Fic : Le Héros d'Albion

Ok ! ^_^

Continu ta fic steuplai !

Chapitre 7

« Ça y est ! Nous y sommes ! La ville-marchande : Mirari ! »

Ils franchirent la grande arche de pierre et entrèrent dans la ville.

Tout le monde semblait pressé : les gens marchaient vite, parlaient et marchandaient rapidement. Lorsqu’Aurion et Krosia entrèrent, on ne leur jeta même pas un regard.
« Wooaw ! Il y a du monde ! » s’exclama Aurion.
« Oui. Ça a toujours été comme ça. Bon, qu’est-ce qu’on fait ? »
« Bah, on va voir les marchands pour les aider ? »
« D’accord. Suis-moi ! »
Krosia se mit, lui aussi, à marcher vite. Aurion le suivit.
« On va où ? »
« Vers le marché, évidement. »
« Mais il y a aussi des marchands, ici ! »
« Oui, mais ceux du marché nous paierons mieux. »
Ils marchèrent pendant cinq minutes, puis arrivèrent devant une grande place.
« Voila. Nous y sommes. C’est la Place du Marché. Il y a des marchands de tout : de nourriture, de potions, d’objets, ect… Par quoi on commence ? »
« Ben, par ceux qui paierons le mieux, non ? »
« Ouais, donc les marchands de potions. Allons-y ! »
Les marchands de potions se faisaient plutôt rares sur le marché : il y en avaient 14 en tout.
« Voila. Alors, j’ai demandé aux 14 marchands, que 3 veulent bien nous engager pour 20 po/heure. Alors, il y a : le moustachu, le maigre et le grand. On aide chacun un marchand différent. Tu prends lequel ? »
« Hum, le grand ! »
« Ok, va lui dire que tu veux bien l’aider pour 20 po/heure et mets toi d’accord sur le nombre d’heures, puis viens me le dire. »
« D’accord, attend-moi, je reviens ! »
Aurion alla voir le grand marchand et lui demanda s’il pouvait travailler avec lui.
« Oui, je veux bien pour 20 po/heure, mais tu restes minimum 2 heures et maxi 4 heures. Alors, combien de temps va-tu rester ? »
« Hum, deux heures ! »
« Très bien ! Va décharger ces caisses pleines de potions et apporte les ici ! »
« Ok, attendez, je reviens dans deux minutes, je vais dire à mon copain que je reste deux heures. »

« Deux heures ? Bon, j’vais m’arranger avec le moustachu pour le même nombre d’heure. On se retrouve ici dans deux heures, ok ? »
« Ici, dans deux heures. Compris ! »

« Ah ! Te revoila ! Prêt à travailler ? » lui demanda le grand marchand.
« C’est bon. Je vais décharger ces caisses ici. »
« Super ! Tu as compris ! Il y a 50 caisses. Fais-en le plus possible pendant deux heures et tu auras 40 po ! »
« J’y vais ! » s’exclama Aurion.
Il s’approcha du tas de caisses et prit la première.
« Yaaargh ! !! »
< Pfouh, c’est lourd ! > pensa-t-il.
Aurion posa la caisse à l’endroit convenu.

BLAM !

« Hé, fais attention ! Ce sont des fioles ! C’est fragile ! »
« Ah oui, pardon. »
« Bon, continu ! »

[…]

2 heures plus tard…

« Voila ! Les deux heures sont passées ! Sur les 50 caisses, tu en as déchargé 39 ! C’est bien ! Voila tes 40 po ! »
« Merci, m’sieur ! »
Aurion couru jusqu’à l’endroit où il avait donné rendez-vous à Krosia : celui-ci y était déjà.
« Alors ? Ca s’est bien passé ? » lui demanda Krosia.
« Ouais, impeccable ! Et toi ? »
« Moi aussi, j’ai réussis ! A nous deux, ça fait 80 po ! On va aux combats ? »
« Ouais, mais est-ce qu’il y a d’autres moyens de se faire de l’argent à part les combats ? »
« Ben oui, il y a :
-la vente ( tu vends tes objets).
-les jeux de hasard à la taverne ( c’est marrant, mais on ne gagne pas beaucoup).
-le vol ( mieux vaut éviter).
Et c’est à peu près tout. Bon, tu veux qu’on fasse quoi ? »
« Les combats ! Ca m’a l’air bien. »
« Ouais ! Allons-y ! Prochaine direction : les Rings de Combats ! »

Fin du Chp.7

Suite au Chp.8…

Chapitre 8

« Prochaine direction : les Rings de Combats ! »
Ils coururent dix minutes pour arriver aux rings. Là, il y avait la foule : tout le monde criait « A mort ! Tue-le ! » aux combattants sur le ring. Aurion et Krosia se frayèrent un chemin parmi la foule pour mieux voir le combat. Un combattant était torse nu et avait une coiffure en queue de cheval brune, des cicatrices sur le visage et utilisait parfaitement force et rapidité. L’autre combattant était chauve, une corpulence énorme, des vêtements bleus-verts, peu rapide mais avec une force et une résistance incroyable. Le match semblait s’éterniser : les coups du brun ne faisaient aucun dégâts au gros et les coups du gros n’étaient pas assez rapides pour toucher le brun.
« A ton avis qui va gagner ? »
« Hmm…je pense que c’est le brun qui va gagner. »
« Ah oui ? Et pourquoi ? »
« Parce qu’il touche son adversaire, alors que l’autre non. »
« Mais le gros ne ressent quasiment rien ! »
« Oui, mais il va bien faiblir, c’est obligatoire. »
« Et si le gros réussit à porter un coup au brun ? »
« Il aura mal. Très mal. Mais il n’est pas assez rapide. En plus, le gros semble avoir moins d’endurance. Il ne va pas tenir longtemps. Regarde, il est à bout de souffle. »
Et en effet, le gros combattant était essoufflé, il transpirait énormément.
Soudain, le brun sauta et raterrit le genoux dans le visage du gros. Finalement, il l’acheva avec un coup de coude dans le ventre. Le gros s’écroula.
« Fin du match ! Et voici 30 po pour le vainqueur ! Qui veut l’affronter ? Allez, n’ayez pas peur ! Et pour tous les autres : allez parier ! »
« Tu y vas ? » demanda Krosia à Aurion.
« T’es fou ou quoi ? J’vais me faire exploser ! »
« Mais non. Le gros tu l’aurais battu si tu aurais bien exploité ce que je t’ai appris. »
« T’es sûr ? Tu penses que lui, je peux le battre ? »
« Hum… je ne sais pas. Il faudrais que tu essayes. »
« Moi ? Et pourquoi pas toi ? »
« Ha, ha ! ! Moi ? Tu rigoles ! Je vais l’éclater ! »
« Tu dis ça parce que tu as peur ! »
« Peur de lui ? Très bien, je vais l’affronter. »
« ALORS ? QUI VEUT AFFRONTER NOTRE GAGNANT ? » criait l’arbitre.
« Moi ! » cria Krosia.
« AAAH ! NOUS AVONS NOTRE COMBATTANT ! »
« Un gosse ? Hahahaha ! !! Va-t-en petit, tu ne fais pas le poids ! » disait le brun.
« Ne parles pas trop vite. Je vais te défoncer ! »
« Wouhahahahaha ! !! C’est en me faisant rire que tu comptes me battre ? »
« WOOAW QUELLE TENSION ! CE MATCH PROMET D’ETRE TENDU ! !! » criait l’arbitre pour attirer du monde.
« …COMMENCEZ ! !! »
Le brun bondit, le pied en avant. Krosia esquiva facilement et contre-attaqua : un coup de pied dans le dos du brun.
Crac !
« Aïïïe ! » gémit le brun.
« VA-T-IL SE RELEVER ? »
« Evidemment crétin ! » cria le brun.
A peine relevé, Krosia sauta par-dessus son adversaire. En l’air, il se servi de son poing comme d’un marteau : il le frappa derrière la tête. Le brun tomba mais ne se releva pas.
« DEJA FINI ? » s’exclama l’arbitre.
Il s’approcha de Krosia.
« Voici ton argent : 40 po pour l’avoir assommé en moins de 5 minutes. Tu veux rester pour le prochain combat ou partir. »
« Partir. Je laisse la place à d’autres. »
« Très bien. QUI VEUT SE BATTRE ? »
« Moi ! » cria un jeune homme dans la foule.
Il s’avança sur le ring. Il avait de longs cheveux noirs et des yeux rouges. Ces habits semblaient très serrés, ils étaient noirs, avec des bouts métalliques sur les manches. Il était de taille normale et environ 19 ans.
« BIEN. QUI VEUT L’AFFRONTER ? »
« Alors ? J’y vais ? » demanda Aurion à Krosia.
« Surtout pas. Il a des yeux rouges et des cheveux très noirs : c’est la caractéristique d’un peuple d’assassins nés. Il te tuerait rien que pour gagner, il se fiche de l’argent. Même moi, il me tuerait sans problème. »
« Alors je fais quoi ? »
« Ben, tu attends un autre match. »
« Ok, voyons qui va bien vouloir se mesurer à lui. »
Personne ne se présenta pendant les minutes qui suivirent. Soudain, un homme apparu sur le ring. On ne savait pas comment il avait fait pour venir sur le ring sans qu’on puisse le voir.
« Moi, je l’affronte ! »
L’homme aux yeux rouges s’approcha de l’homme à la barbe ( son adversaire). Il lui chuchota à l’oreille :
« Tu dois être fou pour te mesurer à moi. Tu sais d’où je viens, non ? Tu veux vraiment te faire tuer ? »
« Sache que je me suis entraîné toute ma vie pour pouvoir battre des types dans ton genre. Je vais t’éclater ! »
« Nous allons voir. »
« …COMMENCEZ ! »
L’homme à la barbe frappa des deux poings le sol du ring. Ceux-ci s’y enfoncèrent. Des lianes sortirent du sol pour emprisonner les pieds de l’homme aux yeux rouges.
« C’est tout ce que tu sais faire ? » dit ce dernier. « Maintenant, regarde ce don un véritable tueur est capable. »
L’homme aux yeux rouges se concentra : les deux lianes prirent feu et se transformèrent en cendre, libérant leur prisonnier. L’homme au yeux rouges braqua ses mains dans la direction de son ennemis : une énorme main noire et brumeuse sortit de sous les pieds du barbu. Celle-ci l’agrippa si fort, qu’il avait beau y mettre toutes ses forces, il ne put la briser. La main le serra encore plus fort. L’homme aux yeux rouges s’approcha de sa victime.
« C’est la fin. »
SPROTCH !
La main compressa si fort que le corps du barbu explosa en une pluie de sang.
L’arbitre s’approcha du vainqueur :
« Heu… tu as gagné. Voici 60 po pour l’avoir battu en moins de 2 minutes. »
« Je me fiche de votre or. Gardez-le. »
« Heu… tu désires rester ou partir ? »
« …Rester. »

Fin du Chp.8
Suite au Chp.9…

Chapitre 9

« Je veux rester. » dit l’homme aux yeux rouges.
« Re…rester ? Hum, c’est d’accord. ALORS ? QUI VEUT L’AFFRONTER ? »
« Bon, qu’est ce que je fais ? » demanda Aurion à Krosia.
« Je te conseille de ne pas te battre contre lui. »
« Mais si personne ne se présente ? »
« …Tu sais, son ennemis, le barbu, tout à l’heure ? »
« Oui. Et bah quoi ? »
« Même moi, je ne l’aurais certainement pas battu. Donc imagine le massacre : toi contre le gars aux yeux rouges. Et tu l’as entendu comme moi : il se fiche de l’or, tout ce qu’il veut, c’est tuer. »
« Mais si personne ne se présente ? Que va-t-il se passer ? »
« Je ne sais pas. Nous devrons peut-être attendre. »
« Bon, et qu’est ce qu’on fait pendant ce temps là ? »
« On va jouer à la taverne ? »
« Ok ! »
« ALORS ? PERSONNE NE VEUT L’AFFRONTER ? SI VOUS LE BATTEZ, VOUS GAGNEZ BEAUCOUP ! ENCORE CINQ MINUTES ET LE COMBAT SERA REMIT À PLUS TARD…. »
« Hmm, on va quand même attendre les cinq minutes… »
Une minute passa : personne ne vint.
Deux minutes : toujours personne.
Trois minutes : l’hésitation se faisait ressentir sur le visage de certaines personnes dans la foule.
Quatre minutes : plusieurs hommes s’étaient rapprochés du ring pour voir l’homme aux yeux rouges de plus près.
« LA CINQUIEME MINUTE TOUCHE À SA FIN ! PLUS QUE TRENTE SECONDES ! »
Finalement, un homme avec un bandana rouge s’approcha du ring. Il y monta. De là, on pouvait mieux le voir : son bandana rouge était accroché à son front et tombait jusqu’aux genoux. Il avait des cheveux ébouriffés noirs et un œil apparemment crevé, caché par un bandeau noir. Il avait l’air un peu étourdi. Il était grand : environ 1m90, mince et à la fois musclé. Son seul œil encore visible était d’un noir obscur. Il était vêtu d’un habit noir avec des traces rouges sur les manches et les cuisses.
« BIEN… COMMENCEZ ! »
L’homme au bandeau plaqua ses deux mains sur le sol et se concentra.
< Invocation de l’Araignée ! >
Ses mains se soulevèrent : deux araignées de tailles anormales en sortirent. Elles étaient vertes et avaient la marque d’une tête de mort rouge sur le dos.
< Hum…les araignées enchanteresses. En une piqûre, elles ont le pouvoir de paralyser un troll. Elles sont en plus très rapides. Mais le problème majeur, c’est qu’elles sont deux. > pensa l’homme aux yeux rouges.
Les araignées se mirent à courir vers leur adversaire très rapidement. Mais celui-ci les braqua avec ses mains : cette fois-ci, deux mains noires sortirent du ring pour emprisonner les deux insectes. Il se concentra : les deux araignées explosèrent.
« Héhé ! ! C’est tout ce dont tu es capable ? »
« Ne crois pas ça. »
Cette fois-ci, l’homme au bandeau pointa ses mains en l’air.
< Invocation du Serpent ! >
Deux énormes serpents jaillirent de ses paumes pour se glisser sur le ring.
< Hmm, des serpents enchanteurs. Même danger que les araignées. Sauf que eux sont plus rapides et solides. Ce gars-là est fort : il manipule et invoque des animaux venimeux à sa guise…>
Les deux serpents filèrent sur leur ennemi. Les yeux rouges de ce dernier devinrent bizarres : l’un regarda un serpent, et l’autre, le second serpent. Il se concentra intensément : les deux serpents implosèrent.
« Héhé ! Tu uses ton énergie magique pour invoquer des animaux. »
« Et toi, tu l’uses pour les détruire. »
« Très bien, finissons-en. »
« Oui. »
Les deux combattants placèrent leurs mains en l’air.
L’homme au bandeau : < Invocation du Dragon Venimeux ! >
L’homme aux yeux rouges : < Invocation du Dragon Noir ! >

Fin du Chp.9
Suite au Chp.10…

Chapitre 10

< Invocation du Dragon Venimeux ! ...>
< Invocation du Dragon Noir ! ...>

Deux énormes dragons surgirent des paumes des deux combattants. L’un était d’un noir de nuit, brumeux, qui dégageait une forte hostilité. L’autre était vert, munit de crocs et griffes acérés. Les deux immenses créatures s’attaquèrent….

BOOOOUUUUAAAM ! !!

Le choc fut terrible : une énorme explosion. De la fumée noire s’éleva jusqu’au ciel. A cause de celle-ci, on ne pouvait pas distinguer ce qui se passait sur le ring.
Enfin, elle se dissipa : les deux combattants ruisselaient de sueur et de sang. Les dragons avaient disparu. L’arbitre était complètement sonné, tout comme le public.
« WOOAW ! IMPRESSIONNANT ! !! LE COMBAT VA-T-IL SE POURSUIVRE OU S’ARRETER LA ? »
« Ah, ah, ah… nous… continuons… »
« Ou…oui, …il le f…faut… »
« HUM…TRES BIEN ALORS CONTINUEZ ! »

« Whooaaw ! Quel combat ! » criait Aurion.
« Oui. Impressionnant ! » lui répondait Krosia.

« Très bien ! Finissons-en à mains nues ! » grogna l’homme aux yeux rouges.
« C’est ce que j’allais te proposer. »
Les deux adversaires se jetèrent l’un sur l’autre et ce fut un enchaînement interminable de coups de poings et de pieds, tous parés ou esquivés. Soudain, l’homme au bandeau passa sous les jambes de son ennemi. Il se releva derrière lui et lui donna un violent coup de coude dans la nuque. Les-Yeux-Rouges tomba ( nous allons maintenant l’appelé comme ça.). Il fit mine d’être évanoui et au dernier moment, se leva et envoya un uppercut avec une force et une vitesse impressionnante. Le-Bandeau fut projeté en l’air à 5 mètres de hauteur. Les-Yeux-Rouges en profita pour sauter et achevé son adversaire d’un coup de genou dans la poitrine. Le-Bandeau s’écrasa sur le ring tandis que Les-Yeux-Rouges se réceptionna sur ses jambes tranquillement. Sur le sol, Le-Bandeau crachait son sang.
« C’est la fin du combat pour toi. »
« Ta….ta gueule.. »
« Oooh, ne sois pas si mauvais perdant ! Tu veux que je te tue ? »
« Peuh…essaye… »
« Hmmm…très bien ! »
Les-Yeux-Rouges bondit et ratterrit le poing dans la mâchoire du Bandeau. Elle craqua. Le sang coula encore plus abondamment. Les yeux du Bandeau se fermèrent.
« Héhé ! ! Tu ne valais donc pas mieux que ça ? »
« Heu…MATCH GAGNE ! !! VOULEZ-VOUS RESTER OU PARTIR ? »
« Et mon argent ? »
« Je croyais que vous ne le vouliez pas. Enfin bref, voici 100 po ! »
« Merci. Je pars. »
« Tu pars ? < Ouf ! Enfin ! ...> Oooh, dommage ! Bon, et bien, au revoir ! Qui veut participer ? »
« MOOOIII ! !! » cria Aurion.
« Tiens, un enfant ! Monte sur le ring petit ! »
« Voila, j’arrive ! »
« Alors ? Qui veut l’affronter ? »
« Moi ! Moi ! Moi ! ... » criait la foule entière.
< Tiens… ils sont plus enthousiastes que la dernière fois… >
« Bon, un au hasard…Vous Monsieur ! »
« Supeeer ! A moi le fric ! J’arrive ! »
< Peuh ! Il est si sûr de lui ? > pensait Aurion.
L’homme avait l’air complètement abruti. Il était habillé de très mauvais goûts et sentait l’alcool. De toute évidence, ce n’était pas un pro du combat.
Aurion remarqua un clin d’œil de la part de Krosia.
< Ah oui, c’est vrai : je dois utiliser tout ce qu’il m’a apprit…>
Il se rappela de tout : le conseil des coups de coudes et de genoux, le coup de la paume, ect…
< Je DOIS gagner ! >
« Alors petit, tu es prêt à souffrir ? »
« La ferme, crétin ! »
« Co…Comment ? ! Tu vas le payer cher, d’avoir insulté un honnête homme ! »
« C’est ce qu’on va voir ! Allez amène toi ! »
« Grmbl ! J’arrive demi-portion ! »
« Héla ! Deux secondes ! Le match n’a même pas commencé ! Sur ce,
C’EST PARTIT ! !!... »

Fin du Chp.10
Suite au Chp.11…

Chapitre 11

« C’EST PARTIT ! !! »
L’Abruti ( c’est comme ça que nous allons l’appeler) se précipita sur Aurion. Mais il était extrêmement lent. Aurion pu donc facilement éviter le coup de poing. Il se releva et en profita que son ennemi était courbé vers le bas, pour lui donner un coup de coude dans le dos. L’Abruti tomba et se releva directement. Là, il couru en enchaînant les coups de poing dans le vide, afin de toucher son adversaire avec le maximum de chance. Mais il n’avait pas pensé qu’avec cette technique, il se fatiguerait plus vite. Aurion n’eut pas grand mal à esquiver ses coups. Il en profita que l’Abruit soit épuisé pour l’enchaîner de coups de poing dans le torse et le visage, alliant vitesse et force comme lui avait apprit Krosia. Soudain, il se souvint du conseil qui parlait des coups de genoux et de coudes. C’est pourquoi, ayant vu que l’Abruti le chargeait, se plia sur ses jambes et donna un coup de coude fulgurant dans la poitrine. A peine l’Abruti était-il sous le choc, qu’Aurion enchaîna avec un coup de la paume dans le ventre : l’Abruti fut projeté à l’autre bout du ring. Celui-ci était vraiment mal en points. Il saigna du nez et de la bouche. Mais il se releva tout de même. Il grimpa sur un coin du ring, plus en hauteur. Il se concentra.
< La Bombe Humaine ! ...>
Il sauta et atterrit au milieu du ring. Une secousse assez puissante vint déformer le ring. Aurion fut, à son tour, projeté. Mais il n’avait pas mal : au contraire, il avait vraiment envie de vaincre. L’Abruti revint sur le ring. Il se plaça en position de défense. Aurion, haineux, couru vers lui. A quelques mètres l’un de l’autre, l’Abruti donna un coup de pied. Mais trop tard ! Aurion avait déjà sauté. En l’air, il effectua trois coups de pieds dans le visage de l’Abruti. En ratterrissant, il prit son maximum d’élan, et au dernier moment, envoya un coup de poing foudroyant avec une vitesse et une force inouïes. Sous le choc, l’Abruti cracha son sang puis s’écroula. Il eut la respiration coupée pendant quelques secondes. Mais il se releva ! Complètement essoufflé, il essaya de faire un coup de poing, mais il ne fut pas assez rapide : Aurion lui attrapa le bras et le frappa au niveau du coude, d’un coup de genou.
CRAK !
« AÏÏÏÏÏÏÏÏÏE ! !! »
Aurion avait cassé le bras droit de l’Abruti ! Heureusement, rien ne contredisait ce coup. L’Abruti gémit, et alla même jusqu’à pleurer. Il avait le bras cassé, le visage en sang, et la poitrine bosselée. L’arbitre s’approcha de lui :
« Alors ? Tu abandonnes ou tu continus ? »
« Aîïïe ! Aaargh ! !! »
« Je prend ça pour un « j’abandonne » ? »
« Aïïïe ! »
« Très bien ! VICTOIR DE L’ENFANT PAR ABANDON DE L’ADVERSAIRE ! Tiens petit ! »
L’arbitre lui donna 35 po. Aurion retourna voir Krosia.
« Alors ? Mon combat ? »
« Tu t’es bien amélioré ! C’est bien ! Tu as fais de grands progrès depuis notre départ de ton village ! »
« Héhé ! ! Oui, c’est vrai. Bon, que faisons-nous maintenant ? »
« Ben, nous avons environ 155 po. Super ! Allons voir pour l’équipement. »
« Ah ouais, j’avais complètement oublié ! Allons-y ! »
« Oui. Allons chez le forgeron. »
« C’est où ? Loin d’ici ? »
« Non, pas vraiment. C’est à 10 minutes d’ici, dans le quartier des armes et armures. »
Ils partirent donc tous les deux, 155 pièces d’or en poche, chez le forgeron, dans l’espoir d’acheter de l’équipement pour leur quête.

[…] 10 minutes plus tard…

« Ca y est ! Nous y sommes ! Le quartier des armes et armures ! »
« Super ! Le forgeron, c’est où ? »
« Par là, suis-moi. »
Impatient, Krosia couru, suivi de près par Aurion. Ils arrivèrent devant la maison du forgeron. Un groupe de jeunes s’étaient mit contre la porte en les voyant arriver. Ils les empêché de passer.
« Laissez-nous entrer. » dit calmement Krosia.
« Héhé ! Alors les jeunes, on veut aller chez le forgeron ? Mais vous savez comme moi que les articles sont chers à Mirari ! Vous devez donc avoir pas mal d’argent sur vous, non ? »
« Oui, maintenant laissez-nous passer. »
« Quoi ? Tu viens de me dire que tu étais bourré de fric et tu veux que je te laisse passer ? T’es fou ou quoi ? Allez, file moi vite ton or ! »
« Jamais. Nous avons économisé pour avoir cet argent. Il est hors de question qu’on vous le donne. »
« Vous avez entendu ça, les gars ? Il refuse ! »
« Wouhahaha ! !! » rigolèrent les jeunes en cœur.
« Bon, vous nous laissez passer ? »
« Je crois que t’as pas encore compris, petit ! Donne-nous-ton-fric ! » dit le jeune en articulant sur les derniers mots.
« Nous ne sommes pas là pour perdre notre temps…. » dit Krosia qui commençait à s’énerver. « …alors dégagez ! »
« Tu nous provoque crétin ? ! » gueula le jeune.
Comme le firent les combattants, Krosia plaqua sa main sur le sol pavé de pierre. Et c’est à ce moment que…

Fin du Chp.11
Suite au Chp.12…

Chapitre 12

Krosia plaqua sa main sur le sol pavé de pierre. Il fut soudain entouré d’un halo d’air. En moins d’une seconde, ce halo s’élargit et une grande sphère d’air projeta les jeunes à 20 mètres de là. La sphère disparue.
« Whooaw ! C’était quoi, ça ? » s’exclama Aurion.
« C’est de la magie. C’est un sort d’air qui s’appelle « Projection d’Air ». Ca permet d’éjecter l’ennemi à plusieurs de l’endroit où on se trouve. Très utile si on est submergé par une foule d’adversaires. »
« Super ! Et, moi, j’en ai aussi de la magie ? »
« Bien sûr ! Tout le monde dispose de pouvoirs magiques dès la naissance. Mais il faut encore savoir les utiliser. »
« Ah ouais ? Et comment je fais pour savoir de quelle type de magie je dispose et comment je fais pour les utiliser ? »
« Comme tu as pu le voir, je suis du type de magie de l’air. Je ne peux donc utiliser que la magie et sorts d’air, rien d’autre. Tiens, voici un papier où il y a marqué tous les types de magie. »
Krosia tendit un petit papier à Aurion. Celui-ci le prit et le lut :
« MAGIE :
D’abord, voici tous les types de magie différents :
-le Feu
-l’Eau
-la Foudre
-la Glace
-l’Air
-la Terre
-la Pierre
-le Métal
-le Cristal
-l’Argent
-les Ténèbres
-la Lumière
-les Êtres Vivants
-le Son
Voila, il y a donc 14 types de magie. Pour savoir de quel type on est, c’est simple : il suffit de se concentrer sur une cible de paille, par exemple. On la cible des yeux, on se concentre, et normalement, un sort attaque la cible. Et suivant l’aspect de ce sort, on sait de quel type on appartient.

LES NIVEAUX :

Chaque sort est composé de plusieurs niveaux.
Par exemple : le sort « éclair niv.1 » est faible, ne cause pas beaucoup de dégâts, mais peut étourdir un ennemi pendant quelques secondes.

COMMENT APPRENDRE DE NOUVEAUX SORTS DE SON TYPE ?

Il y a deux façons :
-en s’entraînant durant des jours entiers sur son type de magie.
-en allant dans la Grande Bibliothèque de la Magie.
Cette seconde solution est à la fois simple et dure.
Simple, car il vous suffit de lire un parchemin pour apprendre un sort.
Dure, car rien qu’un parchemin peut coûter plusieurs milliers de pièces d’or.

Remarque : la GBM ( Grande Bibliothèque de la Magie) se trouve à Terza, la plus grande ville d’Albion. »

Aurion rangea le mot dans sa poche.

« J’ai trop hâte de savoir de quel type je suis ! Où sont les cibles de pailles pour que je puisse m’entraîner ? »
« On ira après. Pour l’instant, allons chez le forgeron ! »
« Ouais, j’espère que 150 po suffiront ! »

Aurion et Krosia entrèrent.

« Bonjour ! » leur cria un gros homme moustachu. « Je suis Garo, le forgeron. Besoin d’un équipement quelconque ? »
« Heu…bonjour ! Oui, c’est ça, nous voudrions voir ce que vous avez à vendre. »
« Haha ! ! Parfait ! Voici ce que nous vendons : »
Il leur montra une affiche avec tout l’équipement et les prix correspondant :

« -cuirasse de fer = 20 po
-cuirasse d’argent = 40 po
-cuirasse de maille = 65 po
-cuirasse de mythril = 200 po

-jambières de fer = 20 po
-jambières d’argent = 35 po
-jambières de maille = 60 po

-épaulières de fer = 10 po
-épaulières d’argent = 20 po
-épaulières d’os = 30 po

-bracelets de fer = 10 po
-bracelet d’argent = 20 po
-bracelet d’os = 25 po

-casque de fer = 15 po
-casque d’argent = 25 po
-casque d’os = 35 po »

« Voila, c’est tout ce que nous avons. Alors que voulez-vous ? »
« Hum, je crois qu’on a pas le choix : nous prenons 2 armures complètes de fer ! »
« Deux armures complètes de fer ? Ca marche ! Ca vous fera 150 po ! »
« Oui, tenez. »
« Merci ! Vous ne voulez pas d’armes ? »
« Désolé, mais nous n’avons plus que 5 po. »
« Ah, bon, c’est pas grave ! Au revoir ! Revenez quand vous voulez ! »
« Oui ! Merci ! »

Aurion et Krosia sortirent de chez le forgeron et enfilèrent directement leurs armure.

« Bon, on va où maintenant ? »
« Ben, comme tu me l’as dit : on va au centre d’entraînement pour ta magie. »
« Ah, oui, c’est vrai. C’est partit ! »…

Fin du Chp.12
Suite au Chp.13…

Genial ! Merci Rpg !

Tu mets la suite ?

wowww, jamais vu un texte aussi bien rédigé, c'est super !!!! essaye de poster la suite ^^

Chapitre 13

« Ouais ! C’est partit pour le centre d’entraînement ! »

Aurion et Krosia se mirent donc à courir dans les ruelles délabrées de Mirari. Enfin, après un quart d’heure de course, ils arrivèrent en face du centre. Au dessus de la double porte, on pouvait lire sur une pancarte : « Centre d’Entraînement au Combat Rapproché et à la Magie ». Sans plus attendre, ils entrèrent, impatients de connaître le type de magie d’Aurion.

A l’intérieur, il y avait des dizaines de cibles en pailles, en bois, ou encore en acier. Plusieurs hommes s’entraînaient à l’épée, à la hache, ect. D’autres, dans une autre salle, s’entraînaient à la magie.

« Bienvenue au CECRM ! »
« Bonjour ! Heu… c’est quoi le céheucéhairème ? »
« Ben, comme vous avez pu le voir à l’entrée, c’est le centre d’entraînement au combat rapproché et à la magie. Bon, que voulez-vous ? » leur demanda l’homme. Il était habillé d’une cotte de maille fine, d’un pantalon noir et armé d’une lame courte, certainement une dague.
« Nous voudrions savoir de quel type de magie fait partit ce garçon. Mais… qui êtes-vous ? »
« Haha ! Mais je suis Algar, le maître d’armes de ce centre ! La magie ? D’accord ! Suivez-moi ! »
Les deux amis suivirent alors Algar jusqu’à une pièce où de nombreux magiciens s’entraînaient.
« Nous y voila ! Prenez un mannequin libre et entraînez-vous tant que vous voulez ! C’est gratuit ! »
« D’accord ! Merci ! »
« Allez ! Et bon courage ! Si vous avez besoin d’aide, je suis là ! »
Algar sortit de la pièce. Aurion et Krosia parmi les rangs, à la recherche d’une cible libre. Enfin, ils en trouvèrent une.
« Voila ! Bon, maintenant, qu’est ce que je fais ? »
« Ben, tu te concentres en fixant ta cible, tu braques tes mains dessus, puis normalement, un sort apparaît. »
« Ok ! Bon, j’essaye ! »
Aurion fixa la cible de paille, se concentra et pointa ses paumes vers elle.
Rien ne sortit.
« Heu… c’est normal ? »
« Oui. Moi aussi ça m’est arrivé. Il faut tenter plusieurs fois avant de vraiment y arriver. »
Aurion réessaya. Toujours rien.

[…] Une demi-heure plus tard…

« Aaargh ! J’en ai marre ! Ca marche pas ! »
« Calme-toi. Continue. »
« Peuh, ça me saoule ! Mais bon, j’vais quand même essayer ! »
Il retenta.
Fziiim !
« Whooaw ! J’ai réussis ! J’ai réussis ! !! »
« Oui, mais ça n’a pas suffit pour savoir de quel type tu es. »
« Hum…bon, je vais réessayer encore une fois ! »
Il se concentra du mieux qu’il pu.
FZZzziiiuuum ! !!
« Hum…je crois que tu es de … la Lumière ! »
« La lumière ? Aaah, non, ça sert à rien ! J’aurais préféré le feu ou la terre ! »
« Dis pas ça ! La lumière c’est très bien ! En plus tu c’est même pas à quoi ça sert ! Et t’as de la chance, c’est rare les personnes de la Lumière. »
« Mais… t’es sûr que c’est la lumière ? »
« Hmm, oui, à peu près. Réessaye quand même ! »
« Heu, oui ! »
Il réessaya : même effet : un rayon de lumière vive éclaira la cible.
« Hum, oui, maintenant c’est sûr, t’es de la lumière ! »
« Mais franchement, ça sert à rien : j’ai juste éclairé ma cible, alors que toi, tu les éjectes à 20 mètres ! »
« Normal, toi, t’es qu’au début. Moi, à ton stade, je faisais juste bouger les brindilles de paille avec le souffle, rien de plus. »
« Sérieux ? Alors, il faut que je m’entraîne ! »
« Oui, et en plus, la lumière peut te servir partout. Par exemple, dans une grotte, tu pourras t’éclairer, ect. »
« Oui, mais à part ça… »
« Ca veut rien dire. Prend exemple sur le gars aux yeux rouges. Lui, il est des ténèbres. Et bien au début, je suis sûr qu’il faisait juste l’inverse de toi : au lieu d’éclairer la cible, il l’assombrissait. Et maintenant, regarde ce qu’il peut faire : il invoque une main noire capable de broyer ses ennemis. Avec l’entraînement, tu peux tout faire ! »
« Ouais, tu as sûrement raison. Mais j’ai lu sur ton papier qu’il y avait la GBM, à Terza. On pourrait y aller pour apprendre de nouveaux sorts, non ? »
« Hum, non, ça coûte beaucoup trop cher : j’y suis déjà allé : rien que le sort éclair niv.1 coûte 200 po. Alors que c’est un sort pourri. Imagine pour les sorts puissants. Ca coûterait des millions ! »
« Heu, ouais, mieux vaut s’entraîner ! Bon, qu’est ce qu’on fait maintenant ? »
« Bah, on a deux choix : soit on s’en va d’ici, soit tu continues à t’entraîner là, chaque jour. »
« J’ai hâte d’être puissant en magie : je vais rester pour m’entraîner ! »
« Ok, alors allons trouver une auberge pour dormir. Demain, ici, à neuf heures du matin, ok ? »
« C’est d’accord, j’y serais ! »
« Par précautions, on va prendre chacun une chambre en face de l’autre. Au cas où il y aurait des problèmes durant la nuit. »
« Oui, allez, cherchons l’auberge ! »…

Fin du Chp.13
Suite au Chp.14…

Chapitre 14

« Oui ! Allons à l’auberge ! »

Ils se mirent à marcher dans le labyrinthe de rues, et arrivèrent enfin devant un petit bâtiment de briques avec une porte de bois où était gravé « Auberge de Mirari ». Ils entrèrent.
A l’intérieur, ils se sentirent tout de suite plus à l’aise, plus en sécurité.
« Hey ! Salut les gars ! » s’exclama un homme de forte corpulence, habillé d’un tablier. Il portait une énorme moustache brune et était chauve.
« Qu’est ce que je peux faire pour vous, les gosses ? »
« Heu, bonjour, nous voudrions connaître vos tarifs pour une nuit, s’il vous plaît. »
« Ah, alors c’est… »
« Merd…heu… zut ! On a plus de fric ! On a plus que 5 po ! »
« Haha ! Désolé les enfants, je crains que ce ne sera pas assez ! Revenez quand vous aurez plus d’or ! »
« D’accord, mais dîtes-nous quand même le prix d’une nuit. »
« C’est 10 po la nuit. »
« Ok, donc si on prend 2 chambres, ça nous fera 20 po. Allez, que 15 po à avoir, et c’est bon. Heu, vous fermez à quelle heure ? »
« Je ferme l’auberge à 22h00. »
« D’accord. Alors, puisqu’il est 19h30, ça nous fait, heu… 2h30 pour nous faire 15 po. C’est faisable, mais faut se dépêcher. »
« Ouais, allons-y ! Trouvons un moyen de ce faire cet argent ! »
Ils sortirent donc de l’auberge, à la recherche d’un moyen quelconque de trouver de l’or. Ils marchaient en réfléchissant.
« Hé ! J’ai une idée ! »
« Quoi ? ! » demandait Aurion, surpris.
« On a qu’à jouer à la taverne ! On peut se faire 15 po d’un coup ! ....comme on peut les perdre… »
« Ouais, faut surtout être chanceux. Tu l’es ? »
« Hum… pas vraiment. Et toi ? »
« Je sais pas, j’ai jamais essayé. »
« Bon, bah allons-y, on verra bien… »
« Et tu sais où elle est, cette taverne ? »
« Evidemment, suis-moi ! »
< On dirait qu’il habite ici…> pensait Aurion.
Et, comme d’habitude, il le suivit. Mais ils ne marchèrent même pas une minute, lorsqu’ils se trouvèrent devant la taverne. Elle ressemblait vaguement à l’auberge : assez petite, faîte de briques, ect. Là aussi, sur la porte, il y avait un écriteau. « Taverne de Mirari ». Et ils entrèrent.

L’atmosphère y était beaucoup plus… bruyante. Des hommes, la moitié bourré, parlaient, chantaient, jouaient en criant. Pratiquement toutes les tables étaient occupées. Quelques unes servaient de jeu de cartes. Les chopes de bière se vidaient à grande vitesse. Pendant que des hommes sortaient rejoindre leur famille, d’autres entraient. Il y avait toutes sortes de jeux : les cartes, les fléchettes, les paris pour différents défis, le jeu du couteau entre les doigts, ect.

« Bon, qu’est ce qu’on fait maintenant ? » demandait Aurion.
« Ben, on cherche un jeu qui nous convienne. Tu es habile ou pas ? »
« Si tu veux parler du jeu des fléchettes, c’est même pas la pei… »
« Je n’ai pas dit « précis », j’ai dit « habile ». Alors ? »
« Heu, tu fais référence à quel jeu exactement ? »
« Au jeu du couteau entre les doigts. »
« Glups ! C’est quoi ce jeu ? Et, toi, t’es habile ? »
« Non, pas moi. »
« Menteur, tu manipules les shurikens comme perso… »
« Tais-toi ! Bon, tu veux y jouer ou pas ? »
« Heu, avant, tu peux me réexpliquer les règles ? »
« Peuh, tu connais vraiment rien toi ! Bon :
Le jeu du couteau entre les doigts consiste à plaquer sa main, paume contre table. Tu écartes les doigts le plus possible. Ensuite tu prends un couteau et, avec la pointe, tu donnes de petits coups rapides entre chaque doigt. Et ton adversaire fait pareil. Le premier qui se plante le couteau dans un doigt a perdu. Avant de débuter la partie, chacun des joueurs mise une certaine somme, comprise entre 5 et 50 po. Le gagnant remporte la mise. »
« Ok, bon, j’vais essayer ! »
« Ouais, mais fais gaffe, si on perd, on a plus d’argent ! »
« T’inquiète pas ! »
Aurion s’approcha de la table de jeu. L’homme qui l’organisait tenait un couteau très aiguisé dans sa main droite.
« Alors, mesdames et messieurs ! Qui veut m’affronter au jeu du Couteau entre les Doigts ? »
« Heu, moi ! »cria Aurion.
« Bien, petit, approche-toi ! Assis-toi sur cette chaise ! Super, tu es prêt ? Combien mises-tu ? »
« Heu… seulement 5 po. »
« Cinq po ? Ok, c’est partit pour 5 po ! Tiens, prend ce couteau. Nous avons maintenant un couteau chacun. Tu es prêt ? »
« Oui ! »
« C’est partiiiit ! »
Les deux adversaires plaquèrent leur main droite sur la table, doigts écartés. On entendait la pointe des couteaux taper sur la table. Au fur et à mesure, la vitesse augmentait. Le duel dura cinq longues minutes. Parfois, le couteau râpait la main d’Aurion, provoquant de légères coupures. Mais rien n’était perdu, pensait-il. En plein combat, l’adversaire d’Aurion lui parla :
« Alors, tu t’fatigue ? »
« Héhé ! Bien sûr que non ! »
Et, comme pour le provoquer, Aurion alla plus vite avec son couteau.
< Whooaw ! Il est balèze ! ...> pensait l’organisateur.
Mais, alors qu’il regardait la main droite d’Aurion, il manqua d’attention, et loupa son coup :
SLACH !
Le sang jaillit de son index.
« Aaaaargh ! !! » gueula-t-il.
Aurion, ayant vu qu’il avait gagné, s’arrêta.
< Pfouh ! Heureusement qu’il a loupé son coup, une minute de plus, et c’était moi qui perdait ! ...>
« Haha ! ! J’ai gagné ! Allez, file-moi cinq po ! »
L’organisateur gémissait encore.
« Ou…oui, voila ! Aïïïe ! !! »
Il lui tendit une petite bourse : il y avait effectivement 5 po.
Aurion se leva et retourna auprès de Krosia.
« Alors ? C’était bien, hein ? »
« Ouais, super, allez plus que 10 po à prendre ! »
« Bon ! Qu’est ce qu’on fait, alors ? »
« Bah, j’ai aucune idée : pendant que tu jouait, je suis allé voir les autres jeux. Pour les cartes et les fléchettes, c’est pas la peine, il y a de vrais pro, là-bas ! »
« Bon, et il y a quoi comme autres jeux ? »
« Ben, c’est ça le problème : il n’y en a pas autre. »
« T’as pas une petite idée ? »
« Ben, je ne vois qu’une chose… »
« Quoi ? »
« Voler. »…

Fin du Chp14
Suite au Chp.15…

La suite !!! La suite ^^ !!!

Chapitre 15

« Tu veux… qu’on vole de l’argent ? Sérieux ? »
« Ben, je ne vois pas d’autre moyen… »
« Ouais, t’as sûrement raison ! Mais où va-t-on trouver 10 po ? »
« Ben, c’est facile. On n’entre discrètement dans une maison, on prend l’argent et on se tire. »
« Heu, ouais, mais y a un problème : il n’est que 20h15, personne ne dort à cette heure-là. Si on entre dans une maison et que tout le monde est réveillé, c’est foutu ! »
« Oui, c’est pourquoi nous allons d’abord examiner attentivement les maisons aux alentours. Si on voit par les fenêtres que les bougies sont éteintes, c’est que la famille sera couchée. Ce sera le moment pour entrer. »
« Ok, et 10 po, ça devrait pas être dur à trouver. »
« Nan, ça devrait aller… »

Ainsi, ils sortirent de la taverne à la recherche des habitations de Mirari. Evidemment, il n’y en avait pas beaucoup. Et toutes étaient encore éclairées.
Alors qu’ils cherchaient désespérément une maison « éteinte », il en trouvèrent une. De loin, on pouvait voir par les fenêtres, la maison qui s’assombrissait. Il était 21h30.

« Bon, on a 30 minutes pour entrer, prendre l’argent et se casser. T’es prêt ? »
« Oui, allons-y ! »
« Calme-toi ! Il faut le plus discret possible. Si on nous trouve, on est bon pour les cachots. Bon, on n’y va. Et rappelle-toi : sois discret. »
« Ok. »

Discrètement, ils pénétrèrent dans le jardin. Soudain, ils entendirent des bruits de pas venant de la rue derrière eux. Ils se cachèrent derrière les haies du jardin. Ils écartèrent les branches pour voir de qui il s’agissait : c’était un garde. Il s’approcha d’un lampadaire, craqua une allumette et enflamma la mèche. Il partit en direction des autres lampadaires, éclairant la ville sur son passage.
Aurion et Krosia sortirent de leur cachette et continuèrent. Ils marchaient accroupis, lentement, respirant à peine, prêt à filer au moindre bruit suspect.
Heureusement, personne ne sembla les voir lorsqu’ils arrivèrent à une fenêtre derrière la maison.

« Bon, on ouvre doucement la fenêtre et on entre sans faire de bruit. »

Lentement, Krosia plaqua ses mains sur la vitre. Il la poussa vers le haut et la bloqua avec une branche. Doucement, il entra et se faufilant à l’intérieur, suivi de près par Aurion.
Apparemment, ils étaient dans une cuisine. Ils continuèrent, se cachant par moment derrière les meubles. Ils virent une porte de bois entrouverte. Krosia l’ouvrit discrètement et entra dans la pièce. Maintenant, ils étaient dans le salon. Il y avait un gros canapé et un fauteuil de cuir. Dans la cheminé brûlait un feu quasiment mort.

« Hum, vu la déco et les meubles, c’est une famille riche. Je crois qu’on va pouvoir se faire encore plus d’argent. » chuchota Krosia à l’oreille d’Aurion.

Tour à tour, ils ouvrirent tous les meubles à la recherche d’argent. Malheureusement, ils ne trouvèrent rien dans cette pièce. Alors qu’ils marchèrent vers une autre porte, Aurion remarqua un petit coffret qu’il n’avait pas vu auparavant. Il tenta de l’ouvrir : impossible, le coffret était fermé à clef.

« Hé, Krosia. »
« Quoi ? »
« Regarde ce coffre, il est fermé. Peut-être qu’il y a une petite fortune à l’intérieur. »
« Fais voir. »

Aurion tendit le coffret à son ami. Celui-ci l’examina attentivement, et se mit à fouiller sa poche.

« Qu’est ce que tu cherches ? » lui demanda Aurion.
« Attend. »

Il sortit de sa poche un objet qu’Aurion n’avait jamais vu : ça ressemblait à une petite barre de fer fine, courbée au bout.

« C’est quoi ? »
« Un croche-serrure. Avec ça, tu peux ouvrir n’importe quelle porte en t’y connaissant bien. Enfin, presque toutes… »
« Ah ouais, vas-y essaye ! »

Krosia rentra le croche-serrure dans le coffret. Il agita sa main dans tous les sens, en espérant ouvrir la porte.

Clic !

« Bingo ! »

Krosia ouvrit la petite porte du coffret : plusieurs bijoux incrustés de pierres précieuses reposaient à l’intérieur.

« Bon, on prend tout ? »
« Oui, tout, ans exception. »

Krosia prit les bijoux d’une main et les enfouis dans sa poche, avec son croche-serrure.

«Ca y est ! Bon, maintenant on s’en va. »

Il reposa le coffret sur un meuble et retourna dans la cuisine. Il sauta par la fenêtre et la referma ensuite. Sans se faire voir, ils sortirent du jardin et retournèrent dans les rues.

« Whooaw ! On a réussit ! » s’exclama Aurion.
« Ouais, on va revendre ces bijoux et se faire plein de fric ! »
« Et on va où pour les vendre ? »
« Ben, on retourne au marché. Mais faut faire vite, on a plus que 15 minutes avant que l’auberge ne ferme ! »
« Oui, dépêchons-nous ! Au marché ! »

Chapitre 16

« Bon, on va au marché, on vend ces bijoux et on va enfin pouvoir dormir ! »
« Oui, allez, on y va ! »
Connaissant par cœur le chemin, ils mirent moins d’une minute pour arriver au marché. Là, il ne restait plus beaucoup de marchands : la plupart dormait. Il en restait 5 qui veillaient.
Aurion et Krosia s’en approchèrent.
« Heu, bonjour. »
« Salut, petit ! Que veux-tu ? »
« Je voudrais vous vendre ces bijoux. »
« Hmm, fais voir ? »
Le marchand examina les précieux bijoux.
« Heu.. je te les prend pour 200 po. »
« 200 ? Ok, mais attendez encore un peu. »
« D’accord mais fais vite, je ne reste plus que cinq minutes ! »
Ils demandèrent donc aux autres marchands pour savoir lequel reprendrait les bijoux le plus cher. Mais le meilleur était tout de même celui qui reprenait pour 200 po.
« Bon, c’est d’accord pour 200 po, m’sieur ! »
« Tiens, petit ! »
Krosia lui donna les bijoux en échange de l’or. Ils repartirent sur le chemin de l’auberge.

« Whooaw ! 200 po ! Super ! » criait Aurion.
« Oui, c’est un bon prix. »
« Bon ? Excellent tu veux dire ! »
« Non, pas excellent. Si on aurait cherché plus, je suis sûr qu’on aurait pu atteindre les 300. Mais bon, on avait plus le temps. »

Ils arrivèrent donc en face de l’auberge. Il était 21h50. Sans perdre plus de temps, ils entrèrent.

« Ah, re-bonjour les gosses ! » leur cria l’aubergiste.
« Salut ! Tenez, voici 20 po pour deux chambres. »
« Merci. Tiens, prenez ces deux clés. Ce sont les chambres 14 et 15, au premier étage. »
« Merci, bon on y va alors… »

Epuisés par leur journée, les deux enfants montèrent les marches qui menaient au 1er étage. Chacun prit sa chambre et, après s’être souhaité bonne nuit, allèrent se coucher.

[…]

TOC TOC TOC ! !!

Aurion fut réveillé par quelqu’un qui cognait à sa porte. Il se leva et alla ouvrir. C’était Krosia.

« Ah, salut. »
« Salut ! Viens, maintenant qu’on a de l’argent et de l’équipement, on peut quitter Mirari ! »
« Heu… attend, on peut s’arrêter chez le forgeron, juste pour voir ses armes, puisqu’on a 185 po. »
« Ah ouais, bonne idée, j’y avais pas pensé ! Bon, bah, on y va ! »
« Oui, j’te suis. »

Ils se préparèrent et sortirent de l’auberge. Dehors, il faisait beau, la ville « vivait », comparée à la veille au soir. Tout le monde courait, parlait, ect.
Aurion et Krosia retournèrent chez le forgeron.

« Ah, vous revoila ! Bonjour, qu’est ce qui vous amène ? »
« Salut, on voudrait voir vos armes. »
« Ah, mes armes, je vous apporte le tableau indiquant leur prix. »

Le forgeron revint avec une grande planche de bois gravée. Dessus étaient indiqués les armes et leur prix :

« ~ARMES~

-couteau de fer = 5 po
-couteau d’argent = 15 po

-poignard de fer = 8 po
-poignard d’argent = 18 po

-dague de fer = 10 po
-dague d’argent = 20 po

-épée courte de fer = 15 po
-épée courte d’argent = 30 po

-épée longue de fer = 20 po
-épée longue d’argent = 50 po

-sabre de fer = 25 po
-sabre d’argent = 60 po

-katana de fer = 35 po
-katana d’argent = 80 po

-épée à deux mains de fer = 45 po
-épée à deux mains d’argent = 100 po

-hache simple de fer = 40 po
-hache à double tranchant de fer = 50 po

-marteau de fer = 40 po
-marteau lourd de fer = 50 po

-arc court = 30 po
-arc long = 50 po

-arbalète simple = 35 po
-arbalète à répétition = 60 po
-carquois de 20 flèches = 10 po
-carquois de 20 carreaux = 10 po

-étui de 10 shurikens = 15 po

« Voila ! C’est tout ce que nous avons ! Alors ? Que voulez-vous ? »
« Hum… moi je prendrai un katana d’argent ! » dit Krosia.
« Heu, et moi je vais prendre… un sabre d’argent ! »
« Très bon choix ! Ca vous fera … 140 po ! »
« Voila. » lui dit Krosia en lui tendant une poignée de pièces.
« Merci et au revoir ! »
Et ils sortirent.

« Bon, on a plus que 45 po. Faut économiser. Maintenant, avec nos armes et armures, on va tout défoncer ! »
« Ouuuaaiis ! !! »
« Maintenant on s’en va ? »
« Ben, oui, si on plus rien à faire ici… hé ! Comment on va faire pour se repérer dans Albion ? »
« Ah ouais, t’inquiète pas j’ai une carte ! »
« Oui, c’est vrai, toi t’es un nomade. Bon, maintenant faut chercher des indices sur l’assassin de mes parents. »
« C’est vrai, donc on sort de Mirari et on marche vers le Sud en essayant de trouver des indices, on demandera aux gens si il on vu passer un … Au fait, il ressemble à quoi ? »
« Heu… c’est un archer, j’ai pas vu son visage. »
« Hum, un archer. Bon, on s’en va et on verra bien si on trouve quelque chose ! »
« Ouais ! Allez, on quitte Mirari ! ... »

Fin du Chp.16
Suite au Chp.17…

Chapitre 17

« Bon ! On quitte Mirari ! ... »

Les deux amis firent leurs bagages et partirent.

Dehors, il n’y avait personne, mis à part quelques animaux qui passaient par là. Cela leur sembla bizarre qu’il n’y ait personne. Ils étaient passés d’un monde civilisé, peuplé, à celui d’un sauvage, tranquille, paisible, où rien ne semblait pouvoir arriver.
Ils se remirent en marche.

« Bon, on va où ? » demanda Aurion.
« Ben, vers le Sud, à la recherche d’indices qui pourraient nous menés jusqu’à ton ennemi. »

Maintenant équipés, protégés et armés, ils n’eurent plus de crainte sur une attaque ennemie qui pourrait arriver. Ils se sentirent beaucoup plus en sécurité. Ils continuèrent donc leur chemin vers le Sud.
Pour s’aider, ils se repérèrent grâce à la carte de Krosia, une carte très détaillée, précise, qui indiquait clairement le nom des villes et leur emplacement, les forêts, ect. Bref, une carte de nomade.
Aurion pointa son doigt sur la carte.
« Où sommes-nous ? »
« Hum… ici. Et nous allons là. » lui répondit Krosia en pointa à son tour son doigt sur la carte. Il indiquait une ville nommée Kovo.
« Nous y serons dans environ quatre heures de marche. Sur le chemin, nous devrons poser des questions à n’importe quel passant. »
« D’accord ! Mais au fait, c’est quoi Kovo ? »
« C’est un village très ancien : les habitants vivent encore dans des tentes dressées sur des passerelles de bois. Ces mêmes passerelles étant suspendues aux troncs des arbres. »
« Et si c’est en hauteur, comment on va faire pour monter dans le village ? »
« Ce peuple est intelligent : ils ont installé une machine ingénieuse qui permet de transporter les gens dans des sortes de grosses boîtes de bois, accrochées à une corde, que d’autres personnes font monter. »
« Mais si on fait pas partie du village, on nous laissera quand même monter ? »
« Ca, je ne sais pas. On verra bien sur place ! »
« Oui, on y va ! »

Ils marchèrent ainsi, discutant de tout et n’importe quoi, se frayant un chemin parmi les quelques obstacles qui se dressaient devant eux.

« Au fait, il nous reste combien de po ? »
« Pas beaucoup, à peu près 50, j’crois. »

Soudain, sortant des buissons, deux brigands se plantèrent sur la route, leur bloquant le passage.

« Alors, mes petits, ont à de l’or ? » lui lança le brigands le plus imposant.
« Heu, non, pas beaucoup en tout cas. »
« Ah oui ? Pourtant, j’ai cru entendre que vous possédiez 50 po, non ? »
« Vous nous écoutiez ? »
« Parfaitement. Maintenant filez-nous le fric ! » gueula le brigand.
« On ne va pas se laisser faire par deux crétins comme vous ! »
« Nous ? Des crétins ? ! Bon, je vais être plus méchant. Je comptais juste te prendre ton or, mais comme tu m’insultes, je vais aussi t’étriper ! »
« Ok, viens par là que je te fasse comprendre ce qu’est un vrai nomade ! »
« Toi, un nomade ? Hahahaha ! !! Un nain comme toi ? »
« Ferme-la et viens te battre ! »
« Très bien, si c’est ce que tu veux ! »
Le gros brigand dégaina son sabre, tandis que le petit sortit sa dague. Ils se jetèrent sur les deux enfants. Soudain, Aurion et Krosia sautèrent dans deux directions différentes. L’un, à gauche et l’autre, à droite. Les deux voleurs les cherchaient des yeux. Mais ils ne baissèrent pas pour autant leur garde.
« Où sont-ils ? !!! PEUREUX ! »
A peine avait-il fini sa phrase, qu’un shuriken transperça les feuilles d’un arbre situé à leur gauche et vint se planter dans le dos du petit brigand. Celui-ci bafouilla quelques mots et s’écroula.
« Boan ! BOAN ! !! Réveille-toi, merde ! » criait le gros en le secouant de toutes ces forces.
Il se releva, énervé.
« Où que tu te caches, je te tuerai ! Tu as eu mon frère, mais tu ne m’auras pas moi ! » criait-il en essayant de dissimuler ses larmes. « Sors de ta cachette et viens te battre, lâche ! »
Des feuilles volèrent. Krosia apparut sur le chemin de terre, en face du gros voleur.
« Me voila. Désolé pour ton frère. »
« TA GUEULE ! !! J’vais te faire la peau ! ».
Il planta son immense sabre dans le sol : juste à côté, la terre se déchira, laissant sortir une immonde créature marron, couverte d’énormes pustules. Le monstre grogna.
« Attaque-le ! » hurlait le brigand.
Le monstre se jeta sur Krosia sans même hésiter une seconde. Il se déplaçait bizarrement, mais rapidement. Lorsqu’il fut tout près de son ennemi, le monstre leva le bras droit et frappa Krosia de toutes ses forces. Celui-ci essaya vainement de parer, ou d’esquiver, mais la force de la créature était telle qu’elle projeta Krosia contre un tronc d’arbre.

BONG !

Difficilement, il se releva. Mais à peine était-il debout que le monstre bondissait vers lui, le bras droit toujours levé.
< Ca ne sert à rien de résister, ce monstre est doté d’une force incroyable ! ...>
Le monstre n’était plus qu’à deux mètres de sa cible, lorsqu’un sabre d’argent lui trancha la jambe gauche. Le sang jaillit à flot, la jambe tomba lentement sur le sol. Le monstre émit un grognement terrible, il cracha un liquide argenté. Et alors, il implosa. Ce fut une explosion de sang qui tacha le sol et les arbres. Krosia releva la tête : c’était Aurion qui avait donné le coup.
« Hum, tu as tué la meilleure créature que je puisse invoqué, mais ce n’est pas fini ! »
Le brigand laissa tomber son sabre puis sortit deux nouvelles armes : une lourde hache et un énorme marteau.
« Avec ces armes, je vais vous écraser ! »
Il bondit sans même réfléchir. Par réflexe, Aurion se protégea avec ses deux mains. Il ressentait un tel sentiment de peur qu’une source lumineuse jaillit de ses paumes. La lumière fut tellement forte qu’elle brûla le visage du voleur.

AAAAARGH ! !!

Il s’écroula, le visage fumant.
« Tiens, tu vois que le type magique de la Lumière, c’est bien ! »
« Oui, j’avais tort ! »
« Bon, avant de repartir, fouillons les. »
Ils relevèrent tous deux puis s’approchèrent des corps. Les deux voleurs ne possédaient que leurs armes, leurs vêtements, rien d’autre.
« Bon, c’est pas grave, on continu notre chemin. »
Après s’être remis de leur émotion, ils s’en allèrent. Lorsqu’ils furent éloignés, le plus petit des deux voleurs se releva.
« Désolé grand frère… je te vengerai. ».
Il retira le shuriken planté dans son dos….

Fin du Chp.17
Suite au Chp.18…

Trop fort !!! Aller la suite ^^

Y a une incohérence :
A un moment, Aurion dis qu'il voulait s'entraîner plusieurs jours, krosia lui dit ok, et aussi qu'il vont se retrouver le lendemain au truc de magie, et en fait ils partent !

Ouais, peut-être, je sais plus, j'ai pas relu. ^^

tu peux poster la suite plz ^^

Chapitre 18

Le petit voleur retira le shuriken planté dans son dos. De son sac, il sortit deux petites arbalètes. Elles étaient entourées d’une aura bleue et dégageaient une puissance magique.
« Hé, vous ! » cria le voleur aux deux enfants, responsable du meurtre de son grand frère.
Aurion et Krosia se retournèrent, étonnés d’entendre la voix d’un homme qu’ils croyaient avoir tué.
« Tiens ? Tu es encore vivant ? Mais avant que tu nous attaques, car je crois que c’est ce que tu veux, réfléchis une seconde : si, physiquement, ton frère était plus fort que toi et que nous l’avons tué, comment pourrais-tu nous tuer ? »
« Qui t’as dit que j’étais moins fort que mon frère ? »
« Ben, personne, juste vos corpulences un peu différentes. »
« Peuh, tu verra que j’ai subi un entraînement beaucoup plus intensif que lui. Et je vais te tuer pour ce que tu lui as fais. »
« Bon, bah finissons-en rapidement. »

Le voleur avait caché ses deux arbalètes derrière son dos. Rapidement, il les dégaina, visa Krosia et tira. Au moment où les deux flèches arrivèrent sur Krosia, celui-ci sauta puis les évita. Les deux flèches se plantèrent dans un tronc. Et sur ce tronc, à l’endroit où les deux flèches étaient plantées, une fine paroi de glace recouvrit l’arbre, s’élargissant à vue d’œil.
< Des flèches de glace ! ...> pensa Krosia. < Elles ont le pouvoir de geler leur victime sur place ! >
« Comme tu as certainement pu le deviner, ce sont des flèches de glace. Il suffit qu’une seule d’elles te touche, et c’est la fin ! Tu seras paralysé pendant plusieurs minutes. »
« Mais le problème, c’est que je sautes haut et vite ! Tu auras du mal à me toucher. »
« Non, ce n’est pas vraiment un problème : mes arbalètes sont à répétition. »
Sur ce mot, il brandit ses deux armes puis appuya sur les gâchettes en même temps : une rafale de six flèches filèrent vers Krosia. Celui-ci dû faire deux roulades pour les esquiver. Soudain, il eut une idée. Et il attendit sagement la prochaine rafale.

TSHAK TSHAK ! !!

Elles partirent. En une fraction de seconde, Krosia braqua ses paumes vers les projectiles puis lança son sort d’air. Une grosse masse de vent repoussa facilement les projectiles. Ceux-ci se plantèrent dans différents troncs.
Et ils continuèrent ainsi, sans que personne n’approche vraiment de l’autre. Après quelques minutes, ce fut une forêt de glace dans laquelle ils se trouvaient : tous les arbres étaient gelés.
Et, seul dans son coin, il y avait Aurion, qui regardait le combat. Il n’était pas intervenu car il savait que Krosia ne l’aurait pas voulu : il aimait se battre seul, sans aide, il trouvait ça lâche de se battre à deux contre un. Et Aurion avait décidé qu’il ne lui viendrait en aide que si Krosia était en difficulté, ce qui était assez rare. Et donc, le combat continua, toujours de la même manière.
Heureusement, Krosia ne s’était pas encore fait touché. Mais une simple flèche l’aurait paralysé, il était donc très vigilant.
« Hmmm, tu es agiles pour réussir à éviter mes flèches facilement ! Mais à partir de maintenant, je vais changer mon système d’arbalète. »
Il rangea une des arbalètes pour n’en garder qu’une seule. Il avait gardé celle qui émettait le plus d’aura bleue, certainement la plus puissante en magie de glace.
« Voila, je ne garde que cette arbalète-là. Nous pouvons continuer. »
Et, avant que le combat ne commence, le voleur prononça doucement une formule que Krosia ne pouvait entendre. Soudain, son arbalète devint beaucoup plus brillante. Elle dégageait une aura impressionnante.
Après l’avoir enchanté, le voleur pointa son arme sur son adversaire.
Il tira.
Et comme d’habitude, Krosia bondit pour l’éviter. Mais alors qu’il atterrissait sur le sol, il entendit un léger sifflement derrière lui : il se retourna. La flèche le suivait ! Il se mit à courir le plus vite qu’il pouvait. Mais c’est là qu’il y eut un problème : le voleur tira une deuxième flèche, qui, elle aussi, suivait Krosia. Etant poursuivi par deux flèches de glace, il continua à courir n’importe où, cherchant une idée. Heureusement, les flèches n’allaient pas si vite que ça : eux trois étaient de vitesse égale.
Il passa sous une branche qui lui paraissait solide. Il sauta pour s’y agripper. Accroché, il se retourna vers ses poursuivants, pointa sa paume encore libre, se concentra et libéra un puissant souffle d’air qui stoppa les projectiles. Ceux-ci tombèrent sur le sol. Krosia se laissa tomber par terre puis s’approcha de son ennemi, la main braquée sur lui. Le voleur n’osa pas tirer, car il savait que s’il faisait ça, il ne ferait que gâcher ses munitions. Krosia pouvait donc s’approcher tranquillement de lui, en faisant bien sûr attention à pouvoir utiliser sa magie à tout moment.
« Hum… il faut être fort pour stopper mes flèches, et en plus quand elles sont améliorées, il faut être surpuissant. Je te félicite. ( il rangea son arbalète) Nous pouvons arrêter le combat maintenant. »
« Hors de question, tu as voulu te battre, ce sera jusqu’à la mort. » lui répondit Krosia.
Sur ce, il fixa seulement le visage du voleur, puis se concentra énormément. Le souffle était petit, mais extrêmement puissant. Le voleur fut décapité. La tête vola, laissant derrière son passage une traînée de sang.
Krosia se retourna vers Aurion et s’en approcha.
« Nous pouvons repartir. Merci. »
« De quoi ? »
« De m’avoir laissé le tuer. »…

Fin du Chp.18
Suite au Chp.19…

Chapitre 19

Après avoir refait leurs bagages, les deux enfants repartirent en direction de Kovo, le Vieux-Village. Ils marchèrent, discutant, pendant 3 longues heures. Entre temps, quand ils croisaient quelqu’un, ils lui demandaient s’il savait quelque chose sur un certain archer, à la figure d’elfe. Mais malheureusement, personne ne savait quoique ce soit. Tout le monde semblait ignorer l’existence de cet archer assassin.
Arrivés à la 3ème heure de marche, ils décidèrent de se reposer. Il était midi. Ils en profitèrent pour chasser dans la forêt et pécher dans la rivière. Après avoir mangé, ils repartirent. Sur le chemin, Krosia avait le visage des deux brigands dans la tête. Il les voyait, il se rappelait son combat contre eux. Et il devait avouer que, malgré l’apparence physique trompeuse, ils étaient très forts. Qui pouvaient-ils bien être ? se demandait Krosia. Quel entraînement ont-il suivi ? Toutes ces questions tournaient dans sa tête, et il n’y trouva pas de réponse.
Alors qu’ils marchaient tous les deux sur un petit chemin terreux, ils virent, à leur droite, un grand escalier de pierres, et, à son sommet, il semblait y avoir une sorte de petit temple. Curieux, ils grimpèrent les marches. Lorsqu’ils arrivèrent à la fin de l’escalier, ils étaient tellement épuisés par toutes ces marches grimpées, qu’ils voulurent se reposer, et prirent donc appui sur le tronc d’un arbre, le temps de reprendre leur souffle. Ensuite, ils regardèrent de plus près où ils se trouvaient. Il s’agissait d’un petit temple au milieu de la jungle. Au premier coup d’œil, ils ne virent ni n’entendirent personne. Et, soudain, il y eut comme un cri, non pas d’effroi, mais plutôt d’énervement, qui provenait de derrière le temple. Bien que curieux, ils s’y approchèrent lentement, sans faire de bruit.

YYYAAAH !

Encore le même cri : cette fois c’était sûr, il ne s’agissait pas de quelqu’un effrayé, mais énervé. Les deux enfants penchèrent doucement la tête pour voir. Et ce qu’ils virent les étonna un peu. Il y avait un homme, droit, sérieux, apparemment discipliné, qui se tenait debout devant un autre homme. Ce dernier était tout le contraire du premier : il était courbé, il transpirait à en mourir, il crachait doucement des jurons, que le l’autre homme ne semblait pas entendre.
« Qui est-ce ? » chuchota Aurion à l’oreille de son ami.
« Aucune idée. Restons-là et regardons. »
Et ils continuèrent de regarder.
Soudain, le premier cria :
« Debout incapable ! »
« Ou… oui, maître ! » bafouillait l’élève.
Aurion et Krosia savait maintenant quelque chose sur les deux hommes : l’un était l’élève, et l’autre le maître. Mais que faisaient-ils là ?
« Ton coup de pied qui est sensé tordre le cou à ton adversaire n’est pas du tout au point ! Tu vas recommencer jusqu’à ce qu’il soit parfait, tu m’entends ? »
« Oui, maître… »
« Bien, alors mets toi au travail ! »
Et l’élève se lança dans une série de coups de pied dévastateurs. Il en fit vingt. Tous semblaient parfaits aux yeux des enfants. Même Krosia était surpris d’un homme si bien entraîné pour son âge.
< Alors lui, il l’ai aurait terrassé les deux voleurs ! ...> pensait-il.
« Hum, c’est mieux, mais pas suffisant ! Recommence ta série de vingt ! »
« Bien maître. »
< Quoi ! > pensait Aurion. < Mais ce qu’il a fait était parfait ! Moi, le maître, je l’aurai déjà écrasé, s’il m’aurait dit ça ! ...>
Et, une fois que l’élève fini sa série de vingt coups, il se remit en place.
« C’est mieux. Un peu mieux. Mais je t’ai dit que tu pourrais arrêter quand ça sera parfait ! Alors, continue ! »
« Maî…maître, j’en ai… marre… »
« Hum. »
Krosia cligna des yeux.
BOUM !
Lorsqu’il les rouvrit, l’élève était à terre, le souffle coupé. Vu la marque de ses vêtements, son maître lui avait mit un coup de pied dans le ventre incroyable. Mais l’élève se releva.
« Je t’ai dit que ça devait être parfait ! Donc, tu vas recommencer, sinon je te brise le cou ! »
« Oui, maître. Je m’excuse maître. »
< Finalement, j’l’aurai pas terrassé…> pensa Aurion.
Et ils les observèrent durant plus d’une demi-heure, fascinés par la persévérance de l’élève et la sévérité du maître. Alors qu’il regardait, Krosia sentit quelque chose qui grimpait sur son dos. Il retourna son visage pour voir ce que c’était : une énorme araignée noire à rayures oranges lui grimpait dessus ! Effrayé, il hurla et la chassa d’un coup de poing. L’araignée vola contre un arbre.
« QUI EST LA ? » cria le maître, qui s’était retourné vers eux.
Mais avant que les enfants n’ai pu s’enfuir, il couru tellement vite qu’il se retrouva devant eux en moins de 5 secondes.
« Qui êtes-vous, stupides enfants ? » s’exclama le maître.
Ce fut la plus grande peur d’Aurion. Il n’avait jamais ressenti ça. Il imaginait le maître en train de leur briser la nuque. Des larmes coulèrent sur ses joues. Il ne pouvait rien dire.
« Hum, vous ne voulez pas répondre ? Bien, alors vous allez me suivre dans le dojo. »
Sans poser de questions, ils le suivirent.

Fin du Chp.19
Suite au Chp.20…

Chapitre 20

Sans discuter, Aurion et Krosia suivirent le maître dans le dojo.

A l’intérieur, tout était de bois, que ce soit le sol ou les murs, le plafond. A certains endroits du dojo, il y avait quelques pantins de pailles où l’on pouvait s’entraîner à volonté. Sur les murs étaient accrochés des katanas dans leurs fourreaux. Ceux-ci n’étaient certainement plus utilisés, vu la poussière qui reposait dessus. Il y avait aussi quatre piliers de bois, où l’on pouvait voir de grandes fissures, certainement dues aux coups de katana. Enfin, il y avait plusieurs bougies qui éclairaient la pièce de bois.

Le maître se dirigea vers le centre du dojo, puis se retourna pour faire face aux deux enfants.
« Bien. Qui êtes-vous ? » leur demanda-t-il.
« Je… je m’appelle Krosia… » prononça-t-il doucement.
« Et… moi Aurion. »
« Hmm, Krosia et Aurion. Que voulez-vous ? »
« Heu… rien. » répondit Krosia.
« Tu te moques de moi ? »
« Non, non… »
« Pourquoi êtes-vous venu ici ? »
« Heu, nous entendions des bruits qui provenaient de derrière ce dojo. Nous sommes donc allez voir ce que… »
« Taisez-vous ! » cria le maître.
Les deux enfants lui obéirent sagement.
« Il ne faut pas être curieux. Je devrai vous tuer ! »
« Non, pitié ! » implora Aurion.
« Hahaha ! !! Tu as peur ? »
« Ou…oui. »
« Tu n’es qu’un lamentable peureux ! Et si ton ami à un couteau sur la gorge, qu’un homme veut le tuer, tu auras peur ? »
« Non, jamais, je l’aiderai. »
« Alors pourquoi as-tu peur face à moi ? »
« Je ne sais pas. »
« Tu manques de courage, d’entraînement. Alors, quelle punition choisissez-vous ? »
« Que nous proposez-vous ? » demanda Krosia.
« Eh bien… vous avez deux choix : soit je vous casse les deux bras à chacun de vous, soit vous restez ici à vous entraîner pendant… un an ! Alors ? »
« Un… un an ? Mais ce n’est pas possible ! Nous sommes pressés ! Nous devons retrouver quelqu’un ! »
« Et qu’est-ce que tu veux que ça me fasse, idiot ! Ce n’est pas mon problème ! Alors ? Choisissez ! »
Aurion et Krosia se retirèrent dans un coin pour réfléchir à la question.
« D’un côté, les deux bras cassés, c’est gênant pour se battre. »
« Oui, plutôt. Mais un an ça fait beaucoup. Et tu as vu comment il traite ses élèves ? »
« Bah, mieux vaut ça que deux bras en moins… Et puis, un an d’entraînement avec ce type, et on sera suffisamment balèzes pour affronter ton ennemi. »
« Mouais, nous devrions peut-être rester ici… » avoua Aurion.
Après avoir décidés, ils revinrent auprès du maître.
« Alors ? »
« Heu, nous restons. »
« Hahahaha ! ! Très bien ! L’entraînement commence demain ! Hahahah ! ! Je sens que je vais m’amuser avec vous ! » s’exclamait le maître.
« Et, en attendant demain, on fait quoi, nous ? »
« Ce que vous voulez ! Visitez le temple, par exemple ! A demain, mes pitoyable élèves ! Hahaha ! ! » ricanait-il en s’éloignant.

Et comme le conseilla le maître, ses deux nouveaux élèves visitèrent le temple ensemble. Ils avaient pour guide l’élève qui s’entraînait avant avec le maître. Après une heure de visite, ils entrèrent dans leur chambre – si on pouvait appeler ça une chambre : tous les murs, le sol et le plafond étaient fait de lourdes pierres. Ils avaient pour matelas un tapis épais de cinq centimètres – ils défirent leur bagages. Ils s’installèrent, prêt à rester dans ce temple sauvage pendant une longue année, le temps de s’entraîner avec ce qui semblait être le meilleur maître d’Albion.

Le lendemain matin, le maître les réveilla d’un seau d’eau glacé sur la figure.

« Bonjour, l’entraînement va commencer ! ... »

Fin du Chp.20
Suite au Chp.21…

Chapitre 21

« Debout ! L’entraînement va commencer ! ... »

Les deux élèves se levèrent rapidement puis s’habillèrent. Lorsqu’ils sortirent dehors, le maître les attendait auprès d’un énorme tronc coupé, puis planté dans le sol. Il y avait, par endroits, des marques, comme si l’on avait frappé violement dessus. Le maître était habillé d’un pantalon noir, de chaussures de la même couleur, et apparemment très légères, d’une toge blanche qui tombait jusqu’aux genoux. Il avait les cheveux noirs, des yeux sévères, et un visage sans émotions apparentes. De la main gauche, il leur désigna le tronc coupé.
« En place ! »
Sans plus attendre, Aurion et Krosia se placèrent en face du tronc, l’un derrière, l’autre devant, pour qu’ils puissent profiter tous les deux de l’entraînement.
« Bien ! Nous allons commencer ! Vous donnez un coup de poing droit avec le maximum de force ! S’il n’y a pas de marques, c’est que vous avez misérablement loupé votre coup, et que, par conséquent, votre ennemi n’aura rien. Bien, commencez ! »
Ils se mirent donc en position d’attaque, les poings comme pour se protéger d’un adversaire imaginaire. Et, tour à tour, le plus vite et le plus fort possible, ils frappèrent le gros tronc. Comme l’avait pensé Aurion, le côté du tronc où se trouvait Krosia commençait déjà à craquer, quoique doucement, pas comme sur le tronc où ils s’étaient entraînés avant d’arriver à Mirari.
Et, sans interruption, les coups de poing tapaient le tronc, sans pour autant faire de grosses marques. Aurion comptait ses coups de poing : il en avait fait 37. Il retira son poing du tronc pour voir son état : on pouvait bien voir une marque de bois abîmé, un petit creux. Puis il continua.

« STOOOP ! » hurla le maître. « C’est bon, vous avez fait tous les deux 50 coups de poing droit. Je vais examiner le tronc. »
Le maître s’approcha d’abord du côté de Krosia.
« Hum, légères fissures, creux assez profond… c’est convenable ! Mais tu peux faire beaucoup mieux ! Bon, allons voir l’autre gosse ! »
Il fit le tour du tronc pour arriver devant le côté qu’Aurion avait frappé.
« Hum, petite marque, petit creux… c’est mauvais ! Entraîne-toi ! Bon, vous allez faire maintenant 50 coups de poing gauche ! Allez ! »
< Mauvais ? ... > pensait Aurion qui regardait son poing droit : celui-ci était rouge, des lambeaux de peau pendaient. Il les arracha puis se remit en position d’attaque, cette fois-ci du côté gauche. Puis il commença sa deuxième série.
< Il ne faut surtout pas que le maître me redise « mauvais » ! Il faut que je frappe fort ! Je ne dois pas avoir peur de la douleur ! ...>
Et, sur cette pensée, il cogna violement le tronc de son poing gauche.
Après 20 coups de poing, il arriva au même résultat que lorsqu’il en avait fait 37 du poing droit. Cependant, il sentait que sa main serait beaucoup plus abîmée. Mais il n’y pensa pas et continua.
A 40 coups de poing, la marque était beaucoup plus profonde et visible qu’auparavant.
< Pour les dix derniers coups, je vais donner le maximum ! >
Puis il frappa jusqu’à croire qu’il s’y cassait les os.

« STOOP ! » cria à nouveau le maître. « Voyons les nouveaux résultats ! »
Il se leva et alla voir toujours en premier Krosia.
« Hum, un peu mieux qu’avant ! Mais je reste sur ce que je pense : tu peux faire encore mieux ! Imagine que ce tronc soit ton pire ennemi ! »
Puis, le maître alla vers le côté d’Aurion.
« Ah, c’est beaucoup mieux ! Marque profonde ! Demain, vous allez essayer de faire mieux ! Bon, passons aux coups de pied ! Vous me faites 100 coups de pied droit ! »
< 100 ? ! Mais on va avoir les pieds complètement morts ! > pensait Aurion.

Le maître alla se rasseoir sur son banc de pierre pour regarder ses deux nouveaux élèves.
« En place ! »
Et, comme d’habitude, ils se remirent en position de combat.
« Commencez ! »

Mais, alors que les deux enfants lui obéirent et commencèrent leur série, il y eut une explosion dans le temple. L’élève qu’ils avaient vu la veille fut projeté contre un pilier, le visage en sang. Et, à travers le nuage de fumée provoqué par l’explosion, un homme vêtu comme un ninja marcha dans leur direction.

Fin du Chp.21
Suite au Chp.22…