots, apprit des choses sur Windian et en particulier sur la ville. Il parcourait des livres qui parlent des dragons et en devint passionné, en profitant pour apprendre quelques mots du vocabulaire draconien chipés ici et la dans différents ouvrages, avec lequel il se fabriqua un nouveau nom, « Sjach », ou l’ombre (prononcer Zjarh, en raclant la langue).
Mais lorsque arriva la fin de son apprentissage, la guilde fût investie par la milice de Windian, enquêtant depuis déjà longtemps sur ses activités illicites. Il parvint à s’échapper de celle ci, chance que n’eurent pas tous ses collègues. Une fois dehors et remis de ses émotions, il su ce qu’il devait maintenant faire, appliquer ce qu’il avait appris.

Il se dirigea alors vers ce qui fût autrefois sa maison, la ferme de ses parents. Lorsqu’il arriva, il regarda par la fenêtre de la maison, et aperçu ses parents, heureux, autour d’un petit garçon de cinq ans lui ressemblant. Ils l’avaient remplacé.
Il entra alors dans une vive colère mais parvint à se retenir. Il attendit que la nuit vienne. Une fois le soleil couché, il s’introduisit dans la maison. Il la connaissait bien et ses cinq années ne lui avaient pas servi à rien. Il marchait pourtant sur des lattes de bois, pas un grincement, pas un bruissement de vêtements. Il était au summum de la discrétion. Il se dirigea dans sa chambre, sachant bien ce qu’il allait y trouver, son frère qui dort. Il le bâillonna, et l’emporta dehors…

Le lendemain, Mr et Mme Laterre se levèrent, Mme se dirigea vers la chambre de son fils, mais à sa grande stupeur elle n’y vit qu’un mot : « retrouvez-moi dans les bois » signé : votre fils.
Elle était inquiète car elle savait pertinemment que son fils n’avait pas encore eu l’occasion d’apprendre à écrire. Elle prévint son mari, et ensemble ils se précipitèrent dans les bois, la peur grandissait.
Au bout d’un moment ils entendirent des râles, ils pressèrent le pas et appelèrent leur fils. Puis, la pire des scènes : leur propre fils, bâillonné, attaché à un arbre, en sang, la chair en lambeaux. Ils s’agenouillèrent à ses pieds, en pleurs, il était mourrant. Soudain, un sifflement, son père vit l’ombre d’une flèche qui se logeait dans le torse de sa femme, elle s’écroula. Il était affolé, qu’avaient-ils fait pour mériter ça ? Elle avait du mal à respirer, sanglotait, voyant son mari près d’elle, tendit la main vers lui. Quand tout à coup, une ombre surgit de nulle part, et planta une dague dans le torse de son mari, puis il s’écroula sur elle en se vidant de son sang. Elle vit tant bien que mal la personne responsable de toutes ces choses. C’était son fils, le premier, celui qu’elle avait abandonné comme une vulgaire bête. Elle comprit que c’était ce qu’il était devenu, une bête assoiffée de sang.

« Tu permets papa ? Je récupère ma dague. Maman, tu peux garder la flèche, j’en ai pleins d’autres.»

Puis elle mourut.

Il se dirigea vers la maison, prit tout ce qui pouvait être utile en voyage puis enfin partit. Il repassa par Windian pour régler les derniers détails, c'est-à-dire se procurer tout ce qui allait être nécessaire pour un long voyage, en le volant, bien sûr.
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MessageSujet: Re: FIC: Le retour d'Erendur   FIC: Le retour d'Erendur EmptyVen 30 Sep à 21:00

Chapitre 1

Alors que je me promenais de nuit dans Sardim comme à l’accoutumée, volant de ci de là objets précieux et nourriture, je fis une rencontre impromptue. Je fus soudain encerclé par une troupe de cinq hommes d’armes, mains aux fourreaux prêts à m’embrocher au moindre de mes faux mouvements. L’un d’eux me dit :
-Suis-nous gentiment, pas un geste suspect et ne tente pas de devenir invisible ou quoi que ce soit d’autre avec nous, ça ne marchera pas.
Je voulus tous les assassiner mais un frisson qui parcourut tout mon corps me stoppa net. Comment ces gardes pouvaient-ils connaître des éléments me concernant aussi précis ? Si je les accompagnai, je risquai ma peau. Il fallait que je m’échappe. Je leur dis :
-Ok, je vous suis. Je levai les mains en signe de soumission, mais d’un geste rapide, je projetai ma dague sur une lanterne de la ruelle, qui la fracassa et la ruelle fut plongée dans la nuit. Je courus alors droit devant, évitant l’un de gardes. Je me cachai dans un coin, derrière un tas d’ordures. J’attendais un peu, puis je me relevais et reprit ma course. Je les avais semé, il fallait maintenant que je quitte BAM !

Je me réveillais quelques minutes plus tard, les bras attachés, avec un gros mal de crâne.
-Il se réveille.
-On t’avait prévenue, aller on y vas !
Ils me levèrent par les aisselles, et commencèrent à avancer. Tout en marchand et m’encadrant, ils me fixaient tous du regard, d’un regard méfiant, pas de petits miliciens trop confiant lorsqu’il sont en surnombre, mais un regard qui dis bien l’expérience qu’ils ont acquis au fil de longues années de dure combats ayant laissés des cicatrices sur le corps et l’esprit, un regard qui dis que même en face d’un ennemi seul il faut rester vigilant, un regard sans peur, juste l’assurance du contrôle de l’ennemi.
Bien que portant les armoiries de la ville ces hommes n’étaient en aucun cas des idiots de miliciens, ils étaient bien plus que cela ; je ne les avais jamais croisés auparavant, ils n’étaient pas habillés de la même façon, chacun portait l’armure qui lui convenait le mieux, certains avaient des armes lourdes et d’autres des armes légères. Ils se différenciaient les uns des autres, contrairement aux miliciens, c’était donc une troupe d’élite de Merkat le Seigneur de la ville, envoyée afin de me capturer. Je n’aurais jamais pensé que ce que j’avais pu faire dans cette ville aurait justifié une telle garde, c’était sans doutes autre chose.

Nous marchions dans des rues que je n’avais pas encore eu l’occasion de visiter, et nous nous dirigions vers un lieu qui m’était inconnue. Il faisait sombre car la rue n’était pas parée de lanternes pour l’éclairer et les maisons par leur haute stature, empêchaient la lumière d’y pénétrer. On pouvait distinguer uniquement des silhouettes mouvantes sans permettre de voir les visages. Leur allure laissait deviner qu’ils n’étaient pas des plus honnêtes ce qui n’étaient pas étonnant dans ce secteur de la ville. Le plus étrange était que cette troupe me conduise ici plutôt que dans le palais royal ou dans les prisons, ce qui ne me déplaisaient pas pour autant.
Au bout de vingt minutes de marche, le garde en tête s’arrêta net. Il tapa 3 coups puis 2 sur une porte, une petite trappe s’ouvrit, et une voix se fit entendre :
« Oiseau de nuit vole bas… »
Et le garde répondit :
«…pour ne pas perdre ses ailes. »
La voix grave refermait la trappe et on entendit des loquets s’ouvrit et la porte laissa apparaître le corps massif de la voix qui nous avait ouvert.
Une fois entré dans ce lieu, on me mit un bandeau sur les yeux. J’étais habitué à l’obscurité mais là il m’était tout bonnement impossible de me repérer. Nous croisâmes des personnes dont les discussions ne semblaient pas perturbées par la présence d’un homme étrange coiffée d’un bandeau, encadré de cinq hommes d’armes. Nous marchâmes peu mais à vive allure, et rapidement nous stoppâmes dans la salle où j’allais enfin tout comprendre et m’embrouiller de plus belle.

On détachait mon bandeau, j’ouvrai les yeux. D’abord la lumière éblouissante, des formes et enfin un visage.
-Je suis Merkat, chef de cette ville.
L’homme était de haute stature, richement habillé, sûr de lui, et il avait un charisme hypnotisant : on ne pouvait relâcher l’attention de son visage qui inspirait terreur et confiance à la fois. Je lui dis en souriant :
-Seigneur, Tyran vous devriez dire.
-Vous me flattez Khazad.
-Que me voulez-vous ?
-J’ai besoin de vous.
Quelques secondes passèrent. J’étais très étonné de ce que je venais entendre mais rassuré aussi, car cela annonçait que je n’allais pas être pendu et que l’argent allait rentrer. Il reprit :
-C’est une histoire compliquée aussi vais-je commencer par le début, soit loin dans le passé, avant même ma naissance. Il y a plus d’un siècle a vécu Erendur, un homme devenue un grand héros, noble, fort, et bla, bla, bla….on va passer les détails emmerdants. Il a sauvé plusieurs fois la région de catastrophes plus ou moins naturelles. Beaucoup de légendes ont germés à son sujet, mais une chose est sure il était très aimé, d’ailleurs certaines grand-mères racontent encore cette histoire à leur enfants. A sa mort, tous les puissants auparavant surpassés par sa puissance, se jetèrent sur l’occasion pour prendre le pouvoir. Je suis en quelques sortes le descendant de ces hommes, et j’aimerais le rester, c’est pourquoi je vous ai…quémandé.
-Je ne sais pas si l’on peut dire cela comme ça…
- C’est vrai que votre invitation ne s’est pas faite en douceur mais c’était nécessaire pour que mes alliés ne soient pas inquiétés de votre présence auprès de moi. Continuons. Depuis quelques années, cela est devenu de plus en plus fort ces temps ci, une prophétie circule sur une résurrection d'Erendur. Mes informateurs ont enquêtés sur l’origine de cette prophétie, et ils ont découvert qu’elle provient d’un monastère situé près de Sardim.
-Et vous voulez que j’enquête dans ce monastère afin d’obtenir plus d’informations.
-Vous êtes perspicace, mais pas assez. Je souhaite que vous trouviez le corps d'Erendur, nécessaire au sortilège, et le détruisiez, afin d’empêcher que la résurrection se réalise...

Annales de thalion :

Voici une description de la ville elfique d’Asnaraenn faite par le mage Nerdanel (joueur de Thalion), bibliothécaire en chef d’Asnaraenn.

Imaginez une ville irréelle en raison de sa situation géographique. Asnaraenn repose en équilibre instable sur les flancs d’un volcan et pourtant il se dégage de cet ensemble une sérénité et une puissance impressionnantes.
Des avenues aux pavés réguliers vous transportent dans un dédale interminable de places et de palaces. Aux ruelles charmantes succèdent des décors féeriques (à l’intention de Loki). Lorsque la magnificence des constructions elfiques laisse place à la végétation, vous êtes envoûtés par les parfums de fleurs, les senteurs de l’herbe et les essences des arbres. Toute cette nature est bien entendu entretenue par un climat magique artificiel car la proximité du volcan devrait interdire toute vie humaine.
Sachant que l’intellect des elfes est très poussé, ces derniers ont compris qu’une société où il n’y aurait pas de place pour le prochain était une erreur, c’est pourquoi, par exemple, les elfes ne poussent pas la concurrence jusqu’à l’étouffement du plus faible ce qui explique l’absence de manants et autres colporteurs n’ayant pas la plus petite masure. Le régime en place n’a pas de problèmes intérieurs à résoudre ; les problèmes viendraient plutôt de l’extérieur et des visiteurs occasionnels qu’ils soient marchands, ermites ou encore voleurs. Mais la police entraînée à Asnaraenn est une des plus efficace. Elle dispose de locaux de la Caserne et d’une prison aux geôles sécurisées. Cette construction se situe dans le quartier militaire entre l’axe de la Gloire et l’axe de l’Honneur (voir carte). C’est le lieu de résidence des étrangers de passage et des roturiers car on y trouve la quasi-totalité des auberges. Parmi les autres bâtiments officiels, nous retrouvons un tribunal qui utilise les Tours du Jugement situé dans le quartier de la Loi entre l’axe de la Justice et l’axe de la Sagesse (voir carte). C’est un quartier de bourgeois aisé. Ensuite il y bien sûr la résidence et lieu de travail du Maïeur qui encadrent la magnifique Place du Devoir. Elle a pignon sur rue dans le quartier de l’Ordre entre l’axe de l’Honneur et l’axe de la Justice. C’est un quartier de nobles principalement. Dans les deux derniers quartiers qui sont celui du Savoir et l’autre celui des Dieux et des Héros. Dans le premier on trouve principalement des savants et leurs apprentis car le quartier, situé entre l’axe de la Sagesse et l’axe de la Vertu, abrite la Bibliothèque, l’Académie des Sciences et la tour d’Astronomie. Enfin dans le quartier des Dieux et des Héros une immense pyramide regroupe tous les cultes car Asnaraenn se veut une ville tolérante. Le dernier bâtiment d’envergure est une résidence secondaire pour le dragon de l’air.


Chapitre2

-On va vous raccompagner maintenant. Je vous fais entièrement confiance quand à la réalisation de cette mission.
Par la suite je fus rapidement ramené en dehors de la bâtisse et je me retrouvais seul dans une rue de Sardim, avec une quête dans les bras. Je rejoignais rapidement l’auberge du Pain Perdu où je passais mes nuits. Je rassemblais mes affaires, puis m’éclipsa par la fenêtre et sortis de la ville.
Tout en marchant dans la forêt je réfléchissais. La lune était pleine et sa lumière passait avec agilité entre les feuilles des arbres, ce qui produisait une ambiance particulièrement glauque que j'appréciais. Cette mission s’annonçait plus que difficile. Si la situation le demandait, je pouvais avoir à affronter tout un monastère et les membres d’un culte secret. J’allai avoir besoin d’appuis de qualité. Je pensais évidemment tout de suite à Loki, mon sournois compagnon de la quête du roi d’Arbenor. Il était discret, efficace et il était toujours agréable de commettre des meurtres et autres camaraderies en sa compagnie. Il fallait absolument que je retrouve sa trace, il serait d’une aide plus que précieuse, mais comment le retrouver ? En effet c’était pour son sens de la discrétion que je l’appréciais, mais cela ne rendait que plus difficile sa localisation.
Si mes souvenirs étaient exacts, il avait, avant que l’on ne se quitte la dernière fois, le désir de s’engager dans une aventure dans la région de la ville d’Asnaraenn, dans le royaume de l’air. Je connaissais très peu cette région, ce serait là une bonne occasion de parfaire mon savoir et étendre mes possibilités, essentielles dans l’exécution de mes missions.
C’est pour cette raison que je me retrouvais quelques jours plus tard, fatigué par de longs jours de voyage, dans la « gracieuse » cité Elfique d’Asnaraenn, dans une cellule…
Pourquoi fallait-il que les Elfes aient les meilleurs systèmes magiques de protection des biens ? Au moins j’aurais appris quelque chose d’important durant mon séjour comme je l’avais prédit : il faut éviter, si possible, de tenter de voler des Elfes, encore moins dans une grande cité ultra protégée comme Asnaraenn.
Je croupissais déjà depuis plusieurs jours dans ma cellule sombre et humide, à manger une nourriture immonde elfique, que j’entendis un petit bruit lointain. Ma cellule se trouvait apparemment à l’étage disposait d’une fenêtre à barreaux et donnait sur une ruelle sombre. Je pensais que ce petit bruit lointain était sans intérêt. Mais il se fit de plus en plus fort et discernable, c’était un bruissement.
-Bonjour, bonjour ! dit soudainement une voix.
-Hein ? Mais qu’est-ce que ?...Loki c’est toi ?
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MessageSujet: Re: FIC: Le retour d'Erendur   FIC: Le retour d'Erendur EmptyVen 30 Sep à 21:02

Annales de Thalion :

A l’occasion d’une quête périlleuse dans le royaume d’Arbenor, Khazad fit la rencontre d’un être étrange, un pixie nommé Loki, sorte de fée mâle vivant dans les bois. Sauf que ce pixie se trouvait bien loin de sa forêt et était un aventurier. Il conta son histoire à Khazad de cette manière : (le texte a été écrit par le joueur Loki sur Thalion, ce n’est pas de moi, et bravo à lui)

Il était une fois, au beau milieu de la mirifique forêt de Brocéliande, un arbre, majestueux par sa hauteur d’une vingtaine de mètres, par son écorce noire et ses feuilles dorées qui miroitaient aux premières lueurs de l’aube. Cet arbre dont on racontait qu’il avait un grand pouvoir magique, était connu de tous les êtres qui peuplaient ces bois, ils l’appelaient « l’arbre aux milles fées ». En effet, au cœur de son feuillage d’or, l’arbre abritait un petit peuple : les Pixies. Ces êtres qui ressemblaient étrangement aux elfes mais en modèle réduit et au quels on avait ajouté des ailes de libellule habitaient dans une magnifique petite cité du nom de Celtica, ses bâtiments construits en bois cendré et ornés de multiples colonnes ; arcs et courbes donnaient l’impression d’avoir affaire à une véritable ville elfe miniaturisée, ce qui n’était pas faux ! Mais de tout cet ensemble, un seul bâtiment les surpassait en magnificence et en somptuosité : Le Palais Royal du roi Tyrion et de son épouse la reine Tinuviel situé au sommet de l’arbre magique. Mais ce couple royal était en peine, il n’arrivait pas à avoir d’enfant. Tyrion complètement désespéré partit voir la déesse de la forêt : Eléwyna afin qu’elle lui vienne en aide. Eléwyna se montra généreuse et promit au roi du peuple pixie qu’un héritier arriverai dans quelques mois mais laissa présager un terrible malheur quand elle rajouta ces mots d’une voix mélodieuse une fois que Tyrion fut partit précipitamment :
« Profitez bien du temps que vous passerez ensemble car vous serez séparés bien assez tôt… ».
Dix mois passèrent, et le jour tant attendu arriva. C’était un matin d’automne et tous les habitants de Celtica étaient rassemblés au palais pour fêter l’événement, l’héritier était né,on lui donna le nom de Fye. Fye, comme tous les petits garçons pixies était adorable, il aimait faire des farces à sa mère qui ne manquait pas de rire à ses bêtises et qui, très souvent, se prêtait à ses jeux contrairement à son père qui lui, gardait un air sévère et qui ne lui adressait pratiquement pas la parole. A partir de l’âge de cinquante ans, Fye commença à se détacher de sa mère et son père le roi Tyrion se rapprocha de lui pour commencer son éducation. Ce fut une éducation dure faite d’entraînements rigoureux aux maniements des armes sans oublier aussi une certaine éducation intellectuelle que son père lui donnait tout les matins avant l’entraînement et qui selon le roi était nécessaire si Fye voulait un jour devenir roi . C’est ainsi que Fye développa une grande résistance au combat et une agilité prodigieuse ce qui lui valut l’honneur d’entrer dans l’armée de la cité à l’âge de 120 ans, son père était fier de lui, même s’il ne le montrer guère, son fils était devenu un homme.
La vie s’écoulait tranquillement dans la cité de Celtica, le bonheur pouvait se lire sur tout les visages mais ce bonheur était si intense qu’il ne laissait présager qu’un malheur encore plus terrible, en effet le mal, qui avait revêtu l’apparence d’une ombre, entra dans la forêt de Brocéliande et commença à terroriser ses habitants : dans un mouvement de panique général de nombreuses créatures fuyaient de tout part car l’ombre, si maléfique soit-elle faisait périr la végétation qui autrefois était luxuriante et qui après son passage n’était plus que pourriture. Les pixies de l’arbre aux milles fées avaient eu vent de ce qui se passait aux extrémités de la forêt mais n’y prêtèrent guère attention croyant que le pouvoir magique de leur arbre détournerait l’ombre de leur direction. Mais ils se trompaient. Comme tout les bons jours de printemps à l’heure du souper, le roi ; son épouse et son fils mangeaient sur une des nombreuses terrasses du palais afin d’admirer le coucher du soleil quand soudain un cri effroyable se fit entendre suivi d’un deuxième puis plus rien, tous les habitants de la cité se pressèrent dehors afin de comprendre ce qui se passait, tous retenurent leur souffle quand ils aperçurent un éclaireur pixie qui revenait affolé par la vision qu’il venait d’avoir, il se dirigea en toute hâte vers le palais et vers la terrasse où se trouvait la famille royale et dit au roi d’une voix hystérique :
« L’ombre arrive ! Elle se dirige vers nous accompagnée d’une armée de Méphytes ! »
Après avoir entendu ces paroles, le roi répondit calmement :
« Préparez les soldats qu’ils soient près quand les ennemis arriveront ! Et dites à la population de se préparer à traverser le portail ! »
A ces mots Fye garda un air sérieux mais qui cachait une grande envie de faire ses preuves, pour la première fois il allait enfin combattre de vrais ennemis et non pas des mannequins de brindilles que son père lui faisait faire pour ses entraînements, non, de véritable méphytes en chair et en os. Son excitation grandissait à mesure que l’ennemi se rapprochait, il partit en direction de sa chambre afin de récupérer l’arc long que son père lui avait offert pour ses cent ans, mit son armure et quitta le palais à toute allure pour rejoindre les troupes qui attendaient l’arrivée de l’armée adverse à l’extérieur du feuillage doré. Quelques minutes plus tard des hurlements maléfiques firent leur apparition dans les profondeurs de la forêt suivis de ricanements et enfin des silhouettes agrémentées de deux yeux rouges. La bataille commença. Pendant ce temps le roi et la reine s’occupaient de faire évacuer la cité le plus rapidement possible par le portail inter- planaire, se trouvant au cœur de l’arbre et qui mènerait le peuple pixie au plan Arboré : un endroit magnifique recouvert de forêts ; de près et de vergés et où vivent de nombreux elfes et autres fées. Quand la bataille fut terminée et que tous les méphytes furent tués, les derniers survivants pixie , dont le prince Fye, se regroupèrent et retournèrent ensemble à la cité afin de quitter ce monde avant que l’ombre n’arrive mais à leur grande surprise elle était déjà là et commençait à faire périr l’arbre magique qui n’avait pu résister à tant d’énergie négative. « Il faut se dépêcher si nous ne voulons pas rester mourir dans ce monde car si elle atteint le portail, elle le détruira et il sera alors impossible pour nous de rejoindre nos familles » s’écria Fye dont la position de commandant des armées le rendait invincible aux yeux des soldats. Ils volèrent aussi vite qu’ils purent , s’engouffrèrent dans les galeries creusées dans le tronc et arrivèrent au portail encore ouvert, là les attendait le roi Tyrion qui avait pu faire partir tout le monde. Les derniers soldats traversèrent mais soudain la galerie commença à pourrir, l’ombre arrivait. Fye et son père étaient sur le point de passer quand le portail disparu dans les ténèbres, dans un élan de survie Fye agrippa son père et tout deux fuirent l’intérieur de l’arbre pour se retrouver au milieux d’une dizaine de méphytes qui les attendaient à l’extérieur. Fye à une vitesse hallucinante prit sa masse d’arme et tua plusieurs méphytes qui n’avaient même pas eu le temps de réaliser que le prince était derrière eux. Mais par malheur Tyrion se fit blesser durant le combats, Fye tua les derniers méphytes et se pencha sur son père mourant celui-ci sanglotait et perdait beaucoup de sang, il était certain que le grand roi du peuple pixie de la forêt de Brocéliande allait mourir. Alors que la mort l’emportait le roi chuchota d’une voix faible une dernière chose à son fils bien-aimé : « Mon fils…N’oublis pas qui tu es… » Puis il mourut. Fye retenait ses larmes, il y avait de quoi pleurer son père était mort et le reste de sa famille se trouvait désormais dans un autre plan, loin d’ici. Mais pendant que celui-ci rendait un dernier hommage à son père, l’ombre s’avançait derrière lui, sans bruit, Fye se retourna la tête basse mais en voyant le noir jais de la silhouette il sursauta, voulut s’enfuir mais c’était trop tard, l’ombre l’avait déjà attrapait. Fye porta sa main à sa tête, il tituba un instant avant de tomber parterre, évanouit. La silhouette s’avança sur le petit corps inerte du prince et entra dans son corps.
Il faisait nuit, Fye, allongé face contre terre se releva doucement encore secoué par ce qui s’était passé la veille, il reporta la main à sa tête car celle-ci lui faisait terriblement mal et soudain tressaillit en entendant une voix profonde et maléfique dans sa tête et qui lui dit :
« Bonjour Loki ! »
A ces mots Fye sentit une force maléfique grandir dans son corps et soudain les yeux qui autrefois étaient bruns devinrent noir, les pupilles disparurent de même que l’iris et un sourire maléfique se dessina sur son visage.
« Bonjour maître. » répondit Loki d’une voix froide, « je suis content de pouvoir vous servir de nouveau…Mon Dieu… »
Sur ce Loki quitta la forêt de Brocéliande en volant, laissant derrière lui l’arbre aux milles fées, mort après le passage du mal…


Dernière édition par le Mer 8 Fév à 14:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: FIC: Le retour d'Erendur   FIC: Le retour d'Erendur EmptyVen 30 Sep à 21:03

Chapitre 3 :
Pendant dans ce temps dans une ruelle d’ Aznaraenn, se promène Tashi, jeune fille magicienne, rejetée par sa famille et utilisant un violon. (l’auteur est Tashi de thalion)

Je m’étais arrêtée dans une petite rue d'Asnaraenn qui me donnait la chaire de poule, je tremblais de touts mes membres et cela provoquait un terrible pincement dans ma poitrine. Cela faisais bien longtemps que je m’étais aventurée seul dans les rues avant cela ne me dérangeais pas mais maintenant je m’étais habituée à ce que quelqu’un me protège. Les hommes me croyaient faible peux être avaient-ils raison. Peut-être que je ne suis plus capable de me battre comme je le faisais si bien avant. J’entendis des pas derrière moi, je me tournais en vitesse mais je ne pus voir qu’une silhouette s’approcher de moi. J’étais ébloui par une lumière étrange dont je ne connaissais pas la provenance. Mes yeux commençaient à distinguer cette étrange apparition, je me calmais voyant que ce n’était qu’un jeune homme.
- bonjours madame que faites vous seul…
Je ne portais pas attention à sa question, je ne fis que penser :
*Qu’es qu’il me veut celui la, je suis si vieille que ca…madame…? *
Aucune émotion ne paraissait sur mon visage, je le fixais et me tournais sans répondre à sa question.
Celui-ci me suivi, il aperçu mon violon accroché sur mon dos, il le prit sans même me le demander. Je me tournai brusquement pour reprendre mon bien, mais celui-ci me regardait avec un air innocent.
- Donnez le moi !
Dis-je sèchement en lui tendant la main, il prit mon instrument et essaya de jouer quelque chose. Je pris une grande respiration et m’avança vers lui.
- Tu vas me le donnez oui …petit idiot !
Je m’en emparais, et lui infligeais un coup de pied dans le ventre. Celui-ci s’écroula sur le sol, je tendis ma main vers lui sentant la colère s’emparer de moi, je ne pouvais me contrôler.
-Il y a quelque chose que tu dois savoir, personne ne touche à mon violon !
L’électricité sortit de ma main pour allez s’abattre sur l’homme qui hurlais de douleur.
Je baissais enfin ma main, me rendant compte du geste que je venais de poser. Ce n’étais pas la première fois que je tuais quelqu’un je ne ressentais aucun remords quand je le faisais et même du plaisir mais personne ne devais savoir ce qui venais de se passez, si quelqu’un me surprend je n’aurais plus une très belle réputation et personne ne voudrais que je joues dans leurs village.

Chapitre 4 :

Revenons dans la cellule où croupis Khazad.
« -Bah oui c’est moi, que veux tu que je te dises ?
-Mais comment…
-Trop compliqué.
-Tu pourrais…
-Te donner un coup de main ? Sûrement pas. Je veux savoir si tu es capable de sortir tout seul de cette prison.
-Mais je n’ai rien sur moi, comment veux-tu que je sorte sans ton aide ?
-Tu es un maître dans l’art de la discrétion, de l’assassinat, alors sors-toi de là tout seul ! Je t’attends dehors ! A bientôt ! » Et il s’envola me laissant seul. Ce qui ne me dérangeait absolument pas moi qui étais habitué à être seul…
Tout ce que j’avais avec moi, était ma paillasse, mon bol et ma cuillère. Comment m’en sortir sans pinces, sans aiguilles, ou sans lames ? J’observais ma cellule, elle était bâtie uniquement en pierres consolidées par du mortier. La porte en bois épais et solide tenait par des gonds en métal de très bonne facture. La porte présentait un judas permettant aux gardes d’observer l’intérieur de la cellule et une ouverture permettant le passage de la nourriture. A l’opposé de la porte, les barreaux de la fenêtre, là où était apparu Loki. Aucune possibilité d’échappatoire apparente. Je ne voulais pas croupir en prison, il fallait absolument que je m’échappe ! Il y avait tellement de choses à voler dehors et d’inconnus à assassiner.
Je me morfondais dans ma cellule, cherchant mille et un moyens de m’échapper sans y parvenir. Peut être que c’était mon temps de mourir en prison. Non ! Je ne pouvais me résigné à sortir de là. Je pris mon bol et l’envoya valser entre deux pierres sur le pan de mur où se tenait la porte. Le bol vola en éclats, et un peu de mortier tomba. Cela m’étonna fortement. Je m’approchais du lieu d’impact, attrapais ma cuillère et grattais le mortier avec le bout de celle-ci. Ce qui s’en suivit me sauva la vie. Le mortier partait avec facilité. Il me vint alors une idée, la plus farfelue que je n’avais jamais eu mais qui pouvait marcher. Je m’approchais de la porte et je me mis à creuser avec la cuillère dans le mortier du mur adjacent à la porte, à mi-hauteur afin de créer un trou suffisant pour y enfoncer tout le manche de la cuillère et y plaçait celle-ci. J’attendais alors le moment où passait habituellement le garde pour sa ronde. Lorsqu’il fut proche de ma cellule, il regarda dedans grâce à la trappe qui lui permettait d’inspecter toute la cellule. Quelle ne fut pas sa réaction quand il vit qu’elle se trouvait vide ! Il prit son trousseau de clés, ouvrit la cellule et on le retrouva peu de temps après la tête empalée sur une cuillère plantée dans le mur.
La cuillère m’avais en fait permit de prendre appuis et de me positionner au dessus de la porte, jambe écartées et donc d’être invisible, en tout cas aux yeux du défunt garde elfe. Voyant la cellule vide il avait ouvert la porte et je l’avais agrippé au niveau de la tête avec mes jambes et de toutes mes forces l’avait projeté la tête la première sur la cuillère, qui était venue se fourrer dans son œil gauche. Une fois mon ennemi hors d’état de me nuire, je lui subtilisa ses clés et ses vêtements et m’échappa rapidement car on se rendrait vite compte de son absence. Je devais utiliser ce que j’avais pu voir quand on m’avait emmené en cellule, c'est-à-dire ne surtout pas passer par le chemin que j’avais emprunté lorsque j’étais escorté par deux gardes car il était très protégé et à découvert. J’empruntais des couloirs de préférence sombres, et cachant les plus possible mon visage qui serait vite reconnu comme non elfique. Rapidement je trouvais la salle où étaient entreposés les affaires des détenus. Je trouvais les miennes et les emportais dans mon sac, et je cherchais une porte pour sortir d’ici. Je trouvais enfin une porte menant à l’extérieur. J’attrapais la poignée…
«- Hé ! Où tu vas comme ça toi ? » Une voix avait retenti derrière moi. Je ne tournais pas la tête mais je ne savais pas quoi répondre…
«- Heu…je…je vais jeter ce sac aux ordures, son propriétaire n’en a plus besoin là où il est !
-En effet ! Bonne initiative ! » Et il s’en retourna.
J’étais des plus soulagé, je passais le pas de la porte et me retrouvais dans une petite rue sombre. J’enlevais les vêtements du garde et revêtis les miens. C’est fou ce qu’on se sentait bien dans une tenue de cuir. Soudain j’entendis plus profondément dans la ruelle :
« -Il y a quelque chose que tu dois savoir, personne ne touche à mon violon ! » s’ensuivit un bruit d’éclair. Je m’approchais et je vis une fille un peu plus jeune que moi se tenant au dessus d’un cadavre d’elfe grillé (miam !). Elle regardait ses mains l’air satisfaite.
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MessageSujet: Re: FIC: Le retour d'Erendur   FIC: Le retour d'Erendur EmptyMer 8 Fév à 14:26

(Cette partie est de Tashi.)

Chapitre 5


Je regardais toujours ma victime étendue sur le sol. La scène qui venait de se produire ne cessait de se répéter dans ma tête.

*Pourquoi ais-je fais ce geste? Il ne voulait que jouer! *

Je fermais les yeux et les rouvrît aussitôt. Je me penchai pour mieux évaluer l’ampleur des dégâts. Ses organes internes avaient été complètement brûlé. C’était normal car une telle surcharge traversant un corps humain le grillais. Je me relevai tranquillement et secouai la tête pour chasser ces images. Un bruit retenti derrière moi, je me tournai et aperçue un homme vêtu d’une tunique en cuir noir. Je le regardais de haut en bas, je ne pouvais pas percevoir ses traits car il était camouflé dans l’ombre. La rue était partiellement éclairée, quelque petites maisons s’y situaient mais personne n’auraient pu voir le crime que j’avais commis. Mon regard se posa sur le cadavre et revint sur l’homme
-Je vous en conjure ne le dites pas s’il vous plaît, je ferais tout se que vous voudrez mais ne me dénoncer pas. Je vous assure que c’était un accident, il a voulu me le voler!
Dis-je tout en pointant mon violon toujours accroché dans mon dos. Ma respiration s’accélérait, l’angoisse et la peur s’emparaient de moi.

*Ah! Non! Stupide tu aurais dû t’enfuir! Au lieu de regarder les dégâts que tu avais fais…Encore une chose que j’aurais pu éviter! Je ne veux pas finir en prison. *

Je pris mon petit poignard que je gardais toujours sur moi et fronçais les sourcils. J’essayai de trouver les points faibles de mon adversaire. Je ne voulais pas entendre sa réaction avant d’attaquer. Alors sans plus tarder, je cachai mon poignard derrière mon dos et m’avançai tranquillement vers lui jusqu’à ce que je fus a un mètre de lui. J’élançai mon bras qui tenait le poignard dans sa direction. J’avais dirigée mon coup vers son épaule. Je ne savais pas si j’allais l’atteindre ou bien peut-être seulement l’effleurer.
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